Trois hommes ont été condamnés ce mercredi 16 juillet 2025 à des peines allant de 13 à 24 mois de prison ferme pour un trafic de drogues de synthèse et de médicaments détournés, dont de l’Artane. Jugés en comparution différée devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, ils étaient dans le viseur de la gendarmerie depuis 2022. Les prévenus affirmaient n’être que des consommateurs ou de petits revendeurs. Le tribunal a vu dans leur organisation un trafic structuré, alimenté notamment par des prescriptions médicales suspectes (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
Jugés en comparution différée ce mercredi 16 juillet 2025, trois hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel pour leur implication dans un trafic de stupéfiants et de médicaments détournés. Les faits, répartis sur plusieurs années, ont mené à des peines allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement ferme.
C’est une série de signalements et de contrôles positifs chez des consommateurs qui ont mené la brigade de gendarmerie de la Plaine-des-Palmistes à ouvrir une enquête pour des faits remontant jusqu'en 2022. Les investigations ont permis d'établir des liens entre les trois mis en cause, Thomas A. (31 ans), Thierry B. (36 ans) et Jason B. (33 ans), tous déjà largement connus de la justice.
- Jusqu'à huit comprimés d'Artane par jour -
Les perquisitions ont permis de retrouver diverses substances illicites à leur domicile respectifs : Artane, Tramadol, herbe de cannabis, MDMA, B13. Les enquêteurs soupçonnent notamment l’usage frauduleux d’ordonnances médicales pour obtenir des quantités massives d’Artane, un médicament dont la posologie a été largement dépassée. L'un des trois prévenus a indiqué prendre jusquà huit comprimés d'Artane par jour pour des "problèmes aux yeux".
Un médecin généraliste, entendu dans la procédure, a reconnu des prescriptions "négligentes", sans vérification ni suivi. Les trois intéressés ont maladroitement servi au tribunal resté sceptique, la version des vertus thérapeutiques des cachets utilisés. De nombreuses allées et venues ainsi que des messages en grand nombre et des appels téléphoniques repertoriés au cours des investigations ne sont pas venus étayer leur théorie.
- Fournisseur, rabatteur et revendeur -
Si Thomas A. et Jason B. ont tenté de minimiser leur rôle, se présentant comme de simples consommateurs, et Thierry B. comme un revendeur "occasionnel", le parquet a requis des peines lourdes, soulignant les rôles respectifs de "fournisseur", "rabatteur" et "revendeur" dans un trafic bien rodé.
La défense a dénoncé des réquisitions "disproportionnées" et pointé la responsabilité du prescripteur. Les avocats, par la voix de Me Caroline Varignon et Me Louis Lai Kane Cheong, ont évoqué des "petites frappes" qui, une fois incarcérées, seront remplacées par d’autres.
Le tribunal a suivi partiellement les réquisitions : Thierry B. a écopé de 24 mois de prison ferme, Thomas A. de 16 mois, et Jason B. de 13 mois. Tous ont été maintenus en détention.
is/www.imazpress.com/redac@
Encore des Suédois
il faut qu ils aillent en cure et qu il se trouve une passion saine. la prison c est l ecole du crime et de la défonce ils vont ressortir aguerris.... @ des suedois vs etes raciste vos petites remarques vicieuses et populistes sont mesquines et sectaires.