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SÉBASTIEN LECORNU "Ceux qui n'ont été ministres que quelques heures n'auront pas d’indemnités"

SÉBASTIEN LECORNU "Il y a une volonté des formations politiques de trouver un budget avant le 31 décembre" et la perspective d'une dissolution s'éloigne

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Lecornu: "il y a une volonté des formations politiques de trouver un budget avant le 31 décembre", la perspective d'une dissolution s'éloigne

  • Publié le 8 octobre 2025 à 11:27
  • Actualisé le 8 octobre 2025 à 11:46
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu à Paris, le 7 octobre 2025

Sébastien Lecornu joue son va-tout dans le "money time": avant de recevoir les socialistes à Matignon, le Premier ministre démissionnaire a ouvert la porte à une "suspension" de la réforme des retraites, pour arracher un accord d'ici mercredi soir comme demandé par Emmanuel Macron.

  • "Modifier la réforme des retraites" coûtera "des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027", selon Roland Lescure

     Une suspension de la réforme des retraites, une concession possible pour convaincre les socialistes de trouver un compromis sur le budget, coûtera "des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027", a déclaré mercredi le ministre de l’Economie démissionnaire, Roland Lescure.

    "On a besoin qu’une majorité de l’Assemblée nationale se mette d’accord pour ne pas censurer un gouvernement et faire passer un budget. Il faut que tout le monde fasse des concessions", a indiqué Roland Lescure sur France Inter.

    "Moi, je suis prêt à en faire, mais pas à n’importe quel prix", a-t-il ajouté: "face à des plus, il va falloir des moins, et ça, c’est des choses qu’on va devoir négocier".

    "On peut tous dire qu’on peut raser gratis. La réalité, c’est que le budget qui j’espère sera déposé, sera discuté et sera voté avant le 31 décembre, il va falloir qu’il soit équilibré" avec "des recettes en face ou des économies supplémentaires", a-t-il souligné.

     

  • Faure revendique toujours un Premier ministre de gauche, hostile à une plateforme minimale avec le centre

    Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure revendique toujours mercredi matin la nomination d’un Premier ministre de gauche et s’est dit hostile à une "plateforme commune même minimale" avec les macronistes.

    "Nous ne serons pas dans la confusion. Le débat (parlementaire) doit avoir lieu sur tous les sujets" comme la fiscalité, a déclaré M. Faure sur France info, rejetant l’idée de Gabriel Attal d’avoir un ou deux médiateurs qui seraient chargés d’aboutir à une plateforme minimale sur le budget.

    "Je lui ai répondu (à Gabriel Attal) que nous n’étions pas favorables à l’idée d’une plateforme même minimale parce que l’objectif, c’est d’abord le débat", a-t-il justifié.

    Les dirigeants socialistes ont rendez-vous avec Sébastien Lecornu, une rencontre pendant laquelle ils voudront "vérifier" que la suspension de la réforme des retraites, qui serait "un geste important et une avancée pour les salariés", n’est pas "un écran de fumée".

    Si la gauche était appelée au gouvernement, elle pourrait cependant "accepter le maintien" de Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères et Sébastien Lecornu aux Armées car "c’est un domaine partagé avec le chef de l’État", a-t-il reconnu.

     

  • "Il faut une capacité à avancer", plaide Sébastien Lecornu

    Concernant la Nouvelle-Calédonie, "la situation politique nous empêche de débuter les débats et l'adoption des textes" préparés. 

    "La situation au Proche-Orient, en Ukraine, la question sécurité et l'image de la France à l'étranger" sont aussi des préoccupations du Premier ministre démissionnaire. 

  • "Il nous faut sortir de cette situation", assure Sébastien Lecornu

    "Cette volonté d'avoir un budget exige à chacun d'être responsable. Je recevrai l'ensemble des forces de gauche républicaine pour voir quelles concessions elles attendent et ce qu'elles sont prêtes à faire", dit le Premier ministre démissionnaire. 

    Il annonce par ailleurs la suspension des trois mois d'indemnités des ministres éphémères, qui devaient être rémunéré à hauteur de 28.000 euros. "On ne peut vouloir faire des économies si on ne maintient pas une règle d'examplarité", souligne-t-il.

  • Sébastien Lecornu s'exprime en direct, avant de rencontrer le PS

    "Ce soir, je me rendrai à l'Elysée pour remettre au Président une ligne de solutions.J’ai de bonnes raisons de vous dire que parmi les bonnes nouvelles, l’ensemble des consultations que j’ai pu avoir avec la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Braun-Pivet, et avec le président du Sénat, Gérard Larcher, avec l’ensemble des formations politiques de l’UDI, de LIOT, des Républicains, de Place publique, du MoDem, d’Horizon, de Renaissance et d’autres, qu’il y a une volonté d’avoir pour la France un budget avant le 31 décembre de cette année. Ce budget éloigne les perspectives d'une dissolution. Il y a une énorme vigilance des formations politiques pour dire attention aux conséquences économiques, sociales, et en matière d'emploi", déclare-t-il.

    "La réduction de notre déficit est une clé pour la crédibilité de la France à l'étranger", rappelle-t-il. "La cible de déficit public doit être tenu en-dessous de 5%."

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    La crise politique s'enlise en France, des tractations sont toujours en cours entre le Premier ministre démissionnaire et les représentants de partis. 

À propos

Une retraite tactique pour éviter la débâcle. Chargé de mener "d'ultimes négociations" aux airs de mission impossible pour sortir de la crise politique, M. Lecornu a fini par abattre sa carte maîtresse mardi soir, au terme d'une intense journée de tractations.

C'est sa prédécesseure Elisabeth Borne, aujourd'hui ministre démissionnaire de l'Education, qui l'a annoncé au Parisien.

Quel meilleur symbole que celle qui avait fait adopter la très décriée réforme de 2023, pour concéder sa suspension "si c'est la condition de la stabilité du pays".

Presque en même temps, Raphaël Glucksmann se félicitait à la sortie de Matignon que cette revendication qui "était impossible il y a quelques jours, aujourd'hui devien(ne) possible".

Mais à l'issue de son entretien avec M. Lecornu, le leader social-démocrate du parti Place publique n'était pas en mesure de dire "si ce qu'on nous a proposé dans ce bureau est de nature à éviter la dissolution".

Tout dépend désormais de la réaction du Parti socialiste, dont les dirigeants seront à leur tour reçus à 10H00.

Cueilli à chaud au 20H de France 2 mardi, Olivier Faure s'est contenté de saluer "un réveil positif" bien que "tardif" sur les retraites, tout en soulignant qu'il entendait également "avancer sur toute une série de sujets".

Il sera donc question de fond, mais aussi de casting: le patron du parti à la rose juge en effet que "le temps est venu de passer à la gauche", après avoir essayé en vain "trois Premiers ministres de droite successifs".

Une exigence partagée avec les Ecologistes, qui suivront à 12H15, et les communistes, également conviés - à un horaire non précisé.

- Quelques heures pour trancher -

Mais l'idée hérisse la droite, à commencer par le président des Républicains, Bruno Retailleau, qui ne retournera "certainement pas dans un gouvernement dirigé par un homme de gauche", ni d'ailleurs "par un macroniste" et réclame un chef d'équipe "qui ne soit pas proche" du chef de l'Etat.

Visé par cet oukaze, Sébastien Lecornu a répliqué en faisant savoir au chef des députés LR, Laurent Wauquiez, que sans "logique d'entente" entre leurs camps, le choix se réduirait à un Premier ministre de gauche ou une nouvelle dissolution.

Cette dernière option est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l'invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. En pré-campagne, la patronne du parti à la flamme Marine Le Pen s'affichera loin des tractations parisiennes, au Sommet de l'élevage de Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme).

Pas de rendez-vous non plus pour La France insoumise, qui estime avoir mieux à faire à l'Assemblée nationale, où sa motion de destitution d'Emmanuel Macron sera soumise au nouveau bureau de l'institution. Une première étape dite de "recevabilité" qui devrait être franchie grâce à l'abstention du RN.

Manière de faire encore monter la pression sur le chef de l'Etat, lâché par certains de ses alliés comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe qui l'appelle carrément à démissionner de manière "ordonnée" et "digne" d'ici quelques mois, "une fois le budget adopté".

Sans aller aussi loin, son successeur Gabriel Attal a critiqué "une forme d'acharnement à vouloir garder la main", de la part de ce président dont il "ne comprend plus les décisions".

Seul à pouvoir dénouer la crise qu'il incarne, M. Macron n'a plus que quelques heures pour trancher. M. Lecornu lui "fera état du résultat de ses consultations", indique-t-on au Palais. Ensuite, le président de la République "prendra ses responsabilités" et "parlera pour annoncer ses décisions". Cette fois, l'échec n'est plus permis.

AFP

 

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Retraite SPL estival
Retraite SPL estival
58 minutes

Ceux qui douvent partir a la retraite et ne plus faire de politique : Macron, Lecornu Selly de st benoit.