Après une journée d'opérations très ciblées menées par la FNTR (fédération nationale des transports routiers), son président, Jean-Bernard Caroupaye a affirmé : "J'ai vu une nouvelle ouverture, une main tendue", en vue de la reprise des négociations sur les prix des carburants. "Nous n'avons pas bataillé tout ce temps pour une baisse de 5 à 8 centimes", ajoute-t-il. En attendant la reprise des négociations, les barrages installés devant la SRPP restent en place.
"Il commence à y avoir une prise de conscience. Maintenant, il faut attendre que ça se concrétise", a signalé le président de la FNTR. Une réunion sur le coût de l'énergie devrait avoir lieu le jeudi 23 février 2012. Il s'agira d'un atelier pour étudier une éventuelle baisse du prix du carburant. Les transporteurs se disent déterminés à "tenir jusqu'à jeudi". Autrement dit, ils sont prêts à maintenir leur blocage aux abords de la SRPP jusque là.Toutefois, Jean-Bernard Caroupaye a précisé qu'en tant que "personne de bonne volonté", il était "prêt à laisser passer un camion-citerne de temps en temps pour ravitailler les stations-service". Ce ravitaillement est impossible depuis ce lundi matin puisque toutes les entrées de la SRPP sont bloquées à la circulation des camions. Certaines stations de l'île manquaient déjà de carburant aujourd'hui.
Jean-Bernard Caroupaye s'est dit prêt à faire ce geste "à condition que ne la présence des gendarmes et des policiers ne soit pas renforcée autour de la SRPP". "Si cette pression est renforcée, nous allons également renforcer la nôtre. Je ne pense pas que c'est une bonne chose d'ajouter de la pression à la pression", estime-t-il.
Pour rappel, les membres de la FNTR ont entamé ce lundi une nouvelle action pour réclamer la baisse du carburant pour tous les usagers. Ils ont commencé par installer des barrages filtrants sur tous les accès du Port, poumon économique de l'île. Les transporteurs se sont ensuite dirigés vers la SRPP pour installer leurs camions aux abords, empêchant ainsi toute circulation des camions-citernes. En attendant une éventuelle annonce de la baisse du prix des carburants, les transporteurs n'ont pas prévu de bouger.
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