Alors qu'ils devaient rencontrer Jean-Paul Virapoullé ce mercredi matin 12 novembre 2014 à la mairie de Saint-André pour évoquer les "dysfonctionnements" au sein de la CIREST (Communauté intercommunale de l'Est), les représentants CFDT du personnel de la collectivité ont finalement été reçus à son domicile un peu plus tard dans une ambiance plutôt tendue. "Cela a duré 60 secondes chrono, il nous a insultés avec des mots très forts, c'est inadmissible", s'insurge le délégué Mickaël Boyer. "Je ne les pas insultés, j'ai mis les points sur les i", répond Jean-Paul Virapoullé. La CFDT entend malgré tout déposer une plainte.
À l’origine, la section CFDT du personnel de la CIREST souhaitait organiser une conférence de presse sur "les dysfonctionnements au sein de la collectivité". "Mais on nous a appelés pour nous demander de reporter la conférence, en nous assurant que Jean-Paul Virapoullé allait nous recevoir ce mercredi matin à 8h30", explique Mickaël Boyer. Il poursuit : "À 9 heures on est venu nous dire qu’il ne pouvait pas nous recevoir et on a commencé à voir l’entourloupe. Puis on nous a finalement dit qu’on pouvait le rencontrer chez lui."
Et là, la rencontre a tourné court d’après le syndicaliste. "Cela a duré 60 secondes chrono, il nous a insultés avec des mots très forts, c’est inadmissible", confie-t-il. "Il nous a notamment traités de ‘bande de branleurs’. Peut-être a-t-il pété un câble à cause du sit-in de Samuel Mouen...", confie Mickaël Boyer.
Mais selon Jean-Paul Virapoullé, il a seulement "mis les points sur les i". Il s’explique : "Comme j’étais pris avec Samuel Mouen, j’ai proposé de les recevoir à la maison, c’est vous dire le respect que j’ai pour les syndicalistes. Là ils m’ont dit que je ne répondais pas à leurs revendications et je leur ai simplement expliqué que la CIREST était dans une situation de faillite et que ma priorité était d’abord de sauver les emplois."
Le maire de Saint-André et président de la CIREST reconnaît que "le ton est monté", mais affirme ne pas avoir insultés les syndicalistes : "J’ai simplement dit qu’il y avait à la CIREST des gens qui ne travaillaient pas pour leur salaire"...
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Au moins Vira dit tout haut ce que os pensons tous tout bas Il y a dans ces collectivités des privilégiés qui ne pensent qu'à leur nombril, leurs statuts leurs retraites mais jamais aux usagers. Normal ces derniers payent sans crier. Quand aux syndicats payés sans travailler car la loi l'autorise ou l'oblige ils sont déconnectés du monde économique. Comme d'habitude... Merci Jean Paul de ce courage politique.
AH AH AH, TAK ET VIRA qui ne comprennent rien aux communautés de communes! Habitués à la vieille école il leur est impossible de comprendre comment utiliser ces outils pour le bien de la population!
Par contre ils ont été capable d'augmenter l'indemnité du président, dans les 2 communautés!