Geneviève Ramtanon et Didier Sinamalé ont terminé ce mardi 23 décembre 2014 leur tour de l'île à vélo afin de promouvoir le "don de soi". Partis samedi matin de Saint-Denis, les deux amis ont rejoint le chef-lieu après avoir fait étape à Saint-Leu, Saint-Joseph et Sainte-Rose. Encouragés par les Réunionnais tout au long du parcours, une nouvelle édition devrait être organisée l'année prochaine avec toujours le même but : encourager La Réunion à donner, que ce soit par le don du sang, le don de moelle osseuse, le don d'organes, le don alimentaire ou encore les dons financiers. Ils racontent leur aventure.
Vous venez de terminer votre tour de l'île à vélo. Comment avez-vous vécu ce défi ?
Geneviève Ramtanon : Ca c'est hyper bien passé, c'était une grande et belle aventure avec beaucoup d'émotions pour moi et de partage. J'ai rencontré énormément de gens. Sur la route, on a été hyper soutenus, klaxonnés et encouragés. C'était magnifique.
Didier Sinamalé : Ca c'est bien passé. On avait fait les reconnaissances sur quatre semaines et on s'était dit qu'il allait y avoir des gros soucis musculaires ou mécaniques avec cette course de quatre jours. Mais à part la première journée où elle a crevé, tout s'est bien passé. On a eu beaucoup de chance au niveau de la météo et franchement, c'est à refaire.
Avez-vous été suffisamment soutenus à votre goût ? Le message est-il passé ?
G.R. : Je trouve qu'on a été énormément soutenus pour un petit projet aux yeux des autres. Pour nous, c'était un grand projet. On a eu beaucoup plus de soutiens qu'on ne le pensait, que ce soit de notre entourage, de notre famille, de nos amis ou de l'animation. Peut-être le public n'a pas suffisamment été présent sur place. Mais je pense que notre message est passé.
D.S. : On vu que le message est passé avec les encouragements sur la route, les gens criaient "Tour de l'île !". Ils ont bien compris le message et vu ce qui s'est passé, on ne peut que se mettre en association l'année prochaine. Il y a deux mois et demi, nous n'étions que deux personnes lambdas.
Qui était le plus à la traine ?
G.R. : C'est moi ! Je ne suis pas une grande sportive. En deux mois, c'était difficile de se préparer. On était plus dans la logistique et à deux ce n'est pas évident. On peut être assez fiers de nous parce que nous avons monté quelque chose avec de la publicité, de la communication. On était assez bien organisés, du coup, je me suis retrouvée avec une condition physique moyenne. Mais d'après notre coach, on a bien roulé : on est arrivés au bout, sans bobos. Moi, je me dis bravo !
D.S. : Elle n'était pas tant que ça à la traine. On s'est bien relayés, la famille était là pour nous accompagner en vélo. Ca a créé un effet de groupe et ça s'est très bien passé.
On vous retrouve l'année prochaine ?
D.S. : Probablement !
G.R. : C'est sûr ! A l'année prochaine !
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