Une vingtaine d'employés de la CGEA Onyx, compagnie de ramassage d'ordures ménagères, sont en grève depuis le vendredi 18 juin 2004. Le conflit a commencé La riposte de la direction a été immédiate. Une procédure de licenciement a été enclenchée. Le conflit a pour origine des bons d'achat qui n'auraient pas été attribués pour la fête des pères
Pour protester contre cette non attribution, vendredi matin, trois employés grévistes ont bloqué les issues menant à la CGEA Onyx du Port. Qualifiant cette action d'entrave au bon fonctionnement de l'organisation du travail, la direction a lancé à leur encontre une procédure de licenciement. "Ils sont convoqués par la direction le 24 juin pour s'expliquer" déclare Régis Maurel, le directeur des ressources humaines de la CGEA Onyx.La CFDT, syndicat représentant les grévistes réclame à présent la levée des sanctions à l'encontre de ces trois employés, "l'arrêt de toutes les discriminations syndicales, des dysfonctionnements dans l'organisation du travail et du favoritisme".
Le sujet initial de la discorde porte donc sur un bon d'achat de 50 euros auquel ces employés n'auraient pas eu droit pour la fête des pères. Jean-Jacques Cadet, l'un des grévistes, explique que les employés du Port ont été lésés comparativement à ceux des antennes de Saint-André, Saint-Paul et Saint-Louis.
Selon lui, le responsable de cette situation est le délégué d'une autre organisation syndicale chargé de gérer le comité d'entreprise. "Nous avons bossé toute l'année et nous n'avons même pas droit à un cadeau. Où passe notre argent?" se demande Jean-Jacques Cadet.
Pour l'heure, la grève est maintenue. La direction de la CGEA Onyx a toutefois pris des dispositions pour que le ramassage des ordures soit effectué.
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