Tribune libre de Place publique Réunion

Non au sabotage des droits des femmes !

  • Publié le 21 septembre 2023 à 12:20
violence conjugale

Ce mercredi 20 septembre le mouvement Place publique, qui a fait de l'urgence féministe un de ses cinq piliers, a lancé une pétition qui a recueilli plus de 50.000 signatures en quelques heures (Photo d'illustration : www.imazpress.com)

Porté à la connaissance de ses élus européens, Aurore lalucq et Raphaël Glucksmann, le droit européen s'apprête à inscrire une définition minorée du viol.

100.000 viols sont enregistrés par an en Europe

Bien que la définition du viol autour du consentement soit dans la Convention d’Istanbul signée par la France, ce n’est pas là cas dans le droit français. Dans notre législation, il faut prouver la violence, la contrainte, la menace ou la surprise (Art 222-23 à 222-26-2 du Code Pénal) pour qualifier le viol.

Actuellement, 12 pays européens fondent leur définition du viol sur le consentement, la où la France le caractérise sur la violence et la contrainte.
Du fait, de sa législation moins protectrice que d’autres pays européens, la France met un point de blocage à l'avancée du droit au Conseil européen (institution qui réunit les chefs d'état des pays membres de l'union européenne).

De nombreuses associations comme NousToutes et NousToutes974 ont déjà partagé la pétition sur leurs réseaux sociaux. 

C'est avec l'espoir d'une forte mobilisation citoyenne que notre mouvement souhaite faire entendre la voix des milliers de victimes de viol et faire progresser les lois de protection des droits des femmes européennes.

Lien vers la pétition:
https://droitsdesfemmes.place-publique.eu/

Christophe Estève
Secrétaire régional de Place publique Réunion

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