La CGTR a annoncé ce jeudi 31 mars 2005 qu'elle rejetait le traité de Constitution européenne. Elle appelle les salariés à voter non au référendum.
Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, indique que selon la confédération, le traité de constitution européenne "est lourd de dangers pour un développement économique et social durable. Il porte en lui des menaces contre la démocratie et l'égalité sociale". Il ajoute que ce traité "casse les services publics, l'emploi, les salaires et les acquis sociaux des travailleurs". Les travailleurs sont confrontés au démantèlement des retraites et de systèmes de protection sociale, à la remise en cause de la durée légale du travail et à la privatisation des services publics.Pour Ivan Hoareau, le traité n'apporte pas de réponses satisfaisantes tant les mesures annoncées restent "floues". Il fait état de grosses inquiétudes sur la réforme de l'OCM Sucre et le prix du sucre, l'octroi de mer, la continuité territoriale ainsi que le rattrapage des retards structurels.
Le secrétaire général de la CGTR ajoute que le traité est dans la logique des textes précédents et amplifiera "la construction néolibérale si préjudiciable aux salariés". Il demande donc aux salariés à combattre cette Europe néolibérale.
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