Ce lundi 23 octobre, quatorze députés et sénateurs se sont réunis en “Commission Mixte Paritaire” pour s’accorder sur une version définitive du texte de loi “plein-emploi” qui réforme notamment le fonctionnement du RSA. (Photo photo RB/www.imazpress.com)
En consacrant l’imposition d’au moins quinze heures d’activité hebdomadaire, les nouveaux critères d’attribution du RSA font peser un lourd risque sur despopulations déjà en situation de grande précarité.
Pire, ce projet de loi confie aux départements la responsabilité de préciser ces critères d’attribution. Cela va nécessairement entraîner des disparités et des inégalités de traitement entre les départements.
Cette nouvelle loi comporte donc une dimension profondément inégalitaire puisque les conditions varieront entre les territoires, en fonction de multiples critères, dont la couleur politique du département, les offres de formation disponibles, etc.
A La Réunion, avec 36% de la population sous le seuil national de la pauvreté, et un taux de chômage de près de 18%, nous ne pouvons accepter un projet de loi qui renforcera le contrôle des chômeurs et conduira inévitablement à une aggravation de la précarité et de la pauvreté.
Le gouvernement na pwin in ot travay pou fé ke punir sak lé san emploi ?
Le PLR dénonce ce projet de loi qui constitue une attaque sans précédent à l’égard des plus démunis.
Le PLR s’engagera pleinement pour qu’à La Réunion, aucune suspension du RSA ne soit possible si les allocataires n’accomplissent pas ces 15h d’activités hebdomadaires.
Pour La Réunion