Interpellée dimanche 17 août 2025 à l’aéroport Roland Garros, Doriane L., 28 ans, s’apprêtait à embarquer avec 83.000 euros en liquide dissimulés dans ses bagages à main et en soute. Déjà condamnée pour trafic de stupéfiants, elle a été placée en détention provisoire. Son procès, prévu en comparution immédiate, a été renvoyé au 22 septembre le temps qu'elle prépare sa défense (Photo RB/www.imazpress.com)
Dimanche 17 août 2025, une femme de 28 ans, Doriane L., a été interpellée à l’aéroport Roland Garros alors qu’elle s’apprêtait à quitter La Réunion. Elle transportait une somme particulièrement importante : 83.000 euros en espèces, dissimulés dans son sac à main et dans une valise. Les billets étaient conditionnés par paquets de 4.000 euros, scotchés et soigneusement rangés dans une ceinture cellophanée.
Après avoir été placée en retenue douanière, elle a été entendue au commissariat de Malartic, à Saint-Denis, puis placée en détention provisoire dès le mardi 19 août après un débat devant le juge des libertés et de la détention.
- Déjà condamnée pour des faits similaires -
La trentenaire n’en est pas à sa première affaire. En janvier 2023, elle avait déjà été condamnée à six mois d’emprisonnement dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour détention et transport de stupéfiants en région parisienne. La récidive est donc retenue dans ce nouveau dossier.
Doriane L. explique avoir été mandatée pour rapatrier l’argent dans l'hexagone contre rémunération. Selon le parquet, ses nombreux allers-retours à La Réunion, pour de très courts séjours de deux ou trois jours, renforcent les soupçons d’un lien avec un trafic.
- Une enquête élargie et un procès reporté –
Sans emploi depuis huit mois, vivant chez sa mère et sans ressources dans l'hexagone, la jeune femme a demandé un délai pour préparer sa défense. Elle devait initialement comparaître devant le tribunal correctionnel ce mercredi 20 août 2025 en comparution immédiate. Son procès a finalement été renvoyé au 22 septembre 2025, le temps que la prévenue prépare sa défense.
Le parquet a requis son placement en détention en attendant l’audience, invoquant le risque de concertation avec des complices potentiels. Une enquête préliminaire est en effet ouverte afin d’identifier ses contacts et de déterminer l’origine de cette somme colossale, soupçonnée d’être liée à un trafic de stupéfiants.
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