La Réunion, une île volcanique ceinturée d'eau salée, que l'on se croirait "dan' in’ ti paradi" avec ses rochers aux sculptures dessinées par le vent, ses montagnes, ses plages et son volcan. Cependant, l'île peut devenir bien vite un enfer, si le déficit pluviométrique continue à se manifester et que des réponses ne soient pas apportées. (Photo photo RB/www.imazpress.com)
Vague de chaleur, feux de forêts, violence des intempéries et inondations, pénuries d'eau...autant d'éléments qui commencent sérieusement à nous effrayer.
Chacun aura pris conscience de la nécessité d'agir ensemble, sur tous les fronts, sans exclusive et sans tabous, me disait un gramoune.
Cependant, il nous faut dès à présent revoir nos usages et nos habitudes, mais pas que. À ce sujet, l'anticipation s'impose plus que jamais avant qu'il ne soit trop tard.
Bien sûr, qu’il faut consolider nos captages, d’en faire des nouveaux ainsi que d'autres forages, d’économiser l’eau, de supprimer les très nombreuses fuites de nos canalisations, un plan de modernisation des réseaux, planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique, changer notre manière de consommer l’eau en adoptant les bonnes pratiques...C’est ainsi, chaque geste compte pour préserver cette ressource indispensable à la vie. Mais est-ce suffisant ?
- Des solutions innovantes et efficaces existent -
Dans ces conditions, que nous devons inévitablement engager une réflexion globale lors des “assises de l’eau”, au menu de la visite du Ministre délégué des Outre-Mer, Philippe Vigier prochainement.
Cela va de soi, que nous attendons des réponses soient apportées et qu’elles doivent être forcément à la hauteur des enjeux. Et, qu’il nous soit aussi permis de faire émerger des solutions innovantes et concrètes au vu d'une situation qui risque de s'aggraver, et que ce courrier lambda puisse nourrir aussi cette réflexion.
A la lumière de ces éléments, trois idées qui peuvent paraître "incongrues", mais les technologies existent depuis des décennies, malgré que les impacts d’écosystèmes marins puissent faire débat. Il y a le recyclage des eaux usées pour l’irrigation, il y a aussi l’ensemencer les nuages pour faire tomber la pluie. Et il y a surtout le dessalement de l'eau de mer à travers des usines (référence aux Îles Bretonnes, Corse et d’autres départements de France).
Puisque nous sommes entourés de l'océan, des unités dessalement me paraissent comme l’une des meilleures solutions, pour la Réunion ainsi que Mayotte surnommée l'Île aux parfums.
Bien que, les besoins dans l’immédiat ne se sont pas encore faits ressentir à la Réunion. Cependant, les constats sont là, suite au déficit pluviométrique qui se traduit par un assèchement des sols en surface mais aussi des nappes phréatiques. Qui nous indique qu’il va falloir réfléchir rapidement sur l’installation des usines de dessalement, pour garantir à la population l’eau potable demain ou d’autres solutions.
De plus, les demandes d’eau sont toujours en augmentation et la sécheresse serait prédictible, cet ensemble va devenir un problème crucial. Ce qui implique déjà une réponse à long terme obligatoire plutôt qu'à court terme.
Évidemment, que les décisions politiques vont jouer un rôle déterminant dans la gestion du futur risque de pénurie d’eau. Car il faut bâtir un budget, pour des lourds investissements dans des unités de désalinations dont l’État doit jouer son rôle, mais aussi pour leurs fonctionnements. Pour autant qu'on le sache “ la France n’abandonne jamais ses enfants” ! N'est-ce pas ?
Alors, l’usine de dessalement de l’eau de mer qui a fait ces preuves depuis 1951, serait-elle un moyen efficace pour lutter contre la pénurie d’eau potable qui s’annonce ? La réponse est dans la main de l’État, de nos dirigeant(e)s politiques et des intercommulalités.
Jean Claude Comorassamy
En Corse on attribue un montant de la continuité territoriale a envié plus d'un. Des usines de dessalement d'après l'article, personne ne parle du COÛT et combien ça a coûté...A la Réunion dès que quelqu'un annonce un projet, de suite on vient dire que ça va coûter de l'argent. La route des Tamarins et la RNL ont coûté des milliards....l'alimentation en eau potable n'est-elle une priorité ?
Attention de ne pas devider l'océan ! Notre Océan indien doit être protégé contre toutes utilisations abusives ! La rénovation des canalisations coûtent aussi de l'argent, soyons sérieux, halte aux gaspillages !
Je suis d'accord avec Dom
Utiliser l'énergie solaire c'est affaiblir notre soleil et Utiliser l'eau de mer risque de diminuer le volume de l'océan dont il faut être sérieux. Imaginez que l'eau pard de volume !!!!
A Dom, boire l'eau mer sans dessalement ça ne coûtera pas un sou ? Ou bien du vin avec modération....🍷
Et si la presse faisait un dossier sur la diminution de "l'or blanc " et ces conséquences à la Réunion ? Déjà 7 communes restreignent la consommation d'eau. Colloques, assises, congrès, conférences séminaires...une manière pour occuper la galerie. Cette tribune me semble être une bonne réflexion....Elle propose des actions....
Soyez sérieux....Despacement, coup de l'énergie + rejets en mer....
Dans le passé, l'usine sucrière de Stella pompait l'eau de mer de la Pointe au Sel pour la remonter à l'usine qui servait à refroidir les machines et stockée dans un grand bassin appelé "bassin forgeran". Comme quoi l'eau de mer était déjà utilisée dans les années 60. L'eau de mer sert aujourd'hui à faire du sel. Pourquoi ne pas l'utiliser pour faire de l'eau potable ? Que l'état met les moyens nécessaires....Une très bonne suggestion.
A la lecture de cette tribune, ce monsieur vient mettre ici, l'État, nos politiciens et les intercommunalités qui ont la compétence de l'eau et assainissement au pied du mur. Un article qui est riche en profondeur qui fait un constat et pose la problématique et propose des réponses concrètes, qu'on soit d'accord ou pas. A nos élus de prendre de la graine. Et si "l'État et nos élus abandonnaient ses enfants"? J'espère que députés s'inspirent de cette réflexion pour proposer des solutions futures. MERSI ZOT TOUT.