La journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC) se déroulera ce mercredi 29 octobre 2014 et sera consacrée, pour la troisiÚme année consécutive, à la reconnaissance des signes d'alerte de l'AVC. "A cette occasion, le ministÚre des affaires sociales et de la santé renouvelle la campagne de sensibilisation AVC, agir vite c'est important" indique l'Agence de santé océan Indien (ARS OI) dans un communiqué publié ce mardi. L'objectif est de faire connaßtre les signes d'alerte de l'AVC et la conduite à tenir en cas d'apparition de ces signes.
Dans le cadre de cette journĂ©e mondiale des stands dâinformation seront mis en place dans les hĂŽpitaux de Mayotte et de La RĂ©union. Des mĂ©decins et des soignants, qui se relayeront toute la journĂ©e pour informer les patients et les usagers sur les signes d'alerte de lâAVC et la conduite Ă tenir.
Le public sera accueilli de 9h à 15h ce mercredi au centre hospitalier universitaire à Saint-Denis, (atrium et hall central), au centre Hospitalier Gabriel Martin à Saint-Paul (hall central), au groupe hospitalier Est Réunion à Saint-Benoßt (hall central) et au centre Hospitalier de Mayotte (hall du bureau des entrées)
Longtemps considĂ©rĂ© comme une fatalitĂ©, lâAVC, souvent appelĂ© attaque cĂ©rĂ©brale est provoquĂ© par un arrĂȘt brutal de la circulation sanguine (infarctus cĂ©rĂ©bral) ou par la rupture dâune artĂšre (hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale), qui entraĂźne la mort des cellules cĂ©rĂ©brales. "Plus il est pris en charge tĂŽt, mieux lâAVC peut ĂȘtre traitĂ©" souligne l'ARS.
En France, 130 000 nouveaux cas dâaccidents vasculaire cĂ©rĂ©bral surviennent chaque annĂ©e, dont 25% chez les moins de 65 ans, lâAVC est aussi la 1Ăšre cause de handicap chez lâadulte : environ 500 000 personnes souffrent au quotidien de sĂ©quelles de cette attaque. "En Outre-mer, 1200 patients rĂ©unionnais et 146 patients mahorais ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s pour un AVC en 2013, selon les donnĂ©es du Programme de mĂ©dicalisation des systĂšmes d'information" note lâAgence de santĂ© ocĂ©an Indien.
Les signes dâalerte de lâAVC sont mal connus du grand public mais Ă©galement des personnes les plus Ă risques voire des victimes elles-mĂȘmes. Il en rĂ©sulte le plus souvent un retard de prise en charge, qui ne permet plus de proposer aux patients le traitement optimal. La campagne lancĂ©e par le ministĂšre de la santĂ© vise Ă faire connaĂźtre les trois signes dâalerte de lâAVC et la conduite Ă tenir en cas dâapparition de ces signes. Ă savoir : une dĂ©formation de la bouche, des troubles de la parole : une difficultĂ© soudaine Ă trouver les mots ou Ă les exprimer et une faiblesse ou un engourdissement dâun cĂŽtĂ© du corps, bras ou jambe
Devant ces symptĂŽmes, il faut appeler le centre 15 sans attendre. "LâAVC est une urgence absolue. Si le patient est rapidement pris en charge, les risques de lĂ©sions cĂ©rĂ©brales irrĂ©mĂ©diables sont moindres" termine l'ARS.
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