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Paris : l'innovation et la technologie péi au salon VivaTech 2024

  • Publié le 23 mai 2024 à 10:56
  • Actualisé le 23 mai 2024 à 14:47

Cybersécurité, contrôle des bâtiments, dépollution, intelligence artificielle, économie d'énergie : La Réunion est bien représentée au salon VivaTech, qui se déroule du 22 au 25 mai 2024 à Paris. Sélectionnées par un jury composé de partenaires de la Région, les dix entreprises ont pour mission de se promouvoir et de convaincre visiteurs comme investisseurs, lors du plan grand salon d'innovation et de technologie d'Europe (Photo as/www.imazpress.com)

Le secteur de l'innovation et de la technologie est vaste, et regroupe une multitude de disciplines. Un large éventail que La Réunion s'est efforcée de représenter lors de ces quatre jours de salon.

Imaz Press Réunion est allée à la rencontre de ces entrepreneurs et entrepreneuses, déjà sur le marché ou phase terminale de test.

Côté cybersécurité, l'entreprise Eyako. "Aujourd'hui, il est impératif que toutes les sociétés se protègent contre le risque de cyberattaques" explique Grégory Chevalier, co-fondateur de l'entreprise. "La cybercriminalité représente 1 milliard de coût par an en France. Il y a un véritable marché noir de la donnée, et les pirates l'ont bien compris" souligne-t-il.

"Eyako, c'est la solution idéale pour protéger aussi bien les PME que les TPE ou les grands groupes. On demande à nos clients d'entrer les informations qui les concernent, quelle est la typologie de la structure, et Eyako propose un plan d'action, des standards de mise en conformité, et les différents contrôles à réaliser". Ecoutez :



La société Runtech Service s'est, elle, tournée vers l'éclairage public à l'énergie solaire. "Le luminaire a été développé pour les collectivités en particulier, pour leur faire faire des économies" explique Jean-Marie Casimir, gérant de la société basée à Bras-Panon. "L'éclairage représente le deuxième ou troisième point de dépense des collectivités, c'est un point que nous avons voulu mettre en avant" ajoute-t-il.

Ce lampadaire est alimenté par des panneaux photovoltaïques, et "la technologie a été agrémenté par la SEOR (Société d'études ornithologiques de La Réunion ; ndlr) pour la protection des pétrels" indique Jean-Marie Casimir. "On peut par ailleurs gérer à distance nos luminaires, qui est utile pour nos espèces endémiques". Ecoutez :



Côté préservation de l'environnement, Green Mascareignes Technology est venu présenter sa technique de traitement des eaux, qui est en fin de phase de recherche. Une problématique importante alors les eaux réunionnaises sont toujours polluées par des pesticides.

"Nous sommes spécialisés dans le secteur de l'environnement et de la durabilité" explique Aroul Chanemougame, ingénieur et doctorant chez GreenMascareignes Technologies. "Nous présentons aujourd'hui notre solution, novatrice et efficiente, du traitement de l'eau et notamment du traitement des micropollutions présents dans l'eau tels que les pesticides et les résidus médicamenteux" détaille-t-il. Un traitement qui est à base de charbon actif.

"Les grains de charbon actif ont une grande porosité, les micropolluants s'y accrochent et sont piégés. La particularité de notre charbon est que nous avons greffé à sa surface des groupements chimiques qui vont reconnaître les familles de micropolluants, ce qui nous permet d'avoir une réponse sur mesure face aux problématiques locales" souligne Aroul Chanemougame.



Jean-Christophe Habot et sa société Feelbat se sont tournés vers la protection des bâtiments. Les effondrements d'immeubles à Marseille en 2018 lui donnent l'idée de créer des capteurs qui mesurent l'évolution des fissures et des déformations sur les bâtiments. "Ces effondrements se sont passés dans les quartiers de mon enfance, et je me suis demandé comment c'était possible que cela n'a pas pu être anticipé" confie le PDG.

"Nous développons des capteurs de fissures, mais aussi d'humidité. Grâce à cette solution, nous pouvons suivre sur smartphone les mouvements en instantané, et alerter s'il y a un risque" détaille Jean-Christophe Habot.

"Nos solutions sont utiles à La Réunion par rapport à la géologie, puisque nos outils fonctionnent aussi dans la nature, et aux bâtiments dans l'ensemble du monde" se félicite-t-il. Plus de 3000 capteurs ont déjà été vendus depuis 2022, à La Réunion mais aussi au niveau national. La société a tout juste levé 1,5 million d'euros pour "pouvoir s'étendre en Europe, et à travers le monde."



Enfin, l'intelligence artificielle, grande thématique du salon 2024, était représentée entre autres par la start-up Duke, dont les phases tests sont terminées et officiellement sur le marché depuis deux mois.

"C'est une solution qui permet aux utilisateurs de parler à leurs données, et d'être guidés dans leurs prises de décisions grâce à l'intelligence artificielle. Duke, c'est un chat dans lequel les entreprises peuvent poser leurs questions : quels sont les produits qui ont été le plus vendus d'une semaine à l'autre par exemple" détaille Stéphane Masson, fondateur de la société. Ecoutez :



"Notre objectif est très simple, c'est de permettre à des utilisateurs qui n'ont pas les compétences techniques ou pas le temps tout simplement, d'interagir avec Duke pour briller dans leur métier.

Un dispositif qui s'adresse à tout secteur, "du moment qu'il y a des données, des problématiques et des prises de décision sur ces données" souligne Stéphane Masson.

Aussi présents : Troskal, Chiron Biometric, Flaxib, Green Skin, et MyAssetsRocks.

as/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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