Statu quo à la STAR (société de transports et d'assainissement de La Réunion). Les négociations de ce mercredi 10 avril 2013 entre la direction et les salariés grévistes n'ont pas avancé. Chacun reste campé sur ses positions. Pour rappel, les grévistes réclament une revalorisation salariale de 4,5% quand la direction propose une augmentation de 2,5% à laquelle s'ajoute une prime de 150 euros et une prime d'intéressement.
"Mercredi, on a eu deux réunions. Rien n’a bougé", indique Gervais Dobaria, délégué syndical CGTR à la STAR. "Nous restons mobilisés, et nous sommes ouverts au dialogue, mais les négociations ne donnent rien. Le directeur nous a dit qu’il n’ira pas plus loin que ce qu’il a proposé et que c’est à nous de faire des efforts, mais on en fait déjà beaucoup", ajoute-t-il. "A un moment donné, il faudra saisir l’inspection du travail, faire appel à un médiateur pour trouver une solution", dit-il.
Après avoir été contraints de libérer le centre d’enfouissement de Sainte-Suzanne, les grévistes se sont rassemblés devant le siège de la société à la Mare. Des piquets de grève sont également installé devant les parcs autos du Port, et sur les autres de la STAR à Saint-Louis, Saint-Leu et Saint-Paul.
Quant à la collecte des déchets, elle reste perturbée sur Sainte-Suzanne et Sainte-Marie. En effet, si le site d’enfouissement a été rouvert, la plupart des salariés de la STAR sont toujours en grève, et la société n’a pas suffisamment d’effectifs pour conduire les camions de ramassage. Ce mercredi, un seul véhicule était en service.
En attendant une sortie de crise à la STAR, pour collecter les déchets, la Cinor (communauté intercommunale du Nord de La Réunion) a fait appel à la société Nicollin, qui assure ainsi le ramassage des ordures ménagères à Saint-Denis, à Sainte-Suzanne et Sainte-Marie. Pour la Cinor, l’objectif est de permettre un retour à la normale d’ici vendredi soir.
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