Le bruit des avions augmenterait les risques de maladies cardio-vasculaires

Du danger de vivre à côté d'un aéroport

  • Publié le 22 octobre 2013 à 05:00
Jeudi 12 novembre 2009 - Décollage de l'Airbus A380 de l'aéroport Roland Garros

A Saint-Denis, à Sainte-Marie, les avions font partie du paysage. Regarder passer les longs courriers est même presque devenu une attraction. Mais pour les habitations situées à proximité du tarmac de Roland-Garros, ce va-et-vient aérien est bien moins réjouissant. D'après deux récentes études anglo-saxonnes, vivre à côté d'un aéroport augmenterait ainsi le risque de maladies cardio-vasculaires.

Ces deux études, publiées au début du mois d’octobre dans le British Medical Journal, s’attardent surtout sur la pollution sonore générée par les aéroports.

Dans une première étude anglaise, les travaux des chercheurs ont porté sur une population de 3,6 millions d’individus résidant à proximité de l’aéroport de London Heathrow, l’un des plus fréquentés au monde. Le résultat est une corrélation forte entre la proportion d’admission pour des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des maladies coronariennes et des maladies cardio-vasculaires et la distance séparant l’aéroport du lieu de résidence des malades.

Les habitants des zones exposées à de hauts niveaux de bruit (plus de 63 décibels) situées sous les trajectoires d'atterrissage et de décollage auraient ainsi des risques de maladies cardio-vasculaires de 14 à 24 % plus élevés que ceux vivant dans les zones non exposées.

Ces résultats sont confortés par une deuxième étude, américaine, qui a été menée autour de 89 aéroports des Etats-Unis, sur 6 millions de personnes âgées de plus de 65 ans. Elle a permis de constater que le nombre d’hospitalisations liées à des problèmes cardio-vasculaires augmentait de 3,5 % à chaque fois que le niveau sonore s’accroît de 10 décibels.

Stress, problèmes de sommeil, hausse de la tension artérielle... les nuisances sonores provoquées par les avions et les aéroports ne sont pas une découverte. Mais c’est la première fois que des études établissent un lien direct avec le nombre d’hospitalisations et de décès.

www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
TEGO
TEGO
12 ans

Jamais kontan , les journaleux se complaisent dans les ragots ( la di la fé )