Retour sur les actualités qui ont marqué la semaine du lundi 7 mars au vendredi 11 avril 2025 : • Lundi 7 mars - L'agriculture et le chikungunya au menu de Manuel Valls ce lundi • Mardi 8 avril - Chikungunya : la réponse de l’État jugée "trop tardive" par des professionnels de santé • Mercredi 9 avril - Lutte contre le chikungunya : l'ARS ne lancera pas de programme Wolbachia à La Réunion • Jeudi 10 avril - Contre le chikungunya : des tisanes oui, mais pas n'importe lesquelles • Vendredi 11 avril - Chikungunya : au coeur des analyses de tests dans le labo de biochimie du CHU Nord (Photo : rb/www.imazpress.com)
• Lundi 7 mars - L'agriculture et le chikungunya au menu de Manuel Valls ce lundi
Après une première journée où aucune annonce n'a été faite, Manuel Valls continue sa visite ce lundi 7 avril 2025. Il doit notamment lancer la campagne vaccinale contre le chikungunya, dans un contexte d'épidémie qui s'accélère. Ce dimanche, le ministre s'est surtout concentré sur les atouts "formidables" de l'île.
Le coup d'envoi officiel de la campagne de vaccination contre le chikungunya a été donné ce lundi 7 avril 2025 par le ministre des Outre-mer en visite à La Réunion depuis ce dimanche. 40.000 doses sont réservées aux plus de 65 ans pressentant des comorbidités. 50.000 doses supplémentaires sont attendues pour la fin avril, a annoncé Manuel Valls. Plus de neuf mois après le premier cas, cette réponse à l'épidémie est qualifiée de tardive par des professionnels de santé et des élus. À l'inverse, l'État et l'Agence régionale de santé (ARS) se vantent d'une réponse plutôt rapide.
Alors que l’île fait face à une recrudescence des cas de chikungunya, la méthode Wolbachia, utilisée avec succès dans plusieurs pays, ne sera pas appliquée à La Réunion, comme le souhaite le sénateur Stéphane Fouassin. En cause : la présence majoritaire du moustique Aedes albopictus, déjà porteur naturel de la bactérie Wolbachia, ce qui rendrait la technique inefficace, selon l’Agence régionale de santé.

200 tubes à tester par jour, les trois quarts positifs… plus de 22.000 cas officiels depuis le début de l'année. Dans les laboratoires, de nombreux malades (mais pas tous) viennent se faire tester pour le chikungunya. Les prélèvements sont analysés et décortiqués par les équipes du laboratoire de biochimie hématologie microbiologie du CHU Nord. De la réception à la détection, plusieurs étapes sont nécessaires. Interrogée par Imaz Press, en immersion dans le labo, Marie-Christine Jaffar, cheffe du service biologie vous explique tout.