Selon l’office français de la biodiversité, des eaux usées s'écoulant dans la Ravine du Butor (Saint-Denis) auraient causé la forte mortalité des anguilles du secteur. Cette annonce a été faite à Imaz Press, ce mardi 4 novembre 2025 par la police de l'environnement. Elle venait d'effectuer plusieurs prélèvements dans une zone située dans la partie basse sous le pont du cimetière de l'Est. L'OFB a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire afin de déterminer les responsabilités dans cette pollution (Photo : sly.www.imazpress.com)
Dès ce lundi 3 novembre 2025, Imaz Press avait constaté une forte mortalité d’anguilles près du cimetière de l’Est.
La police de l’environnement cherche maintenant à déterminer les raisons de la pollution : qui a pollué le secteur et pourquoi ?
Les services de l'État ainsi que la Fédération de pêche du Nord étaient mobilisés sur le secteur ce mardi.
Relevé de PH, température, analyse des nitrates et des phosphates : l’OFB a effectué des prélèvements sur site, tout d'abord sur la zone où une arrivée de pollution est suspectée ainsi qu’en amont et en aval de ce lieu. Des analyses qui seront effectuées par leurs services.
- Préserver le peu qu’il nous reste dans nos rivières" -
D’où viennent ces eaux usées et qui en est responsable ? C'est ce que l'enquête de l’office française de la biodiversité doit déterminer. De son côté, la fédération de pêche a collecté les cadavres d'une trentaine d'anguilles.
"Ce matin, on a pu constater que la mortalité provient d’une buse qui rejette de l’eau usée sur la partie basse de l’embouchure. Là où les mortalités ont été constatées" nous explique Bernard Grondin de la Fédération de pêche du Nord.
"Sur la partie haute, on a constaté des anguilles vivantes qui essayaient de fuir la zone de pollution, on a fait une pêche de sauvegarde pour remettre ces anguilles dans une rivière où l’eau n’est pas polluée." Écoutez
"Maintenant, c’est le service de l’État qui prend le relais sur la pollution qui a été constatée sur la Ravine Butor" conclut Bernard Grondin.
Julien Pink, éco-garde, souligne : "on a pu sauver une anguille marbrée qui est une espèce indigène à La Réunion". Regardez
"Pour nous c'est important, en tant qu’acteur de la préservation du milieu aquatique, c’est vraiment pour préserver le peu qu’il nous reste dans nos rivières" conclut-il.
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