Le jeune randonneur qui s'est tué au volcan le mercredi 27 août 2003 était âgé de 22 ans et était étudiant. Le malheureux est tombé dans une fissure où la température s'élevait à 260 degrés
La victime "est probablement décédé quelques minutes après être tombée" a estimé le préfet Gonthier Friederici, dans la conférence de presse qu'il a tenu jeudi 28 août en compagnie du procureur de la République, du colonel de la gendarmerie et du colonel des pompiers.Selon les témoins présents sur place lors du drame - l'enclos a été rouvert au public mardi matin -, le jeune homme a voulu se rapprocher au plus près l'éruption pour faire des photos. Vers 20 heures 30, il est monté sur le cône qui s'est récemment formé au niveau du cratère Kapor. La croûte de lave à peine refroidie a cédé sous son poids. Le malheureux a fait une chute de 6 ou 7 mètres dans une faille rocheuse à l'intérieur de laquelle la température a par la suite été mesurée à 260°.
Des témoins ont essayé en vain de lui venir en aide. Ils ont pu discuter avec le jeune homme. Il leur a dit qu'il faisait très chaud dans la crevasse. Les secours ont été alertés par un stagiaire de l'observatoire volcanologique.
Transport en hélicoptère impossible
La nuit rendant impossible tout transport en hélicoptère, c'est en en voiture puis à pied que les pompiers, une équipe du SMUR de Saint-Pierre et des hommes du Peloton de gendarmerie de haute montagne se sont rendus sur les lieux du drame.
Malgré tous leurs efforts, ils ne sont pas parvenus à le sauver. La chaleur importante et les émanations de gaz toxiques ont lourdement compliqué la tâche des sauveteurs Le corps calciné du jeune homme a été retiré de la fissure au petit matin jeudi après 5 heures d'efforts.
L'enquête ouverte par le Parquet devra déterminer si la victime se trouvait au-delà de la zone d'observation délimitée par l'ONF et les gendarmes ou si ce dispositif de sécurité était insuffisant.
Dans sa conférence de presse, le préfet a précisé qu'en cas de nouvelle éruption, ce drame n'empêchera pas l'ouverture de l'enclos au public dans les limites de la réglementation en matière de sécurité. "Il n'est pas dans notre esprit de priver les Réunionnais de leur volcan" disait-il en substance. Hormis la disparition d'un randonneur en 2000 jamais retrouvé à ce jour, il s'agit du premier accident de ce type sur le site du volcan.
En parallèle de ce drame, l'éruption s'est brusquement arrêtée mercredi soir vers 22 heures. Elle avait commencé dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 août.
cc mes petits crumble a la compote
Il y avait eu 2 morts en 1972, morts de froids et d'épuisement.
C'est vraiment dommage que des volcans brise des destins mais bon c'est la vie :'(
Pas de chance ppur les victimes