Le Réunion Food Festival revient du 16 au 18 mai 2025 au Jardin de La Liberté, à Saint-Denis. Pour sa deuxième édition, cet événement gastronomique entend rassembler un large public autour des saveurs du terroir, des savoir-faire culinaires locaux et de la créativité des métiers de bouche. Organisé par des acteurs engagés de la scène culinaire réunionnaise, le festival promet trois jours de découvertes gustatives, d’animations festives et de rencontres avec les talents de l’île. (Photo : rb/www.imazpress.com)
Dans quelques jours, le Food Festival de Saint-Denis s’apprête à relever le goût du public. Au menu : une cuisine locale et inventive, des épices réunionnaises qui parfumeront l’événement et un esprit de partage qui mijotera tout au long de la journée. L'événement se déploie cette année sur l’ensemble du parking du Jardin de la Liberté, afin d’accueillir un public plus large et de répondre aux ambitions croissantes du festival.
Le restaurant éphémère, pièce maîtresse de cet événement, passe cette année de 100 à 150 places, et offrira chaque jour jusqu'à 300 couverts, entre midi et soir.
Au cœur de cet espace gastronomique, une cuisine ouverte permettra aux visiteurs de suivre en temps réel la préparation des plats, du dressage à la cuisson. Une brigade intergénérationnelle et inclusive, réunissant chefs professionnels, jeunes talents de la FFA, amateurs passionnés et élèves d’écoles culinaires, s'activera dans une ambiance conviviale.
Côté food court, l’offre se diversifie cette année : si l’an dernier quatre à six chefs se relayaient, ils seront désormais jusqu’à sept par jour. Au programme, des chefs de quartiers, des restaurateurs confirmés, mais aussi des créateurs culinaires influents sur Instagram et TikTok, qui feront découvrir leurs créations et mettront en lumière la richesse de la cuisine réunionnaise.
Le Réunion Food Festival s’inscrit dans une dynamique de valorisation du territoire de la capitale comme "capitale culinaire de La Réunion". À travers cet événement, la ville veut mettre en lumière ses produits du terroir et ses talents culinaires locaux, des chefs reconnus aux cuisiniers du quotidien.
Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis précise : "La découverte de l’île passe aussi par l’assiette. Quand on n’a pas le temps de faire le tour de La Réunion, il faut que Salazie, Saint-Joseph ou Saint-André puissent venir dans votre assiette."
Cette vision s'inscrit pleinement dans l'ambition du festival, qui met à l'honneur le partage, la convivialité et la richesse des saveurs locales. "Le Food Festival nous ressemble : il est ouvert, ambitieux, généreux, et célèbre la réussite des produits et des chefs réunionnais", ajoute la maire.
Nicolas Rivière, conseiller culinaire et quatrième vice-président des Disciples d'escoffier, souligne les valeurs fondamentales de la gastronomie : le partage, la convivialité, la résilience et la connexion humaine. Pour lui, le Réunion Food Festival est l’occasion de démocratiser cet art culinaire, en offrant une expérience accessible à tous. "C’est gratuit, les plats sont proposés à des prix démocratiques, les agriculteurs viennent de toute l’île, les chefs s’engagent avec des cuisines variée. C’est ça, la Réunion d’aujourd’hui", explique-t-il.
Il défend une vision inclusive de la gastronomie, loin des clichés de luxe : "la gastronomie, ce n’est pas que la langouste ou le caviar. Ce sont aussi nos produits locaux, des goûts qu’on connaît, des sentiments qui nous parlent, et beaucoup d’implication."
Le chef s’attaque aussi à l’idée reçue selon laquelle bien manger serait réservé à une élite : "Il y a encore cette idée que la gastronomie, c’est intouchable, cher, inaccessible mais ce festival prouve que non. Bien manger, se faire plaisir, découvrir des choses innovantes, ce n’est pas réservé à une élite." Regardez.
- De la découverte gustative à la valorisation du territoire réunionnais -
Le festival se positionne comme un véritable levier de développement touristique et économique pour le territoire. L’objectif est ambitieux : doubler la fréquentation de l’année précédente, avec une prévision de 4 000 visiteurs, contre 2 500 l'an passé. Le vice-président de la Communauté intercommunale du nord de La Réunion (Cinor), Hermann Sambenoun voit en cet événement un outil essentiel de promotion.
"C’est un outil de promotion auprès de la population réunionnaise mais aussi auprès des touristes", estime-t-il. Il précise également que la Cinor souhaite pérenniser l’événement dans le calendrier local : "Nous espérons que cet événement s’inscrira durablement dans l’agenda des Réunionnaises et des Réunionnais pour devenir un rendez-vous gastronomique incontournable." Avec déjà une troisième édition en perspective, il estime que le festival prendra une dimension encore plus importante. Regardez.
Au-delà de l’enjeu touristique et économique, le Réunion Food Festival entend aussi sensibiliser et rassembler autour de l’alimentation. Une diététicienne, présente grâce au partenariat entre la CAF et le CCAS, proposera des animations autour de l’équilibre alimentaire et du "bien manger".
Les familles seront également au cœur de l’événement, avec un espace "Ti baba" pensé pour les enfants : mini-bancs, restaurant adapté et menus enfants seront au programme. Des ateliers ludiques inviteront petits et grands à cuisiner ensemble, tandis qu’un coin lecture viendra compléter l’expérience, avec une sélection d’ouvrages autour de la cuisine, du vivre-ensemble et de la culture locale.
sm/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Pourquoi ce titre en anglais "food festival Reunion" ?
Pourquoi ce tire en anglais ? food festival Reunion
Il faut le dire et le redire!
"l’équilibre alimentaire et le "bien manger".
Plus de 40% de la population en surpoids, plus de 10% de diabétiques, combien de personnes enfants et adultes atteintes de graves maladies?
Les causes en sont multiples mais surtout imputables à une alimentation déséquilibrée, trop riche en calories (glucides et lipides), en sucre, en protéines animales; avec des produits importés issus d'une agriculture et d'une transformation industrielles.
Produire local pour manger local! Sans polluants et intrants chimiques déversés massivement dans les sols et s'infiltrant dans les nappes phréatiques.
Un environnement naturel sain, une riche biodiversité, une alimentation équilibrée issue des produits locaux de l'agriculture biologique, c'est notre seule issue dans le contexte du bouleversement climatique...
La gastronomie c'est d'abord un état d'esprit. C'est déguster et non pas bouffer. Au final, joli dressage ou piton dan zassièt, l'important c'est d'être nourri en prenant du plaisir si possible.
belle initiative de la capitale péi !!!