Interpellée à l’aéroport Roland-Garros avec plus de 170.000 euros en liquide, une jeune femme de 25 ans originaire de la région parisienne a été condamnée ce mercredi 17 septembre par le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le parquet avait requis quatre ans de prison, elle écope finalement de deux ans ferme pour blanchiment et blanchiment douanier (Photo RB/www.imazpress.com)
Le 10 juillet 2025, les douaniers de l’aéroport Roland-Garros ont intercepté une passagère sur le point d’embarquer pour l'hexagone. Dans ses bagages, ils découvrent une somme considérable : 172.310 euros en liquide. Âgée de 25 ans et originaire de la région parisienne, Tene F. a été immédiatement placée en garde à vue.
Les enquêteurs se sont rapidement intéressés à son téléphone portable. La prévenue ayant refusé de donner son code de déverrouillage, les services spécialisés ont contourné la sécurité pour analyser l’appareil. Ils ont également examiné ses données bancaires, dont les résultats ont été communiqués à la justice. Malgré ces investigations, de nombreuses zones d’ombre subsistent sur l’origine de cette somme et sur les véritables motivations de son voyage.
Présentée en comparution immédiate le 27 août devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, la jeune femme a demandé un délai pour préparer sa défense. Le parquet a insisté sur son absence de coopération et ses contradictions. Sans attaches locales, sans emploi, vivant toujours chez ses parents en région parisienne, elle ne présentait selon l’accusation aucune garantie de représentation. Le tribunal a donc ordonné son maintien en détention provisoire en attendant son procès.
Jugée finalement le mercredi 17 septembre, Tene F. a comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le parquet a requis quatre ans de prison à son encontre. Les juges se sont montrés plus cléments en prononçant une peine de deux ans de prison ferme.
Cette condamnation met un terme, provisoire au moins, à une affaire qui soulève encore de nombreuses questions sur la provenance de l’importante somme saisie. D'autres prévenus comparaitront pour des faits similaires dans les prochaines semaines devant le même tribunal.
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Il faut punir sévèrement comme a Maurice.