La ville de Saint-Denis et son CCAS ont accueilli de nouveaux entrepreneurs ce vendredi, bénéficiaires du Prêt Social et Solidaire. Un dispositif inédit qui offre à celles et ceux en recherche d’emploi la possibilité de créer leur propre activité grâce à un prêt simple, accessible et solidaire. Nous publions le communiqué de Saint-Denis, ci-dessous : (Photo Ville de Saint-Denis)
Certaines idées ne tiennent parfois qu’à un fil : ouvrir une crêperie, lancer une micro-crèche, développer une activité de gastronomie mauricienne, créer une boutique de vêtements ou encore fabriquer des bijoux artisanaux… Autant de projets rendus possibles cette année grâce au Prêt Social et Solidaire.
Depuis 2021, ce dispositif unique à La Réunion a permis à des personnes en recherche d’emploi, souvent bénéficiaires des minimas sociaux, de donner vie à leurs projets. À Saint-Denis, en quatre ans, près de 90 initiatives ont été accompagnées pour un montant de 212 790 €. Rien qu’en 2025, 14 projets ont déjà été financés pour 35 000 €, dans des secteurs aussi variés que la restauration rapide, l’artisanat, la petite enfance, le transport ou encore l’esthétique. Des initiatives qui prouvent la capacité des Dionysien.ne.s à innover et ntreprendre dans leur ville.
Le dispositif est simple et clair : il propose des prêts à taux zéro compris entre 500 € et 2 500 €, remboursables sur 12 à 24 mois, avec un différé possible jusqu’au 12e mois. Le CCAS, de son côté, accompagne les bénéficiaires, notamment à travers la formation et l’orientation professionnelle.
À travers cette démarche, la Ville affirme une conviction forte : soutenir l’économie locale peut et doit se faire dans un esprit de solidarité, en donnant à chacun.e les moyens de transformer une idée en activité. Et au-delà du soutien financier, le Prêt Social et Solidaire favorise l’engagement personnel, offre professionnelle et facilite l’insertion. une première expérience
"Nous avons fait le pari d’allier le social et l’économie, explique Ericka Bareigts, Maire de Saint-Denis. Et le résultat est là : aucun bénéficiaire n’a manqué à sa parole. Au contraire, ce sont les plus fidèles et les plus rigoureux dans le remboursement. C’est une fierté, et cela prouve que la solidarité peut devenir un moteur économique".
