Face aux incertitudes budgétaires du Projet de Loi de Finances (PLF) et du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), le gouvernement a choisi de jouer une fois de plus à nous faire peur. Stratégie de diversion pour que les mesures régressives imposées, soient reléguées au second plan.
Aujourd'hui, le vieil adage chinois semble plus que jamais d'actualité. Alors ne soyons pas les idiots qui s'apprêttent à absorber n'importe quel message que les politiques nous communiquent avec ce mot "guerre", pour nous faire avaler en douce et sans secousse la pilule très amère qui est prescrite pour les personnes à risques et plus fragiles, les personnes âgées et handicapées, les malades atteint de maladies chroniques, les plus démunis, les retraités ...mais aussi pour les actifs.
Ce simple mot "guerre" résume à lui seul l'échec de ce gouvernement, qui a démarré depuis 2017, qui s'achevera avec un Projet de Loi de Finances (PLF) et du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS). Un mot maintes fois utilisé, galvaudé très exagéré pour nous faire oublier la crise d'austérité qui se profile à l'horizon proche.
Combien de fois le gouvernement avait déclaré la "guerre" à la drogue, à l’alcoolisme, au chômage, au gaspillage, à l'emploi, à la fraude, à la corruption, au racisme; au Covid, guerre commerciale, à la pauvreté, au terrorisme, dernièrement guerre aux narcotrafics et à présent la guerre avec la Russie au lieu de parler de paix !
- La France doit "accepter de perdre ses enfants -
C'est ainsi que le mot "guerre", que le chef des armées persuadé d'être investi d'une mission a versé dans son discours lors du Congrès des maires de France ce mardi, qui a estimé que les citoyens français devaient « accepter de perdre (leurs) enfants » et prêcher ses "visions militaristes" qui se profilent.
Une aubaine pour que le président et le gouvernement décrètent "l'économie de guerre" pour justifier les futures restrictions économiques et sociales, les règles austéritaires qui promettent sang et larme pour les plus faibles.
Alors que l'argent manque aux services publics, à l’éducation, la santé et aux hôpitaux, la justice ou la jeunesse, au délire guerrier des milliards sont trouvés. Nous sommes en guerre, donc nous devons renoncer à tout, d'abord à la vie de nos enfants et d'assumer les conséquences de ce budget 2026.
Dès lors, la meilleure réponse à cette déclaration de guerre reste me semble-t-il la censure. Alors que les Etats-Unis travaillent sur un nouvel accord de paix entre l'Ukraine et la Russie, en France nos dirigeants se penchent plus sur un plan de guerre d'économie en trompe-œil. Et ce seront les plus faibles qui paieront de leur vie cette l'ardoise.
Jean Claude Comorassamy

Prochaine dissolution ce général pourra s'administrer le poste de ministre des armées !
Bonjour, je pense que la vraie guerre c'est celle des municipales de mars 2026. À chaque jour des nouveaux candidats se prêtent à cette guerre qui doit rapporter gros.
Que nos dirigeants politiques soient au premier rang avec leurs enfants. En baisse de cote de popularité dans cette politique d'austérité, le Président cherche une virginité auprès de la population. Accepter ces sacrifices dit-on, les plus fragiles mouront plus vite et il y aura des ec économies de gagner. Super analyse.