La culture i rouv’ baro et fait sa grande rentrée. Le premier semestre 2024 s’annonce déjà fort riche, alors si zot lé paré pou bougé, voici notre sélection du week-end et de la semaine prochaine. (Photo dr/www.imazpress.com)
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On démarre par l’Est avec le théâtre des Bambous qui vous convie dès ce soir, 20 heures, à la présentation du programme du premier semestre 2024, lors d’une soirée conviviale avec : animation sur le parvis, présentation de saison, jam session musique et fonnker.
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- Le Bisik, lui, fera sa rentrée demain samedi à 19 heures avec (K)ozé, la traditionnelle scène ouverte à toutes les oralités et à tous les talents à l’occasion d’un lancement de saison haut en couleur qui accueillera les nouveaux talents et des artistes programmés tout au long de ce premier semestre.
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Au Nord, entame de saison placée sous le signe de l’opéra jazz Rose et Rose ce soir, 20 heures, à la Cité des arts. Opéra qui aborde, de manière ludique et décalée, le sujet on ne peut plus sensible que le harcèlement à l’école. Pour Rose, l’enfer, c’est le collège. Ses camarades l’insultent, la ridiculisent, la maltraitent, la font chanter. Elle n’arrive à en parler à personne. Un soir où, comme à son habitude, elle dessine pour se défouler, son “autoportrait en colère” s’anime et prend vie tout à coup… “Rose et Rose” est donc un projet musical, pédagogique mais aussi politique, qui œuvre à la rencontre, au travail en groupe, à la production collective.
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Du côté de Saint-Leu, place au spectacle vivant avec Mon Nombre de ZED qui met en scène la musique live du groupe Sumak et la danse de Médérick et Ulrich Lauret (Cie Tic Tac Family). Sur scène, la danse urbaine et contemporaine des frères Lauret et les compositions métissées du groupe Sumak fusionnent avec sensibilité. Embarquement immédiat pour un voyage poétique à la recherche de soi. Lorsque la relation à l’autre nous dépasse peut on exister vraiment? Qui domine ou s'efface lorsque nous sommes liés peau à peau? Amour passion ou prison? Qui fera un pas de côté? Qui osera rompre l'équilibre ? Pour le savoir, rendez-vous à l’auditorium Pierre Roselli du musée Stella Matutina ce soir à 20 heures.
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La semaine prochaine, ce sera également la rentrée pour le CDNOI lors de sa soirée Padport sèzon, vendredi 9 février, à 19h au théâtre du Grand Marché. Et pour lancer la saison en beauté, rien de tel que la potion musicale, métissée et psychédélique de Mouvman Alé ! La soirée se poursuivra autour d’un verre dans la joie de se retrouver, de se découvrir et d’échanger sur les spectacles à venir. Le tout au rythme de la playlist concoctée par le DJ Valentin Jolicoeur.
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Côté musique, à ne pas manquer le 9 février, à 20h, à la Cité des Arts, le concert de Wizdom pour qui 2024 célébrera une décennie d'engagement musical, marquée par une évolution artistique remarquable. Le voyage musical du chanteur réunionnais qui a tissé sa mélodie entre timidité et éclat, débute modestement, mais, en 2013, au Canada, sa voix s'épanouit. Après un retour sur l'île en 2014 et la sortie d'un EP en 2018, il grave son parcours avec des moments significatifs, dont la sortie de 5 albums, et des projets ancrés dans la culture réunionnaise au fil des années. Son dernier projet en date, ATIKAF, émerge en 2021 et incarne la fusion entre spiritualité et modernité.
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S’agissant des coups de cœur, notre cœur balance entre deux. Le premier concerne Karl Hungus, créateur de nombreux concepts et évènements à La Réunion, notamment les soirées Funky Terrasse aux Récréateurs, les What’s Up Dock du Kabardock, les Sol clap à Planch’ Alizé ou encore les L.A. Sundayz au Choka Bleu. L’homme se spécialise dans le domaine "Rare Groove" en dénichant des pépites soul, funk, hip-hop, disco, reggae et rhythm & blues. Ancien résident du Marula Café, club de musique noire réputé de Barcelone, Karl distille un black power ultra festif assurant à chaque DJ set un dancefloor explosif. Si l’envie vous prend, ça se passe ce dimanche, à 18h30 à la rondavelle les Filaos de Saint-Leu.
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Le second coup de cœur va droit à un pianiste péi, originaire du Tampon et qui sera en représentation vendredi 9 février prochain à Luc Donat. Passé par le CRR, élève du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris depuis 2019, le prodige Thom Poirier collectionne mentions d’excellence, premiers prix et louanges méritées. Pluridisciplinaire par conviction, il étudie l’orchestration, la philosophie ou encore l’analyse musicale, et officie comme accompagnateur parallèlement à sa carrière de soliste. Un peu de classique fait aussi du bien de temps en temps. Les amateurs apprécieront sûrement !
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