Séjour du ministre des Outre-mer

Chikugunya : Manuel Valls annonce l'arrivée de 50.000 nouvelles doses supplémentaires de vaccin

  • Publié le 7 avril 2025 à 16:32
  • Actualisé le 7 avril 2025 à 20:11

Après une première journée où aucune annonce n'a été faite et où il s'est concentré sur les atouts "formidables" de l'île, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a finalement annoncé ce lundi qu'une "aide ponctuelle" sera accordé à la filière canne impactée par le cyclone Garance. Lundi après-midi, il a annoncé l'arrivée de 50.000 nouvelles doses de vaccin "à la fin du mois". Elles s'ajouteront aux 40.000 doses déjà arrivées. Il a aussi lancé la campagne vaccinale contre le virus dans un contexte d'épidémie qui s'accélère. Dans l'après midi, Manuel Valls a visité plusieurs services du CHOR, où sont hospitalisés des patients atteints du Chikungunya. (Photo sly/www.imazpress.com)

  • Manuel Valls au CHOR pour rendre visite à des patients atteints du Chikungunya

    Dans l’après-midi Manuel Valls s’est rendu au CHOR, à Saint-Paul. Il a visité plusieurs services où sont hospitalisés des patients atteints du Chikungunya. 



     

  • La lutte contre les violences intrafamiliales au programme du ministre

    En fin d'après-midi, Manuel Valls s'est rendu à la gare routière de Saint-Denis. Les trois dispositifs innovants de lutte contre les violences intrafamiliales lui ont été présentées notamment par Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis.

    Les dispositifs sont intitulés : Van "Nina et Simon.e.s", "Famn dobout" et "Pack Nouveau Départ"

    Manuel Valls a salué le travail de coordination pour la sensibilisation, la détection, la prévention et le suivi des VIF à La Réunion, qui est le deuxième département de France le plus touché par les violences conjugales. "On peut toujours faire mieux, mais des moyens sont déployés. Sur les quatre brigades de gendarmerie qui vont bientôt arriver, trois seront consacrées aux violences intra-familiales".

    Le ministre des outre-mer a assuré "Quand je réunirai le comité interministériel aux outre-mer sous l'autorité du Premier ministre, parmi certaines politiques publiques, transversales, l'une des grandes priorités sera la lutte contre les VIF, les violences sexuelles, les violences faites aux femmes et aux enfants. C'est à une vraie mobilisation des sociétés ultramarines que j'appellerai, car c'est important".

  • Un fonds exceptionnel de 15 millions d'euros débloqué pour soutenir le monde agricole

    Ce lundi 7 avril 2025 au matin, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a rencontré les acteurs du monde agricole à la préfecture de La Réunion. 

    L'occasion de faire le point sur les mesures d'urgence déjà mises en place après le cyclone Garance et "d'annoncer de nouvelles dispositions pour soutenir efficacement le secteur agricole réunionnais".

    Toutes les mesures à consulter ici

  • Manifeste de la Plateforme réunionnaise pour une Réunion résiliente : la gestion post-Garance

    Le cyclone Garance a mis en évidence les profondes fragilités auxquelles est soumise La Réunion. 

    Ce manifeste a pour objet de proposer une série de solutions issues des réflexions diverses menées par les collectivités qui ont été en première ligne ainsi que par les citoyens engagés qui se sont réunis lors de la Conférence Péï du 26 Mars 2025.

    Lire la suite

  • "La vaccination élargie aux plus de 18 ans avec comorbidités dès réception des doses supplémentaires", annonce l'ARS

    La Haute Autorité de Santé recommande la vaccination pour les personnes de plus de 65 ans avec comorbidité. Ce lundi, lors de la visite de Manuel Valls, le directeur général de l'ARS Réunion, Gérard Coletton, a annoncé que la vaccination sera élargie aux plus de 18 ans avec comorbidité dès réception des 50.000 supplémentaires. "Une population vraiment très large", précise Gérard Coletton :

    En revanche il n'y aura pas de moyens humains supplémentaires. "Nous avons doublé les effectifs de lutte anti-vectorielle. Nous avons 150 équipes sur le terrain tous les jours", assure le directeur général de l'ARS Réunion. "Nous avons déjà dépensé 15 millions d'euros sur le premier trimestre (pour) les équipes (affectées) à la lutte anti-victorielle, les locations de véhicules et les vaccins. Et on va continuer".

    Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls a salué l'engagement de tous les services. "Je rappelle que le préfet a mobilisé 400 PEC sur ce dossier, que les communes sont également mobilisées, comme l'ARS qui, je le rappelle, prend en charge la gratuité des vaccins pour les personnes fragiles".

  • Manuel Valls annonce l'arrivée de 50.000 doses de vaccins supplémentaires

    Ce lundi après-midi, le ministre des Outre-mer s'est rendu à la Pharmacie du Tamarinier à l'Étang-Salé pour le lancement de la campagne de vaccination contre le Chikungunya. L'occasion également d'échanger avec les professionnels de santé.

    Lors de cette séquence, Manuel Valls a annoncé l'arrivée, à la fin du mois d'avril, de 50.000 doses de vaccins supplémentaires, alors que 40.000 doses de IXCHIQ ont déjà été réceptionnées. 

    À 75 ans, Monsieur Boyer a reçu sa dose de vaccin, sous le regard attentif du ministre des Outre-mer :

    Le vaccin est arrivé "dans les délais" a estimé Manuel Valls.

    "Le vrai sujet (…) est la capacité de l'industriel de fabriquer (les doses), je crois que l'on peut dire sans dévoiler de secret qu'il a été mis sous pression pour que ces doses arrivent le plus rapidement possible" a ajouté le ministre. Il a aussi précisé qu'"un second vaccin est en cours d'agrément pour la fin du mois d'avril".

  • La préfecture récapitule les mesures annoncées aux élus par Manuel Valls

    Ce lundi 7 avril 2025, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a rencontré les représentants des collectivités territoriales de l'île.

    L'occasion de "faire le point sur les mesures d'accompagnement mises en place après le passage du cyclone Garance et présenter le "Pacte d'avenir post Garance 2025-2027"".

    Toutes les annonces ici

  • Patick Lebreton, maire de Saint-Joseph et 1er vice-président du Conseil régional, sur les PEC : "le compte n'est pas bon"

    À la sortie de la réunion de travail entre les élus et Manuel Valls, Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph et 1er vice-président du Conseil régional, s'est exprimé au sujet des contrats PEC. "Le ministre travaille avec le préfet et nous a demandé de lui laisser quelques jours", il précise. Il espère qu'après ces quelques jours de travail, le ministre des Outre-mer reverra sa copie. Écoutez.

    Sur le versement des 200 millions d'euros prévus par le plan de soutien inédit aux collectivités locales, Patrick Lebreton explique : "Ce qu'on a demandé c'est que ce ne soit pas comme Belal. La Région mobilise 102 millions sur le plan RESTORE et nous demandons de travailler en complémentarité". Il espère que ce pacte n'est pas un énième plan post-cyclone mais bien une solution pérenne avec un suivi.

  • Cyrille Melchior, président du Département : "mieux prendre en compte les risques cycloniques"

    Cyrille Melchior, président du conseil départemental, était pltoto satisfait à l'issue de la rencontre des élus avec Manuel Valls.

    "Nous avons eu une réunion constructive. Nous avons rappelé les difficultés que nous rencontrons, notamment concernant la baisse des PEC. Nous avons aussi parlé d’un plan stratégique qui doit permettre a La Réunion de mieux prendre en compte les risques cycloniques". 

    Sur ces sujets, le président de la collectivité départemental souhaite que "l’accompagnement de l’Etat soit inscrit dans le marbre" Regardez

    Par ailleurs, Cyrille Melchior a affirmé "nous sommes en train de mettre en place les premières aides pour les agriculteurs (sinistrés par Garance) dont les dossiers sont complets"

     

  • Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, "les PEC sont nécessaires"

    La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, a parlé d'"une grosse réunion" à l'issue de la recontre entre les élus et Manuel Valls.

    Elle a notamemnt insisté sur l'avenir des contrats PEC. "Le ministre se bat" pour ces contrats "nécessaire pour les gens et les services publics"a-t-elle indiqué. Regardez

     

  • Un mois après Garance, Manuel Valls fait le point

    Poursuivant sa visite, Manuel Valls poursuit sa visite ministérielle de nouveau à la préfecture pour évoquer le plan post-Garance. Sont présents, les maires de La Réunion, les collectivités locales ainsi que des parlementaires.

    L'enjeu, parler de Garance, alors que le 28 février 2025, le cyclone Garance frappait La Réunion, causant près de 250 millions d'euros de dégâts. Le passage du météore a entraîné d'importants dégâts sur les habitations, notamment les locataires du parc social.

    "Sur les 84.000 logements sociaux du territoire, une centaine a subi des dégâts nécessitant un relogement urgent", a annoncé l'Association régionale des maîtres d'ouvrage sociaux et aménageurs de l'océan Indien, qui regroupe les sept promoteurs sociaux de La Réunion.

    La majorité se trouve à Saint-Benoît, commune de la côte est de l'île qui a le plus souffert du passage du cyclone.

    L'état de catastrophe naturelle a été reconnu dans les 24 communes de La Réunion, principalement pour des inondations et des vents forts.

    Lire aussi - Etat de catastrophe naturelle : les vents cycloniques de Garance reconnus pour dix communes supplémentaires

  • Le ministre des Outre-mer en visite au village by CA

    Après une rencontre avec le secteur agricole, Manuel Valls s'est rendu dans le secteur de la Technopôle à Saint-Denis pour échanger sur l'écosystème et les enjeux de l'innovation à La Réunion.

    Le ministre a pu y retrouver Pierrick Robert, président de la CCIR, Bernard Picardot pour la Chambre des métiers et Didier Fauchard, président du Medef.

    Trois startups lui ont été présentées par la French Tech Réunion. Regardez.

  • Les dossiers d'indemnisation en cours pour les autres filières agricoles

    Concernant les autres filières, "les dossiers d'indemnisation sont en cours dans le cadre classique", précise Olivier Fontaine, président de la Chambre d'agriculture. 

    "Il faut forfaitiser les indemnisations pour être beaucoup plus clair et simple après il y a encore des choses à faire et nous en tant que Chambre d'agriculture on va porter cela", dit-il. Écoutez.

  • Des engagements pour l'agriculture, mais "nous espérons qu'ils seront vraiment mis en oeuvre", déclare Olivier Fontaine

    "Nous attendions aujourd'hui les précisions de la part du ministre suite à ses engagements, notamment les aides dues avant le cyclone et cela c'est acté pour courant avril", déclare Olivier Fontaine, président de la Chambre d'agriculture. "C'est aussi une indemnisation rapide dans les trois mois et cela est d'actualité, tout comme l'aide exceptionnelle pour la filière canne", ajoute-t-il.

    Toutefois, ce que le président de la Chambre Verte espère, c'est que "ces engagements seront vraiment mis en oeuvre car nous n'avons pas cessé qu'il y a urgence d'avoir du soutien de l'État suite à Belal, la sécheresse et Garance".

    Les dégâts du secteur agricoles sont estimés à 163 millions d'euros. Écoutez.

  • Une aide ponctuelle pour la canne à sucre

    Les acteurs de la filère canne étaient plutôt s'atisfaits à l'issue de leur rencontre avec le ministre des Outre-mer en préfecture.

    Manuel Valls a annoncé "une aide ponctuelle correspondant à 40% des besoins chiffrés par l'interprofession" soit "385 euros par hectare et jusqu'à 765 euros par hectare en fonction des dégâts causés par Garance" expose Pierre-Emmanuel Thonon, président du comité interprofessionnel de la canne et du sucre.

    "Aujourd'hui le ministre a tenu ses engagements et apporté son soutien à la filière canne" a-t-il commenté. Manuel Valls, "a laissé la porte ouverte pour abonder cette enveloope" s'est aussi félicité le représentant de la filière.

    Il a reconnu que "le compte n'y est pas" en matière d'indemnisation.

    "Nous sommes plus sur un surcoût (en raison des dégâts dus au cyclone - ndlr)  de 1.100 à 1.900 euros par hectare. Le ministre s'est engagé pour 40% de ce montnt. Nous espérons que le Département pourra complémenter cette mesure et que la ministre de l'agriculture lors de sa venue (à La Réunion - ndlr) pourra elle aussi apporter un soutien supplémentaire pour que l'on puisse passer 2025 tranquillement". Regardez

    Le dispositie d'aide devrait être mis en place d'ici trois mois, selon Pierre-Emmanuel Thonon,

  • "Ce que nous demandons, ce sont des annonces après le passage de Garance", dit Olivier Fontaine

    Interrogé la veille sur la crise agricole, le président de la Chambre d'agriculture rappelait que "l'Etat s'est engagé à nous accompagner". "On a besoin de bonnes nouvelles pour relancer l'agriculture."

    L'inquiétude est grande chez les agriculteurs. Tereos a d'ores et déjà annoncé "que cette année, la campagne sucrière risque d’être la pire vécue". Raison pour laquelle les planteurs attendent de l’Etat des aides.

    Ce à quoi le ministre avait répondu : "on en parlera demain (ce lundi - ndlr)".

  • Manuel Valls à la rencontre des agriculteurs

    Comme convenu, le ministre entame sa deuxième journée par une réunion avec les acteurs du secteur agricole à la préfecture. Sont présents, Olivier Fontaine, président de la Chambre d'agriculture, les représentants des syndicats - Jean-Michel Moutama (CGPER), Dominique Clain (Upna), Pierre-Emmanuel Thonon, président du comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre.

    Mais également Florent Thibaut, directeur agricole de Tereos, Cyrille Melchior, président du Département, Jean-Bernard Maratchia, délégué à l'agriculture.

  • Bonjour La Réunion,

    Nous poursuivons ce lundi 7 avril la visite ministérielle du ministre des Outre-mer Manuel Valls à La Réunion. Après une première journée plutôt aux airs de promenade avec étape à Villèle et à la grotte du peuplement, ce jour il se penche enfin sur l'après-Garance.

    Le ministre débute sa journée par une réunion avec les acteurs du secteur agricole, suivie d'une visite au Village By CA pour discuter des enjeux de l’innovation à La Réunion. 
     
    L'après-midi, à 15 heures, il lancera la campagne de vaccination contre le chikungunya et échangera avec les professionnels de santé. 
     
    La journée se terminera par une présentation de dispositifs innovants de lutte contre les violences intrafamiliales.
     

À propos

"Je m'étais engagé à revenir, à ne rien lâcher, il faut continuer. Mais j'avais besoin d'avoir cette journée importante, pleine de culture", a estimé Manuel Valls, en visite au musée de Villèle. "La visite d'un ministre n'est pas uniquement des annonces, mais il y en aura."

"Ce qu'il faut maintenant c'est moins des annonces que la mise en oeuvre de ce qui a déjà été annoncé. Sans doute, à Paris, on avait pas suffisamment pris la dimension du choc de Garance", a-t-il assuré.

Il a commencé sa visite par une "découverte des enjeux de la biodiversité réunionnaise", suivie d'un pique-nique.
 
L'après-midi, il a visité l'exploitation agricole "La Ferme Auberge chez Ichabe", un moment pour échanger avec les acteurs du secteur agricole. Il était accompagné de Raffaele Fitto, vice-président exécutif de la Commission Européenne.

"J'ai voulu qu'on aborde d'autres aspects de ce formidable territoire. Son espace naturel incroyable, ce qu'est l'agriculture réunionnaise", dit Manuel Valls. "Nous l'avons fait en présence du vice-président de la commission européenne, c'est important car il a déjà pris un certain nombre de décisions pour rendre les aides plus efficaces et plus souples", a-t-il annoncé.

Direction ensuite le musée de Villèle, suivie d’une présentation du projet de rénovation du domaine. Accueilli par des danseuses de maloya, le ministre s'est laissé aller à quelques pas de danse, en compagnie de Cyrille Melchior et du préfet Patrice Latron.
 
 
Il a ensuite visité la grotte du premier peuplement, le cimetière marin et le cimetière des esclaves, avant de se rendre au festival international du film de l'océan Indien.

- Deuxième jour -

Le 7 avril, le ministre tiendra une réunion avec les acteurs du secteur agricole, suivie d'une visite au Village By CA pour discuter des enjeux de l’innovation à La Réunion. 
 
L'après-midi, à 15h, il lancera la campagne de vaccination contre le chikungunya et échangera avec les professionnels de santé. 
 
La journée se terminera par une présentation de dispositifs innovants de lutte contre les violences intrafamiliales.
 
Le 8 avril, la conférence des RUP (Régions Ultra-périphériques) ouvrira ses portes à Saint-Denis. Le ministre prendra part à la session partenariale de la XXIXe Conférence des Présidents des RUP, où il prononcera un discours. En fin de matinée, il quittera La Réunion pour se rendre à Mayotte.

Lire aussi - Manuel Valls attendu à La Réunion ce samedi

- Garance : une facture d'au moins 248 millions d'euros -

Le 28 février 2025, le cyclone Garance frappait La Réunion, causant près de 250 millions d'euros de dégâts. Le passage du météore a entraîné d'importants dégâts sur les habitations, notamment les locataires du parc social.

"Sur les 84.000 logements sociaux du territoire, une centaine a subi des dégâts nécessitant un relogement urgent", a annoncé l'Association régionale des maîtres d'ouvrage sociaux et aménageurs de l'océan Indien, qui regroupe les sept promoteurs sociaux de La Réunion.

La majorité se trouve à Saint-Benoît, commune de la côte est de l'île qui a le plus souffert du passage du cyclone.

L'état de catastrophe naturelle a été reconnu dans les 24 communes de La Réunion, principalement pour des inondations et des vents forts.

Lire aussi - Etat de catastrophe naturelle : les vents cycloniques de Garance reconnus pour dix communes supplémentaires

- Calamité agricole  -

Parmi les secteurs où les dégâts sont particulièrement élevés, l'agriculture dont les pertes sont évaluées à 151,6 millions d'euros selon de premiers bilans dressés par les collectivités locales et les chambres consulaires.

Les cultures végétales sont particulièrement touchées, avec 47 millions d'euros de pertes, notamment les bananeraies (100% des régimes détruits) et les cultures maraîchères (pertes de 70 à 100% selon les espèces).

Le secteur de l'élevage est également durement impacté, accusant 12,2 millions d'euros de pertes, avec près de 129.000 volailles perdues, ainsi que des centaines de bovins, porcs et ruches décimés.

La filière canne à sucre enregistre des pertes estimées à 80 millions d'euros, avec une chute de 40% du tonnage sur le bassin du Gol et 60% sur Bois Rouge.

Lire aussi - Garance : des dégâts à plusieurs centaines de millions d’euros

Le Département a fait le point de situation sur les mesures d’accompagnement votées en séance plénière le 19 mars ainsi que celles déjà engagées.

Lire aussi - Urgence à déclarer l’état de calamité agricole pour La Réunion

- La lutte contre le chikungunya et la campagne de vaccination -

À La Réunion, la première phase de la campagne de vaccination contre le chikungunya débutera le lundi 7 avril 2025. 40.000 premières doses du vaccin IXCHIQ du laboratoire Valneva seront disponibles dans les pharmacies de l’île. 

Lire aussi - Chikungunya : démarrage de la campagne de vaccination à La Réunion dès le 7 avril pour les personnes à risque

Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et sur décision des autorités sanitaires, les personnes âgées de 65 ans et plus présentant des comorbidités pourront bénéficier gratuitement de cette vaccination. Elles pourront se faire vacciner auprès d’un médecin, d’un infirmier ou d’un pharmacien sur prescription médicale.

La vaccination des femmes enceintes avec le vaccin IXCHIQ n’est pas recommandée à ce stade. Par ailleurs, s’agissant d’un vaccin vivant atténué, la vaccination est contre-indiquée chez les personnes immunodéprimées.

Lire aussi - Chikungunya : les pharmaciens autorisés à vacciner la population

Depuis le début de l’année 2025, 20.099 cas de chikungunya ont été signalés. Le nombre de cas hospitalisés pour chikungunya et signalés à Santé publique France à ce jour est de 129 dont 113 pour lesquels le chikungunya était le motif d’admission, soit 88% (pour les 16 autres cas, le diagnostic a été confirmé au cours de l’hospitalisation).

Parmi ces cas, un quart d’entre eux avait moins de 6 mois et près de la moitié (47%) avait plus de 65 ans. Une hospitalisation pour suivi de chikungunya au cours de la grossesse a été signalée chez 25 femmes enceintes et 17 nourrissons de moins de 6 mois ont été hospitalisés pour suivi court sans gravité associée (2 à 3 jours).

À ce jour, 31 cas graves (c’est-à-dire ayant présenté au moins une défaillance d’organe) ont été signalés. Ce sont 17 adultes de plus de 65 ans et 14 nourrissons de moins de 2 mois.

Depuis le début de l’année, deux décès survenus chez des personnes de plus 75 ans ont été classés comme directement liés au chikungunya. Plusieurs décès sont actuellement en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya.

Lire aussi - chikungunya : 5.832 nouveaux cas confirmés, plusieurs décès en cours d’investigation

Lire aussi - Chikungunya : les cas augmentent rapidement, l'inquiétude aussi

Lire aussi - Chikungunya : le plan blanc activé au CHU de La Réunion

- Attendu au tournant pour les contrats PEC -

Le ministre des Outre-mer aura certainement l'occasion d'évoquer la baisse des contrats Parcours emploi compétences (PEC).

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a annoncé ce samedi 5 avril 2025 que le gouvernement prendra en charge 10.000 contrats PEC à hauteur de 50%. En pleine polémique autour de la baisse du nombre de contrats et de leur prise en charge, cette annonce est loin de satisfaire la Région, qui s'est mobilisée pour un rétablissement des anciens crédits.

Ce mercredi, l'appel de l'intersyndicale, des partis politiques, des collectivités et du mouvement associatif plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés devant la préfecture pour réclamer un rétropédalage du gouvernement concernant la baisse drastique des financements des contrats.

Le coup de rabot est important. La préfecture avait déjà annoncé le 31 décembre 2024 une baisse de la prise en charge par l’Etat des financements des Parcours Emploi Compétences (PEC), passant de 60% à 53 %, et la durée de ces contrats de 11 à 10 mois. Finalement, il a été annoncé le 24 mars dernier que cette baisse de participation va descendre à 43,3 % et la durée des contrats ne sera plus que de six mois.

Une situation qui "met en péril un dispositif essentiel pour l’insertion professionnelle et la préservation du territoire réunionnais", déplore la Région Réunion. "C'est un scandale absolu", dénonce Huguette Bello. "On met de l'argent dans la guerre, mais on met pas d'argent dans la santé", lance-t-elle.

Dans un contexte de chômage massif, de grande précarité, de catastrophes naturelles récentes et de crises sanitaires, cette décision "apparaît totalement déconnectée des réalités locales", alerte Cyrille Melchior, président du Département.

Lire aussi - Contrats PEC : manifestation contre la baisse des aides, Huguette Bello claque la porte de la réunion en préfecture

- Agnès Pannier-Runacher à La Réunion le 14 et 15 avril -

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche de France sera elle, selon nos informations, à La Réunion du 14 au 15 avril 2025.

Des visites prévus dans leurs programmes respectifs, au avant-goût de prise de température avant la venue sur l'île du président de la République, Emmanuel Macron, prévue le 21 avril prochain.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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11 Commentaires
Gimi974
Gimi974
2 semaines

Combien de fois faudra-t-il qu'il trahisse pour cesser enfin de lui accorder la moindre crédibilité !? Que le coût dé déplacement de ses incessants voyages soient utilisés à des fins utiles...et non à lui déplier le tapis rouge.

Cyprès
Cyprès
2 semaines

Chikungunya : ah si un moustique piqué la langue de nos responsables incompétents, il n'y aurait plus de blablablablabla...

Nouméa, 25 fév 2025 (AFP) – Les responsables du World Mosquito Program (WMP) ont annoncé mardi la suspension d’un programme de lutte contre la dengue après sept ans d’expérimentation dans l’agglomération de Nouméa, où l’introduction d’une bactérie a drastiquement réduit les risques de transmission.

Lancé en partenariat avec l’Université australienne de Monash, la Ville de Nouméa, l’Institut Pasteur et le gouvernement local, ce programme reposait sur l’inoculation aux moustiques de la bactérie Wolbachia, qui inhibe la transmission de maladies comme la dengue, le Zika ou le chikungunya.

Vingt-quatre millions de moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia ont été relâchés depuis 2018. En se reproduisant, ils ont transmis naturellement la bactérie, empêchant la propagation des virus.

« Ce programme est une grande réussite. Il met en évidence toutes les possibilités qu’offre ce territoire sur des aspects techniques innovants », a salué mardi Nadège Rossi, directrice du WMP en Nouvelle-Calédonie.

https://marine-oceans.com/actualites/nouvelle-caledonie-le-succes-dun-programme-anti-dengue-permet-sa-suspension/

parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
2 semaines

Les macron compatibles péyi sont de sortie pour une poignée d' €uros ...

Mes amis, retenez bien ceci .
Il n’y a ni mauvais herbes, ni mauvais hommes
Il n’y a que de mauvais cultivateurs Victor Hugo

Archangel
Archangel
2 semaines

La venue de Monsieur WALLS à L'Étang-Salé pour le lancement du vaccin CHICK.
Vu le regard du Maire de L'Étang-Salé ! Et surtout MELCHIOR en grand Seigneur de la Droite locale.
Ni aim aou MELCHIOR.

Emma
Emma
2 semaines

Ds quelques temps quelques mois on verra les effets indésirables de ce vaccin ... C'est comme le COVID, pas de test, pas d'étude sur les effets indésirables.. avant quand un vaccin était créé il fallait plusieurs années avant de le valider. Aujourd'hui c'est comme une baguette magique

Dede
Dede
2 semaines

Il est gentil monsieur valls

aurelie
aurelie
2 semaines

*Vaccine toi coco !

taojin
taojin
2 semaines

y a de pognons pour nous
mais l'état ou autres trouvent de l'argent pour l'Ukraine et non pour les sinistrés de cyclone
suis retraité depuis 15 ans pas un euro d'augmentation on a travaillé dur pour avoir une retraite
ceux qui n'ont jamais cotisés touchent un retraite ou pensions de plys de 1000 €
je dirais vive les couillons qui travaillent pour rien avoir a la sortie
mon POV avec le diable

Moi
Moi
2 semaines

Mdr ! Ils pleurent à chaque pluie pcq ils ont soit disant tt perdu. Augmentent les prix mais touchent pléthore d'aides

Changer tout
Changer tout
2 semaines

‐----- BRANCO 2027 -----

Achtung
Achtung
2 semaines

Une aide pour la canne,mais quelle honte.