Un nouvel arrêté a été publié au Journal officiel ce mercredi 2 avril 2025, étendant la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour vents cycloniques à dix communes supplémentaires. Ce nouvel arrêté intervient 19 jours après le premier, qui ne reconnaissait les vents cycloniques que pour Sainte-Marie et Sainte-Rose. (Photo photo RB/www.imazpress.com)
Les communes de Bras-Panon, la Plaine-des-Palmistes, Saint-André, Saint-Denis, Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Philippe, Sainte-Suzanne, Salazie et le Tampon sont désormais concernées par l'arrêté sur les vents cycloniques.
L'état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l'objet des contrats d'assurance visés au code des assurances, lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l'effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises.
En outre, si l'assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l'état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d'assurance correspondant.
- Toutes les communes de l’île sont reconnues pour au moins un aléa -
La reconnaissance de catastrophe naturelle, suite au cyclone Garance, concerne ainsi les 24 communes de l’île ( arrêté du 7 mars 2025) pour les aléas suivants :
Inondations et coulées de boue : 22 communes
Phénomènes liés à l'action de la mer : 19 communes
Vents cycloniques : 12 communes
Les assurés disposent de 30 jours suivant la date de publication de l’arrêté au JO pour déclarer leur sinistre auprès de leur compagnie d’assurance.
Pour les sinistres liés au cyclone Garance et non retenus par les arrêtés de catastrophe naturelle, les assurés peuvent solliciter une indemnisation au titre de la garantie tempête présente obligatoirement dans les contrats d’assurance dommages (multirisques habitation).
Les autres phénomènes relatifs au passage du cyclone Garance, comme les mouvements de terrain, seront étudiés ultérieurement si les communes concernées en font expressément la demande auprès de la préfecture.
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