Ce jeudi 2 novembre 2023... on prend les mêmes et on recommence. Troisième jour depuis la rentrée scolaire et troisième journée avec des alertes à la bombe. Ce jeudi matin, 24 établissements scolaires de l'île ont reçu des alertes à la bombe. Plusieurs collèges et lycées sont concernés et donc évacués. À chaque fois le même procédé, un mail reçu. Ce mardi 31 octobre, seize établissements scolaires ont été victimes d'alerte à la bombe. Lundi, ce sont neuf établissements qui ont été visés par des alertes à la bombe. Elles ont entraîné à chaque fois une évacuation. Un centre commercial de Saint-Denis, deux centres de Sainte-Marie, ainsi que la mairie du chef-lieu ont été évacués. Deux enquêtes ont été ouvertes (Photo : rb/www.imazpress.com)
Ce jeudi 2 novembre, "24 établissements scolaires ont reçu un mail identique", indique le rectorat de La Réunion. Chaque établissement a été évacué le temps que les équipes de déminage interviennent, telles que la procédure le veut.
"Les levées de doutes par les forces de l'ordre sont très rapides et si aucun constat d'intrusion n'est constaté, les cours pourront reprendre rapidement", ajoute l'Académie de La Réunion.
- Plus d'une trentaine d'alerte en deux jours -
Ce mardi 31 octobre, seize établissements scolaires ont été victimes d'alerte à la bombe par mail. Tous ont été évacués. La Cité des Arts à Saint-Denis a elle aussi été visée.
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La veille, le lundi 30 octobre 2023, jour de rentrée scolaire, ce sont neuf établissements scolaires qui ont été visés par des alertes à la bombe. Elles ont entraîné à chaque fois une évacuation.
Un centre commercial de Saint-Denis, deux centres de Sainte-Marie, ainsi que la mairie du chef-lieu ont été évacués.
- Les auteurs recherchés -
Pour ces faits, deux enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Saint-Pierre et de Saint-Denis, confiées au Service territorial de police judiciaire en zone police et à la section de recherches en zone gendarmerie.
Il s'agit - pour les enquêteurs - d'identifier le ou les mauvais plaisantins à l'origine de ces fausses informations.
Pour rappel, l’article 322-14 du Code pénal prévoit que "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni d'une peine allant jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende".
- Urgence attentat : La Réunion en alerte -
Pour rappel, depuis le vendredi 13 octobre, la France et donc La Réunion sont en alerte "urgence attentat". Ce dispositif a été activé après l'assassinat à Arras d'un professeur de lettres. Il a été tué par un jeune homme fiché pour radicalisation.
"Nous sommes capables de prévenir ce risque mais la vigilance est de mise car nul ne sait quand il va y avoir un passage à l'acte, c'est pour cela qu'on rehausse la vigilance auprès des établissements scolaires, des lieux de culte", avait indiqué le préfet lors d'une conférence de presse.
Lors de cette conférence de presse, Pierre-François Mourier, recteur de La Réunion, avait également dévoilé les mesures de sécurité mises en place dans les établissements scolaires.
Une vigilance renforcée sera également mise en place à l'entrée des établissements scolaires. Pour l'accueil, cela sera assuré obligatoirement par un personnel de l'établissement, "idéalement par le directeur, principal ou proviseur". Un contrôle des sacs sera exécuté et une fouille si besoin est.
Chaque établissement dispose d'un référent police ou gendarmerie, "un relai essentiel". Dès la rentrée, les personnels "reprendront l'attache de leur référent".
L'identité des personnes étrangères à l'école sera "immédiatement relevée".
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eh oui, les élèves glandeurs ont trouvé comment ne rien foutre!
J'espère que la police va en arrêter quelques uns et que la justice fera son boulot: une vraie peine et une bonne amende à payer pour les parents ( ils serait temps que les géniteurs élèvent vraiment leurs rejetons dans le respect des règles de vie en société)
Oui, je sais , il ne faut pas rêver!