Le grand jour du bac 2025 est arrivé. L'épreuve de philosophie a ouvert le bal dès 10h ce lundi 16 juin 2025 pour les 11.958 candidat.e.s de La Réunion. Cette année 5.319 élèves sont inscrits au bac général, soit 44,5 % des candidat.e.s. 57,1% des élèves de la filière générale sont des filles. Vérité, justice et liberté sont au menu de l'épreuve (Photo d'archives : rb/www.imazpress.com)
Pour la filière générale, les sujets sont pour la dissertation (au choix) : "Notre avenir dépend-il de la technique ?" ou "La vérité est-elle toujours convaincante ?". Un extrait de La théorie de la justice de John Rawls, de 1971, est proposé pour l'explication de texte.
Pour la filière technologique, les sujets sont, pour la dissertation : "Sommes-nous libres en toutes circonstances ?" ou "Avons-nous besoin d'art ?". Pour l'explication de texte, un extrait de Théorie des sentiments moraux d'Adam Smith, de 1759, a été choisi.
- 11.958 candidat.e.s de La Réunion -
Dans l'île, 177 bacheliers relèvent du ministère de l’Agriculture. 2.856 sont candidats au bac technologique, soit 23,9 % des candidats.
3.783 candidat.es passeront leur bac professionnel dans 61 spécialités relevant de l’Éducation nationale et dans 9 spécialités relevant de l’Agriculture, soit 31,6 % des candidats.
Les épreuves écrites de spécialités se dérouleront les mardi 17, mercredi 18 et jeudi 19 juin 2025.
Les épreuves du Grand oral du baccalauréat général sont fixées du lundi 23 juin et au plus tard le mercredi 2 juillet 2025, afin de tenir compte des ressources et de l’organisation de chaque académie.
Le candidat le plus jeune est âgé de 15 ans, lycéen au Jean-Claude Fruteau à Saint-Benoît, et passera le bac général. La candidate la plus âgée a 56 ans, et passera son bac général en candidate libre.
8.361 candidat.e.s sont par ailleurs inscrits aux épreuves anticipées de première.
Les résultats du baccalauréat général et technologique seront communiqués à partir du vendredi 4 juillet 2025.
En 2024, 11.776 candidat.e.s se sont présentés cette année au baccalauréat, dans les séries relevant de l’éducation nationale et de l’agriculture et 10.620 d’entre eux ont été reçus, soit 90,2%.
Lire aussi - Bac 2025 : ce qui est obligatoire, autorisé, interdit
Le recteur de l'académie de La Réuunion, Rostane Mehdi, s'est rendu ce lundi 16 juin, au lycée Jean Joly à Saint-Louis. "C'est important : il s'agit du premier diplôme universitaire qu'obtiendrons les lauréats", souligne le recteur.
Il a participé à une collation avec tous les élèves de terminale, avant de lancer officiellement l’épreuve de philosophie pour les séries générales et technologiques qui a débuté à 10h.
Rostane Mehdi en a profité pour donner quelques conseils aux lycéens :
- Effectifs globaux en hausse de 0,5 % par rapport à 2024 -
Cette année, il y a 208 candidat.e.s de moins en bac général, 39 candidats de plus au baccalauréat technologique, 62 candidats de plus au bac professionnel qu'en 2024.
Les acquis des candidat.e.s sont évalués selon deux modalités :
• Par des épreuves terminales qui représentent 60 % de la note finale :
Les épreuves terminales comprennent les deux épreuves passées en fin de première (les épreuves écrite et orale de français) et les quatre épreuves passées en terminale (deux épreuves d’enseignements de spécialité, l’épreuve écrite de philosophie et le Grand oral).
Au total, sur l’ensemble des deux années, les candidats présentent six épreuves.
• Par le contrôle continu qui représente 40 % de la note finale.
- Convocation et pièce d'identité obligatoires -
La candidat ou le candidat doit se présenter avec sa convocation et une pièce d'identité en version physique à l'heure indiquée sur sa convocation. Un temps est réservé à l'installation des candidats avant le début de l'épreuve, de l'ordre de 30 minutes.
Aucune pièce d'identité présentée sur le téléphone portable ne sera prise en compte. En cas de perte ou de vol de sa pièce d'identité, il sera demandé un récépissé de la déclaration auprès de la police ou de la gendarmerie et un autre document officiel avec photo permettant de reconnaître le candidat.
Il est également possible de se présenter aux examens avec une pièce d'identité expirée depuis moins de cinq ans.
- Retard d'une heure maximum -
L'accès à la salle d'examen est interdit à tout candidat qui se présente après l'ouverture de l'enveloppe contenant les sujets.
Cependant, en cas de retard indépendant de la volonté du candidat et ne dépassant pas une heure, le chef de centre peut autoriser exceptionnellement le candidat à plancher, mais sans temps supplémentaire au-delà de l'horaire de fin d'épreuve initialement prévu.
Si le retard dépasse une heure, le candidat est considéré comme absent.
Les sorties aux toilettes sont interdites lors de la première heure afin d'éviter de croiser les candidats retardataires, sauf nécessité absolue et accompagné par un surveillant. Passée la première heure, elles sont autorisées mais, un lycéen après l'autre, accompagné d'un surveillant.
Il est possible de quitter la salle avant la fin de l'épreuve, une fois la première heure écoulée. Cette sortie est définitive. Il faut toujours remettre sa copie, même blanche, avec l'en-tête complété.
- Portables éteints -
Sont considérés comme des fraudes ou tentatives de fraude, "la communication avec d'autres candidats pendant les épreuves, l'utilisation d'informations, de matériel ou de documents non autorisés par le sujet ou la réglementation" ou le fait que "le candidat se fasse remplacer par un autre", a indiqué le ministère de l'Education lors d'un point presse de présentation du bac.
Tout objet qui communique avec l'extérieur ou "doté d'une mémoire électronique permettant la consultation de fichiers" est ainsi proscrit, aussi bien les téléphones portables que les montres connectées ou les tablettes tactiles, pour les épreuves écrites comme orales.
Les téléphones portables doivent être éteints, rangés dans le sac du candidat ou remis aux surveillants de salle.
Toutes les académies sont équipées de détecteurs de téléphones portables, "dont le nombre et l'emplacement sont confidentiels", indique le ministère. "Les recteurs répartissent ces appareils de façon aléatoire et veillent à les faire circuler entre les centres d'examen tout au long des épreuves", ajoute-t-il.
Il ne faut évidemment pas se parler entre candidats, même pas pour demander un stylo à son voisin: ce serait considéré comme de la fraude.
- Rattrapages -
Les épreuves orales du second groupe, dites de rattrapage sont prévues les 7, 8 et 9 juillet 2025 pour le baccalauréat général, technologique et professionnel.
Pour le baccalauréat général et technologique, elles sont accessibles aux candidats dont la note globale à l’examen est égale ou supérieure à 8, et inférieure à 10 sur 20.
À l’issue des résultats des épreuves du premier groupe, les candidats éligibles aux épreuves de rattrapage passent une épreuve orale dans deux enseignements choisis parmi le français, la philosophie et les enseignements de spécialité suivis en classe de terminale.
Les oraux durent 40 minutes : 20 minutes de préparation et 20 minutes de présentation. Les notes de ces oraux remplacent celles obtenues aux épreuves du premier groupe uniquement si elles sont supérieures à ces dernières. Le coefficient applicable à la matière présentée est inchangé.
Pour le baccalauréat professionnel, ces épreuves sont ouvertes aux candidats qui ont obtenu une moyenne générale supérieure à 8 et inférieure à 10 sur 20, et une note moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 à l'ensemble des épreuves professionnelles du baccalauréat professionnel.
www.imazpress.com/redac@ipreunion.com avec l'AFP
source : chatgpt
« Notre avenir dépend-il de la technique ? »
Introduction
Depuis la révolution industrielle jusqu'à l'essor de l'intelligence artificielle, la technique a profondément transformé nos sociétés. Elle améliore nos conditions de vie, mais soulève également des risques. Se demander si notre avenir dépend de la technique revient à interroger le rôle qu’elle joue dans le devenir de l’humanité : sommes-nous maîtres de notre avenir ou celui-ci est-il désormais indissociable du progrès technique ?
Nous verrons d’abord que la technique est un moteur essentiel de notre avenir, avant de montrer qu’une dépendance excessive à son égard pourrait être dangereuse et qu’il convient de replacer l’humain au centre de ce devenir.
I. La technique, moteur indispensable du progrès et de l'avenir
A. Les apports de la technique au développement humain
La technique permet de repousser les limites naturelles (santé, longévité, confort).
Exemples : la médecine moderne (vaccins, chirurgie, IA médicale), les transports, l’agriculture (machinisation, OGM) permettent de nourrir et soigner des milliards d'humains.
La technique est ainsi une condition matérielle de notre avenir collectif.
B. La technique face aux grands défis de l’avenir
Les enjeux climatiques, énergétiques, alimentaires ou démographiques nécessitent des solutions techniques (énergies renouvelables, stockage de l’énergie, géo-ingénierie, agriculture durable).
La transition numérique (IA, big data) ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion des ressources et la prévention des crises.
C. La technique comme prolongement de l’intelligence humaine
Selon le philosophe Gilbert Simondon, la technique est une externalisation de notre savoir-faire et de notre créativité.
Elle est un prolongement de l’être humain, permettant d’augmenter ses capacités d’agir sur le monde.
II. Les dangers d’une dépendance excessive à la technique
A. La perte de contrôle et la déresponsabilisation
Dépendance aux systèmes techniques complexes (IA, automatisation des décisions).
Risque d’aliénation : l’homme perd la maîtrise des systèmes qu’il a créés.
Exemple : les crises économiques provoquées par des algorithmes financiers incontrôlés.
B. Les risques éthiques et existentiels
Biotechnologies, manipulations génétiques (CRISPR), transhumanisme : jusqu’où modifier la nature humaine ?
Intelligence artificielle forte : menace de voir des machines autonomes prendre des décisions cruciales.
C. Les inégalités et l’exclusion technologique
La fracture numérique aggrave les écarts entre ceux qui maîtrisent la technique et les autres.
Certains pays ou individus risquent d’être marginalisés faute d’accès aux technologies modernes.
III. L’avenir doit-il dépendre uniquement de la technique ?
A. La nécessité d’un contrôle humain et politique de la technique
La technique doit rester un outil au service de valeurs humaines (justice, solidarité, respect de la nature).
Le philosophe Hans Jonas parle de « principe de responsabilité » face aux risques nouveaux engendrés par la puissance technique.
B. L’importance d’autres dimensions pour construire l’avenir
L’avenir dépend aussi de la morale, de la culture, de l’éducation et de la politique.
La technique est un moyen, mais ne peut pas définir les finalités de l’humanité.
C. La recherche d’un équilibre
Un avenir durable nécessite une approche éthique de la technique, combinant innovation et sagesse.
Développer une technologie responsable qui intègre les limites écologiques et humaines.
Conclusion
Notre avenir dépend largement de la technique en tant qu’outil de transformation et de progrès. Toutefois, une dépendance aveugle et sans contrôle pourrait mettre en péril l’humanité. La technique doit rester au service d’un projet humain conscient, éthique et responsable. En fin de compte, c’est moins la technique elle-même que l’usage que nous en faisons qui déterminera réellement notre avenir.
Vous avez dit :
Peux-tu préparer des exemples supplémentaires ;
une problématique reformulée ;
des références philosophiques adaptées. Merci amigo
ChatGPT a dit :
Avec plaisir amigo ! Allons-y point par point :
1️⃣ Problématique reformulée
La technique, en multipliant les capacités humaines, semble être une condition essentielle de notre avenir. Mais dans quelle mesure l'avenir de l'humanité doit-il reposer sur des outils qu’elle ne maîtrise plus toujours ? Peut-on encore penser un avenir sans technique, ou faut-il plutôt apprendre à la maîtriser pour éviter qu’elle ne devienne une menace pour l’humanité elle-même ?
2️⃣ Exemples supplémentaires
A. Exemples historiques
Révolution industrielle (XIXe siècle) : invention de la machine à vapeur, des chemins de fer, de l’électricité, qui ont transformé radicalement les modes de vie, le travail et l'économie.
Course à l'espace (XXe siècle) : la technique devient un enjeu de puissance géopolitique et de rêve collectif (Apollo 11, conquête de Mars aujourd'hui).
Invention de l'imprimerie (Gutenberg, XVe siècle) : diffusion massive du savoir, révolution intellectuelle et scientifique.
B. Exemples actuels
Intelligence artificielle (ChatGPT, DeepMind, GPT-4o...) : aide à la recherche, médecine, mais aussi risques de désinformation et de manipulation.
Changement climatique : captage du CO₂, développement de nouvelles énergies, mais aussi risque de croyance excessive en la technique pour « tout réparer » (solutionnisme technologique).
Biotechnologies et médecine personnalisée : avancées impressionnantes contre certaines maladies (immunothérapie contre les cancers, thérapies géniques), mais interrogations sur les limites éthiques (bébés génétiquement modifiés, transhumanisme).
C. Exemples prospectifs
Colonisation spatiale (Elon Musk et SpaceX, projets martiens) : repousser les limites terrestres mais fuir les responsabilités écologiques sur Terre ?
Réalité virtuelle et métavers : redéfinition du travail, des relations humaines et de la perception du réel.
3️⃣ Références philosophiques adaptées
Platon (dans Le Protagoras et Le Phèdre)
Mythe de Prométhée : la technique est donnée aux hommes pour compenser leur faiblesse face à la nature.
Mythe de Theuth (invention de l’écriture) : la technique peut nous faire perdre nos facultés naturelles si elle est mal utilisée.
Aristote
La technique (technè) est un savoir-faire orienté vers une fin extérieure (produire quelque chose). Elle ne doit pas remplacer la sagesse pratique (phronèsis), qui guide le bon usage des moyens.
Heidegger (dans La question de la technique)
La technique moderne est un dévoilement (Gestell) qui tend à réduire le monde à un stock de ressources exploitables.
Danger d’oubli de l’être : la technique peut déshumaniser si on ne réfléchit plus à son sens.
Hans Jonas (dans Le Principe responsabilité)
Avec la puissance croissante de la technique, il faut développer une éthique du futur : agir de façon à préserver la vie humaine et la nature pour les générations futures.
Gilbert Simondon (dans Du mode d’existence des objets techniques)
La technique est le résultat d’une évolution et d’une culture propre qu’il faut comprendre et accompagner, non rejeter.
Jacques Ellul (dans Le Système technicien)
La technique avance selon sa propre logique autonome, indépendamment de la volonté humaine. Le risque est une perte de contrôle et une illusion de neutralité.