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[PHOTOS - VIDÉO] Visite ministérielle

Plus d'un mois après Garance, Manuel Valls va à la rencontre d'agriculteurs à Villèle et se lance dans le maloya

  • Publié le 6 avril 2025 à 16:52
  • Actualisé le 6 avril 2025 à 17:01
Manuel Valls en visite à La Réunion

Plus d'un mois après le passage du cyclone sur La Réunion, Manuel Valls, ministre d'État des Outre-mer revient ce dimanche 6 avril 2025 pour une visite de trois jours. L'occasion pour le ministre de faire le point un mois après Garance sur les dégâts causés et l'avancée des dossiers. Mais également d'aborder la crise sanitaire du chikungunya dont la campagne de vaccination sera lancée lundi pour les publics fragiles. Le sujet des contrats PEC risque fort de lui être soumis. Des annonces étaient attendues, elles n'ont pas été faites pour le moment, mais le ministre s'est essayé au maloya (Photo rb/www.imazpress.com)

Au cours de sa visite au musée de Villèle, le minsitre des Outre-mer s'st essayé au maloya. Regardez

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

  • Pas d'annonce avant demain

    "Je m'étais engagé à revenir, à ne rien lâcher, il faut continuer. Mais j'avais besoin d'avoir cette journée importante, pleine de culture", estime le ministre. "La visite d'un ministre n'est pas uniquement des annonces, mais il y en aura."

    "Ce qu'il faut maintenant c'est moins des annonces que la mise en oeuvre de ce qui a déjà été annoncé. Sans doute, à Paris, on avait pas suffisamment pris la dimension du choc de Garance."

  • Un premier jour pour aborder les "autres aspects" de La Réunion

    "J'ai voulu qu'on aborde d'autres aspects de ce formidable territoire. Son espace naturel incroyable, ce qu'est l'agriculture réunionnaise", dit Manuel Valls. "Nous l'avons fait en présence du vice-président de la commission européenne, c'est important car il a déjà pris un certain nombre de décisions pour rendre les aides plus efficaces et plus souples", annonce-t-il.

    "Il y a aussi une priorité à la mémoire et à la culture. Il y a une mémoire douloureuse, il faut que cette mémoire rayonne", estime le ministre, qui indique souhaiter que Villèle devienne un lieu ressemblant au "Mémorial Act" de Guadeloupe.

  • Une demande de restitution de restes d'anciens esclaves formulée

    Comme l'annonçait Parallèle Sud dernièrement, des restes d'esclaves réunionnais ont été retrouvés à Paris. Une association a été créée pour appuyer cette démarche. "Il faut ramener, faire justice à nos ancêtres", estiment les militants.

  • Manuel Valls visite désormais le musée de Villèle, actuellement en rénovation

    Accueilli par des danseuses de maloya, le ministre s'est laissé aller à quelques pas de danse, en compagnie de Cyrille Melchior et du préfet Patrice Latron.

  • Huguette Bello rappelle l'importance de l'agriculture

    "L'agriculture est impactée, de part le monde mais aussi par le cyclone Garance. Le ministre s'en préoccupe, c'est une excellente chose, mais la colère gronde", rappelle la présidente de Région. "C'est plus de 160 millions d'euros de perte. Il y a de quoi s'inquiéter."

    "70% des fruits et légumes sont produits, et la canne à sucre, qui est le pivot de cette agriculture, a besoin d'être considérée. Les crédits européens doivent être gérés par les régions et non les états", estime-t-elle.

    Huguette Bello rappelle la nécessité de rétablir les crédits des PEC, en pleine épidémie de chikungunya.

  • L'exploitation est aussi présentée à un représentant de la commission européenne

     "La canne à sucre, la filière viande, et les fruits et légumes" sont les trois piliers de l'agriculture réunionnaise, rappelle la filière au ministre. A deux jours de la conférence des RUP, Raffaele Fitto, Vice-président exécutif de la Commission Européenne, est aussi présent pour en apprendre plus sur le secteur.

    A la suite de ces présentations, Daniel Moreau, président de l'ADIR, lance à Manuel Valls : "Maintenant, faut bouger votre coco !"

  • Manuel Valls est arrivé sur l'exploitation

    Sur place, les propriétaires détaillent le fonctionnement de leur exploitation. "On se sert de la paille des cannes pour l'alimentation des bovins. Après la récolte, nous utilisons le fumier pour l'étendre dans le champs", raconte l'agriculteur.  "Le modèle agricole est familial chez nous", rappelle Cyrille Melchior, président du Département.

     

  • "Ce que nous demandons, ce sont des annonces après le passage de Garance", dit Olivier Fontaine

    Le président de la Chambre d'agriculture rappelle que "l'Etat s'est engagé à nous accompagner". "On a besoin de bonnes nouvelles pour relancer l'agriculture. C'est peut-être aujourd'hui qu'il va annoncer le dispositif de calamité agricole", avance-t-il. Regardez :

    L'inquiétude est grande chez les agriculteurs. Tereos a d'ores et déjà annoncé "que cette année, la campagne sucrière risque d’être la pire vécue". Raison pour laquelle les planteurs attendent de l’Etat des aides.

  • Manuel Valls attendu dans les hauts de Saint-Paul

    Le ministre est attendu pour une visite de l'exploitation agricole "La Ferme Auberge chez Ichabe", qui produit de la canne, des pitayas, et élève des bovins. 

    Le monde agricole de La Réunion est présent pour évoquer la crise agricole après Belal, dont Olivier Fontaine, président de la Chambre d'agriculture et Florent Thibaut, directeur agricole de Tereos.

    Sont aussi présents la présidente de Région Huguette Bello, les sénatrices Evelyne Corbière, Viviane Mallet et Audrey Bélim, le maire de Saint-Paul Emmanuel Séraphin, ainsi que Pierre-Emmanuel Thonon, président du comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre.

    "On va voir si ce qu'il dit est bon", lance Huguette Bello.

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    Le ministre des Outre-mer est arrivé ce matin à La Réunion, nous suivons sa visite en direct. Restez aves nous.

À propos

Manuel Valls arrivera à 10h30 à l'aéroport de Saint-Denis. Le ministre commencera sa visite par une "découverte des enjeux de la biodiversité réunionnaise", suivie d'un pique-nique.
 
L'après-midi, à 15h, il visitera l'exploitation agricole "La Ferme Auberge chez Ichabe", un moment pour échanger avec les acteurs du secteur agricole. 
 
À 16h15, une visite du musée de Villèle, suivie d’une présentation du projet de rénovation du domaine. Il visitera ensuite la grotte du premier peuplement, le cimetière marin et le cimetière des esclaves. 
 
En soirée, à 20h15, le ministre participera au Festival international du film de l’Océan Indien, renforçant ainsi les liens avec le milieu culturel local.
 
Le 7 avril, le ministre tiendra une réunion avec les acteurs du secteur agricole, suivie d'une visite au Village By CA pour discuter des enjeux de l’innovation à La Réunion. 
 
L'après-midi, à 15h, il lancera la campagne de vaccination contre le chikungunya et échangera avec les professionnels de santé. 
 
La journée se terminera par une présentation de dispositifs innovants de lutte contre les violences intrafamiliales.
 
Le 8 avril, la conférence des RUP (Régions Ultra-périphériques) ouvrira ses portes à Saint-Denis. Le ministre prendra part à la session partenariale de la XXIXe Conférence des Présidents des RUP, où il prononcera un discours. En fin de matinée, il quittera La Réunion pour se rendre à Mayotte.

Lire aussi - Manuel Valls attendu à La Réunion ce samedi

- Garance : une facture d'au moins 248 millions d'euros -

Le 28 février 2025, le cyclone Garance frappait La Réunion, causant près de 250 millions d'euros de dégâts. Le passage du météore a entraîné d'importants dégâts sur les habitations, notamment les locataires du parc social.

"Sur les 84.000 logements sociaux du territoire, une centaine a subi des dégâts nécessitant un relogement urgent", a annoncé l'Association régionale des maîtres d'ouvrage sociaux et aménageurs de l'océan Indien, qui regroupe les sept promoteurs sociaux de La Réunion.

La majorité se trouve à Saint-Benoît, commune de la côte est de l'île qui a le plus souffert du passage du cyclone.

L'état de catastrophe naturelle a été reconnu dans les 24 communes de La Réunion, principalement pour des inondations et des vents forts.

Lire aussi - Etat de catastrophe naturelle : les vents cycloniques de Garance reconnus pour dix communes supplémentaires

- Calamité agricole  -

Parmi les secteurs où les dégâts sont particulièrement élevés, l'agriculture dont les pertes sont évaluées à 151,6 millions d'euros selon de premiers bilans dressés par les collectivités locales et les chambres consulaires.

Les cultures végétales sont particulièrement touchées, avec 47 millions d'euros de pertes, notamment les bananeraies (100% des régimes détruits) et les cultures maraîchères (pertes de 70 à 100% selon les espèces).

Le secteur de l'élevage est également durement impacté, accusant 12,2 millions d'euros de pertes, avec près de 129.000 volailles perdues, ainsi que des centaines de bovins, porcs et ruches décimés.

La filière canne à sucre enregistre des pertes estimées à 80 millions d'euros, avec une chute de 40% du tonnage sur le bassin du Gol et 60% sur Bois Rouge.

Lire aussi - Garance : des dégâts à plusieurs centaines de millions d’euros

Le Département a fait le point de situation sur les mesures d’accompagnement votées en séance plénière le 19 mars ainsi que celles déjà engagées.

Lire aussi - Urgence à déclarer l’état de calamité agricole pour La Réunion

- La lutte contre le chikungunya et la campagne de vaccination -

À La Réunion, la première phase de la campagne de vaccination contre le chikungunya débutera le lundi 7 avril 2025. 40.000 premières doses du vaccin IXCHIQ du laboratoire Valneva seront disponibles dans les pharmacies de l’île. 

Lire aussi - Chikungunya : démarrage de la campagne de vaccination à La Réunion dès le 7 avril pour les personnes à risque

Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et sur décision des autorités sanitaires, les personnes âgées de 65 ans et plus présentant des comorbidités pourront bénéficier gratuitement de cette vaccination. Elles pourront se faire vacciner auprès d’un médecin, d’un infirmier ou d’un pharmacien sur prescription médicale.

La vaccination des femmes enceintes avec le vaccin IXCHIQ n’est pas recommandée à ce stade. Par ailleurs, s’agissant d’un vaccin vivant atténué, la vaccination est contre-indiquée chez les personnes immunodéprimées.

Lire aussi - Chikungunya : les pharmaciens autorisés à vacciner la population

Depuis le début de l’année 2025, 20.099 cas de chikungunya ont été signalés. Le nombre de cas hospitalisés pour chikungunya et signalés à Santé publique France à ce jour est de 129 dont 113 pour lesquels le chikungunya était le motif d’admission, soit 88% (pour les 16 autres cas, le diagnostic a été confirmé au cours de l’hospitalisation).

Parmi ces cas, un quart d’entre eux avait moins de 6 mois et près de la moitié (47%) avait plus de 65 ans. Une hospitalisation pour suivi de chikungunya au cours de la grossesse a été signalée chez 25 femmes enceintes et 17 nourrissons de moins de 6 mois ont été hospitalisés pour suivi court sans gravité associée (2 à 3 jours).

À ce jour, 31 cas graves (c’est-à-dire ayant présenté au moins une défaillance d’organe) ont été signalés. Ce sont 17 adultes de plus de 65 ans et 14 nourrissons de moins de 2 mois.

Depuis le début de l’année, deux décès survenus chez des personnes de plus 75 ans ont été classés comme directement liés au chikungunya. Plusieurs décès sont actuellement en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya.

Lire aussi - chikungunya : 5.832 nouveaux cas confirmés, plusieurs décès en cours d’investigation

Lire aussi - Chikungunya : les cas augmentent rapidement, l'inquiétude aussi

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- Attendu au tournant pour les contrats PEC -

Le ministre des Outre-mer aura certainement l'occasion d'évoquer la baisse des contrats Parcours emploi compétences (PEC).

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a annoncé ce samedi 5 avril 2025 que le gouvernement prendra en charge 10.000 contrats PEC à hauteur de 50%. En pleine polémique autour de la baisse du nombre de contrats et de leur prise en charge, cette annonce est loin de satisfaire la Région, qui s'est mobilisée pour un rétablissement des anciens crédits.

Ce mercredi, l'appel de l'intersyndicale, des partis politiques, des collectivités et du mouvement associatif plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés devant la préfecture pour réclamer un rétropédalage du gouvernement concernant la baisse drastique des financements des contrats.

Le coup de rabot est important. La préfecture avait déjà annoncé le 31 décembre 2024 une baisse de la prise en charge par l’Etat des financements des Parcours Emploi Compétences (PEC), passant de 60% à 53 %, et la durée de ces contrats de 11 à 10 mois. Finalement, il a été annoncé le 24 mars dernier que cette baisse de participation va descendre à 43,3 % et la durée des contrats ne sera plus que de six mois.

Une situation qui "met en péril un dispositif essentiel pour l’insertion professionnelle et la préservation du territoire réunionnais", déplore la Région Réunion. "C'est un scandale absolu", dénonce Huguette Bello. "On met de l'argent dans la guerre, mais on met pas d'argent dans la santé", lance-t-elle.

Dans un contexte de chômage massif, de grande précarité, de catastrophes naturelles récentes et de crises sanitaires, cette décision "apparaît totalement déconnectée des réalités locales", alerte Cyrille Melchior, président du Département.

Lire aussi - Contrats PEC : manifestation contre la baisse des aides, Huguette Bello claque la porte de la réunion en préfecture

- Agnès Pannier-Runacher à La Réunion le 14 et 15 avril -

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche de France sera elle, selon nos informations, à La Réunion du 14 au 15 avril 2025.

Des visites prévus dans leurs programmes respectifs, au avant-goût de prise de température avant la venue sur l'île du président de la République, Emmanuel Macron, prévue le 21 avril prochain.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

 

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7 Commentaires
taz
taz
6 mois

Tout ce simulacre orchestré par nos élus et décideurs locaux avec Maloya krazé par in boug qui se moque pas mal de notre culture est une mascarade lamentable mais également une insulte à l'encontre des Réunionnaises et des Réunionnais, une insulte faite à notre culture, à notre patrimoine, à notre identité. Toute cette clique qui se pavane avec le ministre s'amuse avec notre Maloya dans une vulgaire comédie réduisant le Maloya à un amusant folklore colonial. QUEL HONTE ! QUELLE INSULTE ! Le Maloya est dans l'histoire comme aujourd'hui et demain l'expression de notre colère, de notre indignation contre l'injustice, toutes les injustices. Il ne peut être méprisé et réduit à un lamuzeman pou ministre de passage qui ne changera rien à nos problèmes. Honte à ceux qui ont oeuvré à cette vulgaire et méprisante mise en scène !

Archangel
Archangel
6 mois

On comprend mieux pourquoi ? On a la Droite la plus bête de France.
Voir un MELCHIOR pitoyable en applaudissant un Ministre dont tout le monde connaît sa sensibilité. Lorsque notre population souffre 1 mois après Garance.
On comprend mieux pourquoi ? La Réunion à basculer vers l'extrême Droite.

HULK
HULK
6 mois

Otez-moi un doute : ne devait-il pas y avoir un boycott par nos élu(e)s suite à la diminution des PEC? Encore de l'enfumage comme d'habitude

Arrête déconner
Arrête déconner
6 mois

Le ministre y danse mieux sega et maloya que melchior.

Arrête déconner.
Même danser li gagne pas.

Toto
Toto
6 mois

Bareigh pas danse avec li. Elle i aime aussi fait cinéma

Dede
Dede
6 mois

Alors on dance...ce pays va mal

Clem
Clem
6 mois

Tous les ministres qui vont débarquer vont se mettre à la danse, on dirait.