On en parle comme d'un sésame, et pourtant, il n'est parfois pas si indispensable que ça, ce fameux baccalauréat. Chanteurs, sportifs, syndicalistes : nul besoin de diplôme pour se faire connaître ! Tour d'horizon de ces personnalités qui ont réussi, sans bac en poche.
Dimitri Payet - Comme plusieurs de ses co-équipiers (Paul Pogba, Antoine Griezmann, Moussa Sissoko...) le footballeur qui fait la fierté de La Réunion n'a pas eu son bac. Ses études sont passées au second plan depuis qu'il a rejoint le centre de formation du Havre AC à l'âge de 12 ans.
Thierry Gauliris - Le chanteur leader de Baster a raté son bac littéraire. "Il m'a manqué 50 points pour avoir le bac. C'est en philo que je me suis planté... d'ailleurs, "c'est quoi la réussite?", ça aurait fait un bon sujet de philo !"
Danyel Waro - Pas de baccalauréat pour le célèbre artiste péi. Le parcours du jeune homme révèle un caractère plutôt révolté : d'abord meneur de grève en classe de terminale, il est rapidement écarté vers le service militaire en 1976 où il refuse de porter l'uniforme. Comme conséquence directe et tranchante, il est directement envoyé en prison pour deux ans. Et c'est dans sa cellule que le chanteur écrit ses premiers textes en créole. Le titre du recueil, publié en 1978, en témoigne "Romans ékri dan la zol en grans".
Florent Kouachi - Champion du monde de muaythaï, le sportif partageant la vie de Lucie Ignace, collectionne les coupes et médailles, mais pas les diplômes. Ce qui ne l'empêche pas de s'entraîner d'arrache-pied pour ses objectifs.
Francky - Sa voie est connue de tous les auditeurs de Freedom, sans que l'animateur ait eu besoin de rajouter "bachelier" à son CV. L'une des voix les plus incontournables de la radio n'a peut-être pas le bac en poche, mais il a d'autres qualités indéniables : écoute, humour et sarcasme parfois.
Jacky Balmine - "Mwin mi lé tou ni !" S'il le dit en riant, il n'en est pas pour autant moins sérieux. Le syndicaliste, aujourd'hui secrétaire général de la CGTR-BTP n'a aucun diplôme en poche. C'est son père qui l'a jadis emmené avec lui à la GTOI. Celui qui a commencé tout en bas de l'échelle est aujourd'hui en tête de file des mouvements, prêt à prendre la parole.
Armand Apavou - L'une des plus grosses fortunes de l'île a quitté tôt les bancs de l'école. Très jeune, il rejoint son père dans le commerce des légumes avant de s'orienter vers l'entreprenariat. On connaît la suite : une spécialisation dans la promotion immobilière et hôtellière couronnée d'un franc succès.
Abdoul Cadjee - Aujourd'hui patron de presse du JIR, l'homme rencontre la réussite grâce à sa connaissance du secteur automobile. L'immeuble rose implanté au Chaudron en témoigne.
AndréThien-Ah-Koon - Le maire du Tampon quitte le système scolaire à ses 14 ans pour soutenir la boutique familiale. Mais l'homme politique rôdé n'est pas pour autant dépourvu de tout titre : il obtient, malgrè ce départ précoce, un diplôme de perfectionnement en administration des entreprises.
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