Arrêts maladies, MaPrimeRenov', don du sang... : tout ce qui change au 1er septembre 2025

  • Publié le 1 septembre 2025 à 09:14
  • Actualisé le 1 septembre 2025 à 11:40
arret de travail

Comme chaque année, la rentrée de septembre apporte son lot de nouveautés qui impactent directement la vie quotidienne des Français et des Réunionnais. Emploi, retraites, aides sociales, changement pour le formulaire de l'arrêt de travail... Voici ce qui change à partir du mois de septembre 2025 (Photo : sly/www.imazpress.com)

• Carburants 

Avis aux automobilistes. Le prix des carburants change très légèrement en septembre. Le sans-plomb augmente de 1 centime à la pompe pour passer à 1,54 euros tandis que le gazole baisse de 1 centime et passe à 1,21 euros. Pour le gaz, l’aide de la Région Réunion permet la stabilisation du prix de la bouteille à 18 euros.

• Formation professionnelle : la Région revalorise la rémunération des stagiaires

À partir du 1er septembre 2025, la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle sera revalorisée, pouvant atteindre jusqu’à 1.000 euros par mois. Une annonce faite par la Région Réunion à l'occasion du lancement du 26 août au 19 septembre, du mois de la formation, avec des forums, ateliers métiers et rencontres sur toute l’île.

"Le but est d'aller aider le stagiaire en proposant cette revalorisation, de l'ordre de 250 euros minimum en fonction de l'âge et 1.000 euros pour les personnes de plus de 25 ans et les personnes en charge d'une famille", ajoute Karine Nabénésa, vice-présidente de la Région, en charge de la formation professionnelle.

• Retraite progressive accessible dès 60 ans

À partir du 1er septembre, il sera possible de partir en retraite progressive deux ans plus tôt qu’auparavant. Initialement réservée aux salariés âgés d’au moins 62 ans, cette formule est désormais ouverte dès 60 ans, sous certaines conditions.

Le dispositif permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de sa pension de retraite, facilitant ainsi une transition douce vers l’inactivité totale. Pour en bénéficier, il faudra toutefois justifier d’au moins 150 trimestres validés tous régimes confondus, et exercer une activité réduite représentant entre 40 et 80 % d’un temps complet. L’accord de l’employeur reste, lui, indispensable.

• Nouveau calcul pour le complément de libre choix du mode de garde (CMG)

Au 1er septembre le CMG évolue, pour les familles monoparentales avec une extension de la prestation jusqu’aux 12 ans de l’enfant. Pour les foyers déjà bénéficiaires du CMG avant la réforme ayant des ressources modestes et des besoins d’accueil importants.

Le nouveau calcul prendra en compte les revenus du ménage, le nombre d’enfants à charge, le coût horaire et le nombre d’heures mensuelles de garde. Son versement est automatique, il n’y a aucune démarche à effectuer.

Autre changement majeur : la suppression du reste à charge minimal de 15 %. Certaines familles pourront ainsi voir leur reste à payer diminuer, mais d’autres, au contraire, risquent de percevoir un CMG moins avantageux. Pour ces dernières, un complément pourra être accordé sous conditions, afin de limiter la perte.

• Arrêt de travail : un nouveau formulaire obligatoire

À compter du 1er septembre, tout formulaire d'arrêt de travail papier non sécurisé sera rejeté par l'Assurance maladie. Le document sera retourné au prescripteur pour qu'il réalise un avis d'arrêt de travail au bon format. Le nouveau formulaire présente sept points d'authentification.

• Évolution du programme national de dépistage néonatal

À partir du 1er septembre, le programme national de dépistage néonatal, qui concerne l’ensemble des nouveau-nés en France, est élargi. Trois nouvelles maladies sont ajoutées : les déficits immunitaires combinés sévères (DICS), l’amyotrophie spinale infantile (SMA) et le déficit en acyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne très longue (VLCAD).

Ainsi, le dépistage à la naissance couvre désormais 16 maladies graves, invisibles à la naissance, permettant une prise en charge très précoce afin d’atténuer ou prévenir l’apparition et la sévérité des symptômes.

• Les conditions du don du sang évoluent

L’Établissement français du sang (EFS) a annoncé un assouplissement des règles encadrant le don. Le délai d’exclusion après un tatouage, un piercing ou certains actes médicaux invasifs (acupuncture, endoscopie, mésothérapie…) passe de quatre à deux mois.

De plus, l’implantologie dentaire n’est plus considérée comme une contre-indication.

Lire ausi - Don du sang : les critères pour donner allégés à La Réunion

• Travaux de rénovation : réouverture de MaPrimeRénov’ le 30 septembre 2025

Suspendu depuis juillet 2025 pour certains projets, le dispositif MaPrimeRénov’rouvre ses guichets le 30 septembre. Cette aide, qui finance des travaux de rénovation énergétique, avait rencontré un succès massif mais aussi des dérives nécessitant une pause.

La reprise concerne principalement les rénovations dites "d’ampleur", c’est-à-dire des chantiers permettant une amélioration significative de la performance énergétique du logement. En revanche, certains travaux isolés et moins stratégiques resteront exclus de l’aide.

• Début de la demande de bourse de collège et lycée 2025-2026

Vous avez un enfant collégien ? Vous pouvez peut-être bénéficier d'une bourse de collège. Selon les ressources annuelles et le nombre d’enfants à charge, le montant varie. Par enfant, il peut être de 120 à 516 euros pour l’année. Durée de la campagne : du 1er septembre au 16 octobre 2025.

Les bourses de lycée permettent aux parents éligibles d'assumer les frais liés à la scolarité de leur enfant. Son montant annuel varie selon les ressources annuelles et le nombre d’enfants à charge. Il se situe entre 495 et 1 053 euros pour l’année. Durée de la campagne : du 1er septembre au 16 octobre 2025.

• Impôts : le retour du taux individualisé pour les couples

À compter du 1er septembre 2025, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu évolue pour les couples mariés ou pacsés. Jusqu’ici, le "taux du foyer" s’appliquait par défaut : un taux unique calculé sur les revenus communs, réparti à parts égales entre les conjoints, parfois au détriment du conjoint aux revenus les plus modestes.

Désormais, l’individualisation du taux devient la règle : chacun paiera l’impôt en fonction de ses propres revenus (salaires, pensions, bénéfices…), pour une répartition jugée plus équitable. Les couples souhaitant conserver l’ancien système devront en faire expressément la demande.

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