Ils sont trois hommes, venus directement de Chine à l'île de la Réunion. Ce sont des membres des familles des victimes du vol MH 370, dont un flaperon a été retrouvé sur les rivages de Champ Borne à Saint-André, en août dernier. Ils sont arrivés mardi 27 octobre 2015, avant de rencontrer Johny Bègue l'employé communal à l'origine de la découverte. Jeudi 28 octobre, ils seront reçus par le maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé (Photo Yannick Pitou/RTL Réunion)
Ils ont perdu un père, une mère et une épouse dans la disparition du vol MH 370 qui reste encore inexpliqué, malgré la découverte d’un flaperon issu de l’avion, en août dernier. Et s’ils sont venus aujourd’hui de Pékin, c’est pour tenter d’obtenir des réponses. " On a voulu rencontrer l’homme qui a récupéré le flaperon, lui parler et venir sur place, voir, ressentir, au-delà de ce qu’on nous a dit dans les médias ", explique l’un des membres de la famille d’une des victimes.
Johny Bègue, l’employé de Saint-André, qui a découvert le morceau d’aile, est lui aussi ravi de cette rencontre : "Ils sont venus me voir, ils m’ont posé beaucoup de questions et j’en suis très content", dit-il. "Même si aujourd’hui, on n’a pas plus d’informations, cette démarche est importante pour nous", rappelle l’un des membres. PLus d'un an et demi après le crash du vol MH 370, La Réunion reste le seul endroit au monde à être lié à la disparition de cet avion.
Pour rappel, le débris d’avion avait été retrouvé au début du mois d’août sur le littoral de Saint-André, au niveau de Champ-Borne. Après avoir été analysé le mercredi 5 août 2015 par le laboratoire de la direction générale de l'armement à Toulouse, il n’y avait plus de doute que le flaperon provenait du MH370. C'est la première fois depuis mars 2014 et la disparition de l'appareil de la Malaysia Airlines qu'une pièce du Boeing 777 est retrouvée.
Jean-Paul Virapoullé, le maire de Saint-André, qui doit recevoir les membres des familles des victimes jeudi 28 octobre 2015, a d’ailleurs annoncé qu’il souhaiterait " construire un monument de la douleur et du souvenir ", pour apaiser les familles, et aini céer un trait d’union entre La Réunion et l’Asie. Jean-Paul Virapoullé a expliqué ne pas être en mesure de leur apporter plus d’informations sur l’enquête mais que le projet du monument sera longuement évoqué. L’accueil des trois membres des familles des victimes a été rendu possible grâce à l’Ile de La Réunion Tourisme et la ville de Saint-André.
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