Les nombreuses oppositions ont eu raison du projet actuel d'exploitation de la carrière de Bois Blanc, à Saint-Leu, abandonné par la Société de concassage et de préfabrication de La Réunion (SCPR), le porteur de projet. L'extraction de 12 millions de tonnes de roches y était prévue, soit l'essentiel des besoins du chantier de la Nouvelle route du littoral. Selon le préfet, la SCPR serait actuellement en train de travailler sur un nouveau dossier. "L'Etat étant le garant de l'application des règles et des procédures d'enquêtes, on repartira sur un nouveau mode d'enquête publique sur ce nouveau projet", a-t-il affirmé sur Réunion 1ère. De quoi raviver la colère du collectif "Touch pa nout roche" qui a le sentiment d'être "manipulé". (Photo d'archive)
"La Société de concassage et de préfabrication de La Réunion (SCPR) a choisi d'abandonner son projet initial de carriere à Bois Blanc pour vous en proposer un nouveau sur... Bois Blanc", écrit, amère, le Collectif "Touch pa nout roche" sur sa page Facebook. "La SCPR perd son temps", estime Antonia Cadet, membre du Collectif, jointe par téléphone. Elle assure que la population restera mobilisée. En juin 2015, 4000 personnes étaient descendues dans la rue pour manifester contre le projet d'ouverture d'une carrière sur une superficie de 55 hectares, à proximité immédiate du village de Bois Blanc à Saint-Leu.
Flux de circulation de camions importants, poussières, nuisances sonores, tirs de mines, défiguration de l'environnement... La population, dans sa large majorité, refuse ce projet. Tout comme les communes de Saint-Leu, de l'Etang Salé et des Avirons. Ainsi, 1 379 avis défavorables avaient été comptabilisés dans une enquête publique menée en juillet 2015 par le commissaire enquêteur Noël Passague, motivant son avis défavorable à l'installation de la carrière. Il invoquait alors des "risques sanitaires" et notait qu'aucune "concertation ni rencontre avec la population avoisinante du projet n'ont été proposées au préalable par la SCPR".
"La décision de la SCPR d'abandonner aujourd'hui ce projet n'est pas une surprise", reconnait Antonia Cadet. Interrogé lundi 8 janvier par Réunion 1ère, le préfet, Dominique Sorain le confirme, "le porteur du projet est en train d’étudier un nouveau dossier et travaille avec les services de l’Etat sur cette question. L'Etat étant le garant de l'application des règles et des procédures d'enquêtes, cela signifie que l'on repartira sur un nouveau mode d'enquête publique sur ce nouveau projet".
Une technique de contournement qui révolte le collectif citoyen. "La SCPR nous fait comprendre que notre vote ne lui plait pas et elle veut nous obliger à retourner en mairie pour voter une nouvelle fois... C'est une parodie de démocratie!" s'exclame Antonia Cadet. Selon le collectif, un nouveau projet, qui devrait visiblement se porter sur la même zone, présenterait les mêmes problèmes, avec des habitations et des écoles à proximité, "à moins de mettre une cloche sur la carrière".
L'ouverture de la carrière à Bois Blanc était supposée alimenter le chantier de la Nouvelle route du littoral de 12 millions de tonnes de roches sur 19 millions au total... Contactés par Imaz Press, le groupement attributaire du marché de la NRL et Egis, le donneur d'ordre du chantier, n'avaient à 13h30 toujours pas répondu à nos solliciations pour savoir où ces roches seront extraites si le projet n'aboutit pas.
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Les commentaires précédents sont faux, le Président de Région a assuré le collectif qu'il serait ASSOCIÉ à ces études, mais il ne l'a pas fait et continue d'agir sans le consulter. Et les consultations promises durant la campagne sur le sujet carriere, elles sont où ?? Une enquête publique n'est PAS une consultation, revoyez le droit !
voilà une chose de fait, Didier robert avait demandé que des études soient faite, à la réception du collectif
voilà une chose de fait, Didier robert avait demandé que des études soient faite, à la réception du collectif
On râle que le cout de la NRL dépasse les limites, alors qu' on a tout dans la main, juste les bonnes conditions.
cela ne dérange pas ce collectif qu' on détruit la grande île, alors que la route des tamarins ont a pus utiliser les roches de chez nous.
Vous avez demandez d' autres études c' est ce qui va être fait, mais combien de gens sont sans emploi avec l' agissement.