Après une matinée très tendue et houleuse aux abords de la SRPP au Port ce mardi 21 février 2012, à 12h30, la situation tendait à s'apaiser après l'intervention de Jean-Yves Langenier, maire du Port, notamment. Les transporteurs sont toujours postés devant les forces de l'ordre, les maires de Saint-Leu et du Port sont toujours sur place et la population se fait de plus en plus nombreuse pour soutenir les transporteurs. La FNTR (fédération nationale des transports routiers) demande à rencontrer la préfecture dans un lieu neutre pour reprendre les négociations sur les prix du carburant, sans toutefois lever leurs barrages. L'heure de la charge des forces de l'ordre semble être passée, étant donné qu'ils sont parvenus à faire dégager l'une des entrées de la SRPP.
A 12h15, Jean-Yves Langenier a annoncé avoir eu un entretien téléphonique avec le préfet, qui lui a annoncé être prêt à recevoir une délégation de la FNTR sur le champ, sans même demander la levée des barrages. Jean-Bernard Caroupaye, lui, n'a pas l'air de vouloir bouger. "La base me demande de rester ici", indique-t-il, demandant alors au préfet de venir sur place.Ainsi, les transporteurs refusent toujours de lever leurs barrages aux abords de la SRPP mais la situation s'est légèrement calmée depuis 12h30. Pierrick Robert, l'un des leaders de la FNTR a proposé une rencontre avec le préfet dans un lieu neutre. Le maire du Port s'est dit prêt à mettre à disposition une salle municipale pour que cette rencontre ait lieu.
En attendant, l'appel à la mobilisation générale de Jean-Bernard Caroupaye commence à résonner. Au Port, les petits groupes affluent aux abords de la SRPP et une opération escargot a été menée entre Saint-Pierre et Le Port en milieu de journée.
Devant la SRPP, la situation semble cependant être revenue au calme. Les forces de l'ordre sont parvenues à faire dégager l'un des accès au dépôt pétrolier, ce qui leur était en partie demandé par la préfecture.