Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux

"AVC, agir vite c'est important"

  • PubliĂ© le 29 octobre 2013 Ă  16:01
Santé

C'est la journĂ©e mondiale des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux (AVC) ce mardi 29 octobre 2013. À l'occasion, le ministĂšre des affaires sociales et de la santĂ© renouvelle la campagne nationale d'information et de sensibilisation, "AVC, agir vite, c'est l'important". L'objectif : faire connaĂźtre les trois signes de l'AVC et la conduite Ă  tenir en cas d'apparition de ces signes. À La RĂ©union, l'agence rĂ©gionale de santĂ© de l'ocĂ©an Indien (ARS Oi) et les Ă©tablissements de santĂ© se mobilisent pour informer le plus grand nombre pendant cette journĂ©e.

Souvent appelĂ© "attaque cĂ©rĂ©brale", l’AVC est provoquĂ© par un arrĂȘt brutal de la circulation sanguine ou par la rupture d’une artĂšre, qui entraine la mort des cellules cĂ©rĂ©brales. En France, selon l’ARS OI, 130 000 nouveaux cas surviennent chaque annĂ©e, dont 25% chez les moins de 65 ans. C’est Ă©galement la premiĂšre cause de handicap chez l’adulte puisqu’environ 500 000 personnes souffrent au quotidien des sĂ©quelles d’un AVC.

À La RĂ©union, d’aprĂšs les derniĂšres donnĂ©es du programme de mĂ©dicalisation des systĂšmes d’information 2012, 1 338 patients rĂ©unionnais et 146 patients mahorais ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s pour un AVC.

"Plus il est pris tĂŽt, mieux l’AVC peut ĂȘtre mieux traitĂ©. Les signes d’alerte sont mal connus du grand public mais Ă©galement des personnes les plus Ă  risques voire des victimes elles mĂȘmes. Il en rĂ©sulte le plus souvent un retard de prise en charge, qui ne permet plus de proposer aux patients le traitement optimal", souligne l’ARS OI.

Ces trois signes sont une dĂ©formation de la bouche, des troubles de la parole, Ă  savoir une difficultĂ© soudaine Ă  trouver les mots ou Ă  les exprimer, et une faiblesse d’un cĂŽtĂ© du corps, bras ou jambe. "Devant ces symptĂŽmes, il faut appeler le centre 15 sans attendre. Si le patient est rapidement pris en charge, les risques de lĂ©sions cĂ©rĂ©brales irrĂ©mĂ©diables sont moindres", rappelle l’agence rĂ©gionale de santĂ©.

guest
0 Commentaires