[EN DIRECT] Union des gauches

Législatives : les candidats soutenus par la Nupes rassemblés avant le second tour

  • Publié le 15 juin 2022 à 17:58
huguette Bello

La présidente du PLR (parti Pour La Réunion) Huguette Bello fait le point ce mercredi 15 juin 2022 en cette période d'entre-deux-tours, entourée des candidats de l'union des gauches. Réunis à Saint-Gilles, Philippe Naillet, Karine Lebon, Emeline K/Bidi, Jean-Hugues Ratenon, Frédéric Maillot et Perceval Gaillard sont les candidats soutenus par le PLR sur six circonscriptions de l'île. Nous suivons leur conférence de presse en direct (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Pas de consigne de vote pour la 3ème circonscription

    Pour ce qui est de la 3ème circonscription, le rassemblement des candidats et de leurs soutiens ne donne pas de consigne de vote. "Je préfère la conscience à la consigne" déclare Huguette Bello, en citant Victor Hugo.

  • Le PCR absent de cette alliance

    L'absence de Maurice Gironcel ou de toute alliance avec le PCR pose question. "Concernant leur absence, posez leur la question" répond simplement Huguette Bello aux journalistes.

  • Frédéric Maillot : "c'est le peuple et seulement le peuple qui décide"

    Frédéric Maillot prend la parole. Il remercie lui aussi ses soutiens, ses militants mais aussi sa suppléante. "On évoque la dynamique générationnelle, ça fait peu de temps que je suis engagé en politique mais j'y travaillais déjà à la Fondation Abbé Pierre."

    Il veut lutter pour "le pouvoir de vivre, pas le pouvoir d'achat parce qu'on ne vit pas pour acheter". "Dimanche ce sera à nous avec notre bulletin d'interdire à Emmanuel Macron le rouleau compresseur anti-social comme l'a dit Perceval. La voix du peuple, c'est la voix de Dieu. C'est le peuple et seulement le peuple qui décide."

    Le candidat appelle à renégocier les accords de libre échange, pour les imports du fer par exemple. "C'est à nous de nous réunir autour de l'espoir et là il porte un seul et même nom : Union populaire de la gauche."

    Cela fait "11 ans que je travaille avec les abris. Il faut construire davantage mais construire de meilleure qualité : il faut un logement digne pour tout le monde, renforcer la loi Dalleau." Il cite "un grand monsieur, monsieur Langenier : face à Macron, dès dimanche, 'le combat continue'".

  • Perceval Gaillard : "c'est la dernière fois qu'on aura notre mot à dire avant 5 ans"

    Perceval Gaillard, candidat sur la 7ème circonscription, prend à son tour la parole. "Il y a un enjeu de cohabitation. On peut le faire, on est en position de mettre la retraite à 60 ans, le remboursement à 100% des soins prescrits, le Smic à 1.500 euros..."

    L'enjeu réunionnais, en envoyant la majorité de candidats soutenus par la Nupes, c'est "la lutte contre la pauvreté, peut-être le sujet principal, la transition écologique et énergétique, l'accès au logement et à l'emploi... Tout ça, c'est ce qu'on va défendre".

    Il souhaite faire basculer la 7ème circonscription à gauche, "elle qui n'a jamais été à gauche", et appelle de manière générale à "faire basculer le centre de gravité à La Réunion". Dimanche prochain, "il faut appeler à voter massivement, dans vos familles, chez vos dalons. C'est la dernière fois qu'on aura notre mot à dire avant 5 ans, face à ce rouleau compresseur anti-social d'Emmanuel Macron".

  • Emeline K/Bidi : "un monde meilleur, vous en avez les moyens avec vos bulletins de vote"

    Emeline K/Bidi prend la parole. Elle a fait un score supérieur à celui de David Lorion dans la 4ème circonscription. Jeune avocate, Emeline K/Bidi est nouvelle dans le paysage politique de La Réunion.

    Elle angle son propos sur "le caractère réalisable de ce programme de gauche. Tout le monde n'a de cesse de nous dire que le programme n'est pas réalisable. Il n'y a que dénigrement, calomnie. Le programme de la Nupes est réalisable, pour gouverner la France demain. Il y a 170 économistes qui se sont projetés sur ce programme, qui estiment qu'il est faisable."

    "Tout le monde a le rêve d'un monde meilleur, vous en avez les moyens avec vos bulletins de vote. Le 19 juin, avec vous, la Nouvelle union populaire sera en l'air."

  • Karine Lebon : "une grande pensée pour Alexis Chaussalet, passé tout près"

    Huguette Bello passe la parole à Karine Lebon, "qui a accompli en 18 mois bien plus que Nadia Ramassamy sur l'ensemble de son mandat", tacle la présidente de PLR.

    Karine Lebon a "une grande pensée pour Alexis Chaussalet qui est passé tout près de la qualification. 51 voix le séparent de Nathalie Bassire. C'est un gâchis. Nous aurions pu faire carton plein pour nos valeurs de justice sociale." Face aux résultats de la gauche, "cela prouve qu'un nouveau monde est possible".

    "Le ministère de l'Intérieur a tenté plusieurs fois d'amoindrir cette nouvelle union populaire, en oubliant de nous compter dans les chiffres de la Nupes" note-t-elle elle aussi. "Dimanche il nous faut augmenter ce score. La gauche est en très bonne position, il nous faut continuer cela. Ala nou la !"

  • Philippe Naillet : "nous pouvons changer la vie de nos concitoyens"

    Philippe Naillet est le second député sortant et candidat à prendre la parole après Jean-Hugues Ratenon. Le candidat de l'union des gauches note lui aussi que "quand les femmes et hommes de gauche se rassemble, la gauche gagne". Il rappelle la majorité de la gauche plurielle à l'époque de Lionel Jospin. "Le projet de la Nupes est une espérance par rapport au désespoir que connaît la population."

    Avec les 40% des suffrages attribués à Jean-Luc Mélenchon lors du premier tour de la présidentielle à La Réunion, "les Réunionnais ont envoyé un message". La seule réponse à donner est "la réponse de la Nupes : blocage des prix, augmentation du Smic, des petites retraites, et ici à La Réunion ce n'est que justice sociale". Sur le logement, "on se battra pour augmenter la ligne budgétaire unique, il faudra faire plus de logements et faire différemment avec des logements tropicalisés". Pour les étudiants, "il faut aller plus loin". Sur la santé, "on n'a pas tiré les enseignements de la crise Covid" déplore Philippe Naillet.

    "Il faut venir voter massivement. Nous pouvons changer la vie de nos concitoyens qui aujourd'hui sont en colère." Le candidat appelle à "la mobilisation partout" pour faire élire ses collègues députés.

  • Emmanuel Séraphin : "un vent d'espoir pour La Réunion"

    "Le renouvellement de générations est quelque chose d'important. Karine était pionnière, députée, jeune, et remplacer Huguette Bello était un défi" note Emmanuel Séraphin. "Les sortants sont en bonne position pour gagner." Eux et les nouveaux arrivés "portent les espoirs de la population".

    "Les Outre-mer ont été méprisés, oubliés, et le sens est pris. Le président de la République a déserté le terrain électoral. Les ministres sont embourbés dans des difficultés. C'est la première fois qu'un président élu fait un aussi mauvais score aux législatives. La population n'est pas dupe et ce second tour est fondamental. Il faut remettre en ordre La Réunion. Cette élection est l'une des plus importantes pour faire que les Réunionnais aient une vraie loi pour le développement."

    Il remarque "un vent d'espoir pour La Réunion, avec nos députés, pour porter nos voix à l'Assemblée nationale et porter des mesures fortes pour La Réunion".

  • Ericka Bareigts : "on est capables du meilleur quand on est réunis"

    Conviée à la table des invités, Ericka Bareigts rejoint la conférence et prend la parole. La maire de Saint-Denis, tout juste arrivée, salue ce "moment de rassemblement pour une élection nationale. On est capables du meilleur quand on est réunis."

    Elle félicite les sortants dans un premier temps pour leur qualification, et les nouveaux qualifiés. "On a des sujets extrêmement importants. Derrière chaque porte nous avons une misère immense, c'est le grand enjeu qui nous attend."

    A l'école, elle rappelle l'urgence : "nous avons des enfants qui n'ont pas de continuité pédagogique, imaginez les conséquences sur la réussite de ces enfants". Elle évoque aussi l'hôpital, et le manque de places disponibles notamment pour les plus âgés. "A La Réunion nous avons aussi 13 ans d'écart de vie entre les 5% les plus riches et les 5% plus pauvres" ajoute-t-elle. "C'est dire les combats."

    "Moi je comprends l'abstention pour certains, parce qu'ils sont désespérés" note-t-elle, mais elle appelle à "voter pour les forces de progrès : la gauche lance un signal national, allons voter !".

  • Joé Bédier : "ces candidats portent des valeurs"

    "Quand on est ensemble, quand on est unis, on gagne" affirme Joé Bédier, sous les applaudissements. "Il faut que les gens vivent mieux, c'est ça la réalité. Et ces candidats portent des valeurs, c'est ça qui est important."

    Il évoque ses circonscriptions, la 5ème et la 6ème, et remercie les électeurs pour avoir positionné très favorablement Jean-Hugues Ratenon et Frédéric Maillot. Il lance un appel aux abstentionnistes, pour se mobiliser dimanche. "On a bien vu que les sortants ici ne trompent pas le peuple." Il fustige ceux concernés par de sombres affaires, "la politique ne doit pas être un viager".

  • Olivier Hoarau espère "une grande victoire" de la gauche

    Olivier Hoarau prend la parole et demande des applaudissements pour les six candidats qualifiés, pour leur "sacrée performance".

    Il rappelle les enjeux suite à ce second tour, pouvoir d'achat, logement digne, emploi... Cet engagement "doit se traduire par une grande victoire, pas seulement des partis ou des candidats ou pour La Réunion", selon lui.

  • Patrick Lebreton appelle à "une mobilisation totale"

    Patrick Lebreton prend la parole. Il rappelle que sa candidate, Emeline K/Bidi, va les rejondre à l'issue de son débat pour Antenne, filmé pour être diffusé ce soir.

    "J'espère chère Huguette que cette élection de dimanche sera triomphale et triomphante et qu'elle permettra de retracer la carte de La Réunion. On a perdu trop de temps : on ne peut pas comprendre que la loi française ne soit pas toujours pour les Outre-mer".

    Concernant l'élection présidentielle, "on a vu le tripatouillage sondagier" dénonce-t-il, faisant allusion aux 15% attribués à Jean-Luc Mélenchon, passé à 22%. "Il ne faut pas se laisser faire, toutes les voix vont compter dimanche prochain. La Réunion n'a pas le droit d'avoir un député macroniste, affiché ou masqué" assure Patrick Lebreton. "Je pense qu'on est au moment de la bascule."

    Il demande sur la 4ème circonscription "une mobilisation totale".

  • Jean-Hugues Ratenon : "notre objectif c'est la cohabitation"

    Jean-Hugues Ratenon prend la parole : "notre objectif c'est la cohabitation". Les six candidats ne sont "pas isolés, nous sommes d'accord pour servir l'intérêt des Réunionnaises et Réunionnais. Il y a eu cinq candidats élus dès le premier tour en France et parmi eux quatre de la Nupes. Et depuis hier, trois autres puisque les candidats en face ont abandonné" rappelle-t-il.

    Pour le député sortant LFI et candidat, "la voie est tracée". "A ceux qui ont voté contre Macron, il faut confirmer cela. On nous a donné un ex aequo mais on a oublié de nous comptabiliser" note-t-il, rappelant la polémique concernant le comptage des voix Ensemble et Nupes. "J'appelle les Réunionnaises et Réunionnais à faire le choix du progrès."

  • Huguette Bello : "La Réunion n'a pas le droit d'avoir un député macroniste"

    "La seule option pour les législatives c'est la Nupes" assure la présidente du PLR. "La Réunion n'a pas le droit d'avoir un député macroniste. Il va briser cette devise néo libérale."

    Elle poursuit : "cette élection, pour nous c'est la plus importante, et dimanche dernier les Réunionnais ont clairement confirmé leur volonté de changement. Nous sommes très fiers de voir émerger une nouvelle génération de jeunes compétents et engagés au service de La Réunion".

    Elle anticipe pour dimanche un score de la Nupes "remarqué et remarquable". "C'est une nouvelle ère politique qui s'ouvre."

  • Sont présents autour de la table :

    Les six candidats que sont Philippe Naillet, Frédéric Maillot, Jean-Hugues Ratenon, Karine Lebon et Perceval Gaillard. Emeline K/Bidi, encore en débat, arrivera plus tard.

    Huguette Bello, présidente du PLR, est la meneuse de la conférence. Elle est aussi entourée de soutiens de cette union des gauches : le maire du Port Olivier Hoarau, le maire de Saint-Joseph et vice-président de la Région Patrick Lebreton, le maire de Saint-Paul et président du TCO Emmanuel Séraphin et le maire de Saint-André Joé Bédier.

  • Bonjour, nous ouvrons ce live pour suivre la conférence du PLR sur les candidats de gauche soutenus par la Nupes

À propos

Six candidats sont rassemblés ce mercredi autour de Huguette Bello, présidente de Région et du PLR. Ils représentent l'union des gauches, incarnée au national par la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) menée par Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci vise la majorité à l'Assemblée nationale, permettant l'instauration d'une cohabitation au sein de laquelle il brigue le poste de Premier ministre.

Dans cette optique, sont candidats à La Réunion pour le second tour :

- Philippe Naillet (1ère circonscription) : il fera face à Jean-Jacques Morel
- Karine Lebon (2ème circonscription) : elle fera face à Audrey Fontaine
- Emeline K/Bidi (4ème circonscription) : elle fera face au député sortant David Lorion
- Jean-Hugues Ratenon (5ème circonscription) : il fera face à Ridwane Issa
- Frédéric Maillot (6ème circonscription) : il fera face à Alexandre Laï Kane Cheong
- Perceval Gaillard (7ème circonscription) : il fera face à Thierry Robert

Tous les six font le point ce mercredi sur leur stratégie commune et l'enjeu de ce scrutin.

- Alexis Chaussalet demande un recomptage des voix -

Sur la 3ème circonscription, le candidat de l'union des gauches Alexis Chaussalet n'est pas parvenu à se hisser jusqu'au second tour. Patrice Thien-Ah-Koon, fils d’André Thien-Ah-Koon, se qualifie avec 21,68% des voix. Il retrouvera sur sa route une autre candidature de droite, celle de la députée sortante Nathalie Bassire (16,74%) qui réussit l’exploit de se hisser sans le soutien des Républicains.

Alexis Chaussalet, lui, échoue donc de justesse avec 16,57% des voix. Le candidat a demandé un recomptage des voix, estimant alors que l'écart est donc faible avec la députée sortante.

- Enjeux sur les six autres circonscriptions -

Dans la 1ère circonscription, Philippe Naillet termine largement en tête du premier tour avec 33,47% des voix. Face à lui : l'avocat dionysien Jean-Jacques Morel. La tâche s’annonce difficile pour ce dernier, compte tenu de l’écart avec le député sortant. D’autre part, il n’est pas certain que la droite dionysienne joue le jeu du soutien plein et entier à Jean-Jacques Morel, celui là même que les Républicains ont tenté d’éliminer dans le cadre de ce scrutin.

Dans la 2ème circonscription, on assistera au même duel de femmes que lors des élections partielles en 2020. Karine Lebon, députée sortante, s’est qualifiée largement avec 42,89% des voix. Elle affrontera au second tour la candidate du centre-droit et principale opposante à la municipalité saint-pauloise, Audrey Fontaine qui se qualifie de justesse avec 13,11% des voix, malgré le soutien des Républicains et de La République en Marche. Pour rappel en 2020, lors des législatives partielles, elle avait été largement battue par Karine Lebon qui avait recueilli 72% des voix.

Dans la 4ème circonscription, David Lorion, le député sortant, s’est qualifié avec 32,48% des voix, mais il aborde ce second tour en ballotage défavorable. En effet, c’est Emeline K/Bidi qui termine en tête de ce premier tour avec 36,11% des voix. Cette dernière, soutenue par Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph, a fait le plein sur cette commune (63%).

Dans la 5ème circonscription, le candidat sortant LFI Jean-Hugues Ratenon s’est logiquement qualifié pour le second tour avec 36,38% des voix. Sa qualification n’est pas vraiment une surprise et il aborde ce second tour avec une large avance vis-à-vis de ses poursuivants. Son opposant sera finalement Ridwane Issa (Banian) qui a recueilli 16,69% des voix, devant Stéphane Fouassin (14,62% des voix) soutenu par Les Républicains, et Laurent Virapoullé (13,34% des voix) investi par La République en Marche.

Dans la 6ème circonscription, les électeurs devront départager Frédéric Maillot, soutenu par la Nupes et ancien membre du parti Croire et Oser (23,88% des voix) et Alexandre Laï Kan Cheong, l’actuel leader du parti Croire et Oser (16,99% des voix). Les deux "frères ennemis" se retrouveront donc pour un duel au sommet et totalement indécis dans le cadre de ce second tour. La députée sortante Nadia Ramassamy n'est pas parvenue à se qualifier.

Dans la 7ème circonscription, les résultats du premier tour ont été marqués par le retour en triomphe de Thierry Robert puisque l’ancien député-maire est arrivé en tête de ce scrutin avec 24,53% des voix. Il retrouvera donc sur son chemin Perceval Gaillard, le candidat de l'union des gauches, qui parvient à se hisser au second tour avec 20,82% des voix.

Lire aussi - Législatives : carton plein pour l'union des gauches, le parti présidentiel en déroute

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

guest
6 Commentaires
Lebon vainqueur facile
Lebon vainqueur facile
3 ans

Vu ce qu'il y a en face karine lebon peut espérer faire 80 % des voix au second tour des élections.

Marcpayet10
Marcpayet10
3 ans

Tout sauf les insoumis à combattre . Les journalistes pas neutres du tout

Tout sauf Issa un macroniste en missouk
Tout sauf Issa un macroniste en missouk
3 ans

Issa de banian à soutenu macron. Il faut choisir comme député RATENON.

Excellente prestation KBYDY de Nupes
Excellente prestation KBYDY de Nupes
3 ans

La prestation de la représentante Nupes Éméline Kbidy à été excellente hier soir à la TV. Lorion à été mis en très grande difficulté en plus d'être un mauvais perdant. La nouvelle députée du Sud sera madame KBIDY.

Législatives 2022
Législatives 2022
3 ans

Marie Antoinette Huguette B : "La Réunion n'a pas le droit d'avoir un député macroniste" . Comique sa déclaration , ira pleuré avec macron pour la finition du chantier N R L

HULK
HULK
3 ans

Si MACRON a sa majorité, il va falloir ramer dur pour aller chercher des aides à PARIS. Mais bon, il y aura d'autres compromissions possibles, n'en doutons pas.