[PHOTOS/VIDÉOS] A l'issue d'une réunion avec tous les acteurs de la filière

BTP : le mouvement de grève est suspendu

  • Publié le 23 mai 2024 à 20:46
  • Actualisé le 23 mai 2024 à 20:53

Ce jeudi soir 23 mai 2024, l'intersyndicale du BTP a suspendu son mouvement de grève entamé ce mardi. La décision a été prise à l'issue d'une réunion avec tous les acteurs de la filière à la Chambre de commerce et d'industrie. Plusieurs rencontres vont avoir lieu au cours des prochains jours afin de trouver une issue à la crise qui secoue le secteur du BTP. Une nouvelle réunion de concertation avec toutes les parties est prévue vendredi prochain. L'intersyndicale n'exclut pas de reprendre la grève si les discussions ne débouchent pas sur des mesures concrètes (Photos : sly/www.imazpress.com)

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

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  • Le Barachois a rouvert à la circulation

    Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, la manifestation est terminée, le Barachois est rouvert à la circulation dans les deux sens.



     

     

  • Le Barachois reste fermé à la circulation jusqu’à nouvel ordre

    Néanmoins l’accès au centre-ville par l’ancien pont de la rivière Saint Denis et celui vers la RD41 sont rouverts à la circulation.

     



     

  • 15 kilomètres de ralentissements pour aller à Saint-Denis

    Le Barachois étant toujours fermé, les embouteillages sont toujours très importants dans le sens La Possession-Saint-Denis. Le CRGT informe que les ralentissements remontent jusqu'à l'entrée de la route du littoral de l'ouest (à La Possession), jusqu'au boulevard Sud.

    Le Centre du réseau routier dénombre 15 kilomètres de bouchons.

  • Une réunion à la CCI en fin d'après-midi

    Selon les informations des syndicats, une réunion entre les différents acteurs de la filière BTP (patronat, intersyndicale, décideurs), aura lieu ce jeudi à la Chambre de commerce des d'industrie de La Réunion à 17h30.

  • Gaël Rivière des transporteurs sur place

    "On a l’habitude de dire que lorsque le bâtiment ne va pas, c’est tout le monde qui ne va pas, c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui", dit-il.

    "La crise du BTP nous impacte directement, nos deux secteurs d’activité sont liés. Si le bâtiment ne travaille pas, nous ne travaillerons pas non plus. Il y aura donc des licenciements et des fermetures d’entreprise."

    Imaz Press lui demande alors s'il envisage de mettre des camions pour bloquer les routes, Gaël Rivière répond : "pour le moment, nous n’en sommes pas là, nous verrons bien ce que l’intersyndicale du BTP décide".

  • La CCIR met tout en oeuvre pour faciliter le dialogue

    La Chambre de commerce est l’industrie de la Réunion (CCIR), annonce qu’elle met sa salle d’assemblée plénière à la disposition afin que l’ensemble des acteurs de la filière BTP puisse se réunir en table ronde.

    "La situation socio-économique de la Réunion est grave, il est évident pour nous que nous devons agir, afin de faciliter le dialogue et de permettre à toutes les parties de s’exprimer", a déclaré Pierrick Robert à Imaz Press Réunion.

    "Notre souhait est d'arriver à un déblocage rapide de la situation, au dénouement des tensions et à la prise de décision en vue de solution", a-t-il ajouté.

    L’heure de la rencontre n’a pas encore été précisée mais l’intersyndicale espère que cela se fera "le plus rapidement possible".

  • Une audience reçue mercredi et une réunion prévue avec les conseillers du ministère

    Interrogée à la question de savoir : pourquoi la préfecture a décidé de ne pas organiser de réunion commune avec les acteurs du BTP, la préfecture nous a répondu : "une audience a été reçue hier et une réunion avec les conseillers de la ministre des outre-mer est prévue aujourd'hui".

  • Pas de réunion en préfecture mais le Département prêt à s'entretenir avec l'intersyndicale

    Le préfet ne veut pas de réunion en préfecture, toutefois le Département a annoncé se tenir à disposition de l'intersyndicale, dès lors que la Région se présente.

    Après la décision du préfet de ne pas mettre en place une réunion, pour Maximim Hoarau, "on nous balade d'un côté ou d'un autre et c'est petit". "On est dans un combat commun entre syndicats, salariés et patronat, le BTP est à l'agonie.

  • Les transporteurs pourraient se joindre au mouvement

    Johnny Lagarrigue, secrétaire général de la CFDT annonce que les transporteurs pourraient se joindre au mouvement.

  • Pas de réponses avant plusieurs mois selon la FRBTP

    La FBTRP annonce aux manifestants avoir rencontré les conseillers ministériels ce jeudi 23 mai mais il le dit "ça va être très dur avec des réponses pas avant plusieurs mois". Toutefois, si cette rencontre a eu lieu, il n'était nullement question de la crise du BTP mais de la question de l'octroi de mer.

    Une situation qui provoque l'ire des manifestants. "On veut un calendrier net et précis", souligne une manifestante.

    Ce à quoi Anthony Lebon répond : "on est d'accord". "La lutte doit être commune."

  • Les patrons inquiets

    "L'activité n'est pas au rendez-vous, les emplois ne font que baisser, les patrons sont inquiets", indique Anthony Lebon de la FRBTP.

    "On est force de proposition mais la balle n'est plus dans notre camp", ajoute-t-il. "L'urgence c'est un plan de relance, appels d'offres bloqués en terme de financement et en plus il y a la visibilité, ce que l'on n'a pas aujourd'hui, de la compétitivité renforcée."

    "Tout ce que l'on pressentait est arrivé et aujourd'hui on est dans un schéma compliqué et c'est aux élus de réagir", note Anthony Lebon.

    Le président de la FRBTP qui espère que la réunion commune aura lieu.

  • Neuf kilomètres de bouchons pour venir dans le chef-lieu

    En raison de la mobilisation des salariés du BTP et de la fermeture du Barachois, on dénombre neuf kilomètres de ralentissements pour venir sur le chef-lieu en provenance de l'ouest de l'île.

  • Revirement : pas de réunion pour l'heure en préfecture

    "On vient informer la population", lance Maximin Hoarau de la CGTR. "On demande à être entendu, à voir les décideurs à la Préfecture (préfet, Région, Département)", dit-il.

    "On ne bloque pas la route", ajoute le syndicaliste.

    Concernant la réunion, "on vient d'apprendre qu'il n'y aura pas de réunion à la préfecture". Les décideurs souhaitant des rendez-vous personnels avec l'intersyndicale.

    Comme l'expliquent les syndicats, plusieurs rendez-vous ont été demandés par les décideurs, mais cela n'est pas de l'avis des manifestants qui "resteront là", devant la préfecture et à l'entrée est de Saint-Denis.

  • Une réunion en préfecture à 15 heures

    Une réunion avec les donneurs d'ordres (Région, Département, bailleurs sociaux), et tous les autres acteurs du BTP devrait être organisée ce jeudi en préfecture, à 15 heures.

  • Une déviation mise en place par le boulevard Sud

    Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, suite à la manifestation au niveau du giratoire RD41, une déviation est à présent mise en place par la montée U2 pour rejoindre la RN6 Boulevard Sud.

    Dans le sens Est/Nord, une déviation est mise en place par la rue Labourdonnais.

  • BTP : "ce sont les forces de l’ordre qui bouchent, le rond-point"

    "On est venu là pour distribuer des tracts", lance Raymont Payet de la CGTR pour "alerte la circulation sur les difficultés que l'on rencontre le BTP. "Là ce sont les gendarmes et la police qui bloquent le rond-point."

    "On ne sortira pas de là", ajoute Johnny Lagarrigue de la CFDT. "On sortira quand les donneurs d'ordres seront là pour discuter."

  • Le bâtiment est en colère

    Les forces de l’ordre ont dévié la circulation vers le boulevard Sud.

  • Libérer l'entrée Ouest pour occuper l'entrée Est

    Les forces de l’ordre viennent de proposer aux manifestants de libérer l’entrée Ouest de la NRL et de se regrouper sur la sortie Est afin de pouvoir distribuer leur tract.

    Les dirigeants syndicaux sont en train de consulter leur base.
     

  • Environ 200 manifestants

    Ce jeudi, ils sont environ 200 à être mobilisés pour demander la relance de la filière BTP. Une filière "à l'agonie" comme le disent les syndicalistes.

    Si les forces de l'ordre sont également sur place, il n'y a aucune tensions.

  • Le Barachois fermé à la circulation

    Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, suite à une manifestation, le Barachois est fermé à la circulation dans les deux sens entre la rue Juliette Dodu et le giratoire RD41.

    Il est conseillé aux usagers d’emprunter la RN6 Boulevard Sud.

    On dénombre énormément d'embouteillages en direction en provenance l'ouest, les automobilistes étant déviés pour passer par le boulevard Sud.

    Sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, suite à une manifestation, le Barachois est fermé à la circulation dans les deux sens entre la rue Juliette Dodu et le giratoire RD41.

  • Les manifestants décidés à monter à l'entrée Ouest

    Ce jeudi 23 mai, dans une ambiance apaisée, la centaine de manifestants tente de se rendre à l'entrée Ouest de Saint-Denis criant de vives voix : "On est là, on est là, on est là même si Macron ne veut pas".

  • Les manifestants font face aux forces de l'ordre

    Alors qu'ils sont plus d'une centaine à s'être mobilisés ce jeudi matin à Saint-Denis, un cortège s'est dirigé en direction de l'entrée Ouest de Saint-Denis.

    Des manifestations qui ont pour le moment été freinés par les forces de l'ordre.

  • Les manifestants montent vers le ront-point

    Après des échanges entre eux, les manifestants du BTP se rendent en direction du rond-point de la Caserne Lambert où se trouvent les forces de,l'ordre pour commencer à tracter.

  • "On attend un acte d'engagement pour redémarrer le BTP"

    "La mobilisation continue", lance Johnny Lagarrigue, de la CFDT. "Ça va monter crescendo", dit-il.

    "On va démarrer la distribution de tracts et après on pourra aller jusqu'au maximum en attendant le rendez-vous, on l'espère le plus tôt, avec les donneurs d'ordres."

    Ce qu'attendent les manifestants : "un acte d'engagement pour le redémarrage du BTP".

  • Les forces de l'ordre à l'entrée Ouest de Saint-Denis

    Alors que les manifestants de la filière BTP sont toujours dans les jardins de la préfecture à Saint-Denis, les forces de l'ordre sont positionnées à l'entrée Ouest de Saint-Denis, au niveau du rond-point de la Caserne Lambert.

  • "On est toujours plus"

    Interrogés, les syndicats sur place le disent : "on est toujours plus qu'hier", indique Raymont Payet, directeur de la CGTR BTP. "Là on est devant la préfecture et on attend l'arrivée des autres camarades."

  • Les salariés du BTP devant la préfecture

    Ce jeudi, les manifestants sont déjà mobilisés devant la préfecture de Saint-Denis. Pour l'heure, les salariés bien décidés à se faire entendre ne sont pas encore sur le rond-point de la Caserne Lambert.

    Toutefois, un cortège de quelques véhicules roulant à faible allure était sur la NRL, occasionnant quelques ralentissements en direction de Saint-Denis.

  • Bonjour La Réunion,

    Merci de nous retrouver pour ce live dédié à la deuxième journée de mobilisation des acteurs de la filière du BTP. Un jeudi "mort" pour le Bâtiment est annoncé.

À propos

"Un jour, deux jours, trois jours… nous nous mobiliserons", a lancé ce mercredi 22 mai le secrétaire général de la CFDT, Johnny Lagarrigue.  L'intersyndicale appelle l'ensemble des salariés, cadres et patrons à se joindre à leur mouvement.

Une mobilisation qui pour ce jeudi prend la forme de nouveaux barrages filtrants à l'entrée Ouest de Saint-Denis avec distribution de tracts et mobilisations devant la préfecture de La Réunion.

Ce mercredi, vers 9h30, une délégation de l'intersyndicale et des représentants de la FRBT avait été reçue par Nathalie Infante, secrétaire générale pour les affaires régionales auprès de l'État. 

Ce que demandent les professionnels, la survie de leurs emplois et "une réunion d'urgence avec les acteurs économiques, à savoir la Région, le Département, les maires et les donneurs d'ordre pour des mesures immédiates".

S'ils ne s'estiment pas entendus, "la mobilisation va monter crescendo", alerte Johnny Lagarrigue de la CFDT BTP".

Lire aussi - BTP : l'intersyndicale menace de se mettre en grève illimitée, les patrons annoncent une "journée morte" pour ce jeudi

- "Le BTP à l'agonie" -

"La situation est grave avec des blocages des travaux, des chantiers infructueux, arrêtés par la Deal, des offres à remettre sur la table", lance Johnny Lagarrigue de la CFDT.

"On voit que la filière tombe de plus en plus, des salariés sont licenciés", dit-il.

"À un moment il faut voir les choses, on ne voit pas de visibilité, pas d'appels d'offres et ce n'est pas évident", ajoute Jean-Paul Narayanin de FO. "Là on est obligé de monter au créneau car pas mal de camarades sont sur la touche et que le BTP va mal, tous les secteurs vont mal."

"On mène un combat pour sauver la filière. On n'est pas venu faire la charité mais demander à travailler pour sauvegarder nos emplois."

"Depuis début de l'année, nous avons eu au moins 1.000 personnes qui ont été licenciées, qui n'ont plus de boulot. Les entreprises qui ont encore du boulot vont s'arrêter très vite, soit en fin d'année, soit en début d'année prochaine. Nous on n'a plus rien, rien, rien du tout" martèle Raymond Payet, dirigeant de la CGTR BTP

L'intersyndicale le clame : "arèt roul a nou".

Si les salariés sont sur la touche faute de chantiers, la hausse  du coût des matières première en porte aussi la reponsabilité. Dans le secteur du BTP, les matières premières mettent en crise les entreprises. "Les prix n'ont pas baissé contrairement à ce que l'on peut entendre.

Par exemple le prix de la tôle est de 21 euros, alors qu'avant il était de 14 euros", explique Jean-Paul Narayanin.

Et ce, malgré une dérogation européenne adoptée pour l’importation des produits de construction à La Réunion.

"Depuis le début de l'année on tire la sonnette d'alarme. La filière BTP, ça fait au moins trois ans qu'elle tire la sonnette d'alarme. Personne ne nous écoute, donc maintenant faut se battre" termine le syndicaliste.

Lire aussi - Une dérogation européenne adoptée pour l’importation des produits de construction à La Réunion

- La FRBTP solidaire -

 "On a une inquiétude des syndicats sur les emplois et nous on est solidaire avec eux" déclare Jimmy Amédée, président de la commission sociale de la FRBTP (Fédération Réunionnaise du bâtiment et des travaux publics)

"La FRBTP a alerté à plusieurs reprises, depuis même presque deux ans." "Mais pourquoi cela n'avance pas ? "On a beaucoup d'appels d'offres infructueux, on a subi la hausse des matériaux. C'est des éléments conjoncturels. On a alerté et là c'est que les conséquences des dernières années."

Plusieurs demandes avaient été clairement exprimées le 7 février dernier par le président de la fédération Anthony Lebon, à savoir la mise en place d'avances de démarrage de 30 % pour tous les marchés publics. La deuxième, pour la rentabilité des entreprises avec l'entrée de la filière en secteur de compétitivité renforcée.

Anthony Lebon, président de la FRBTP le martelait, "nous n’avons pas arrêté d'alerter l'État et l'ensemble des acteurs politiques locaux sur la crise majeure que rencontre notre secteur, mais nous n’avons rien obtenu depuis longtemps".

"Le secteur est en crise avec 40% d'entreprises en liquidation judiciaire en 2023" et "les patrons sont pris à la gorge" a insisté Anthony Lebon, président de la FRBTP.

Le BTP à l'arrêt, c'est également l'arrêt de la construction de logements privés, la baisse de la construction de logements sociaux. Et ce, alors qu'à La Réunion, plus de 41.000 demandes sont toujours en attente d'un logement social pour à peine 1.000 constructions neuves.

Lire aussi - Revendications salariales : l'intersyndicale appelle à la grève illimitée dans le BTP

Lire aussi - Si nous ne nous battons pas pour notre filière BTP, nous perdrons les moyens de construire La Réunion de demain

Lire aussi - Dégringolade de blocs pour alerter sur la situation "catastrophique" du Bâtiment

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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7 Commentaires
Paillettes
Paillettes
4 mois

Anthony Lebon pleure la bouche ouverte. Allez regarder tous les marchés que ses sociétés ont remportés. Il n'est pas le plus à plaindre. Président de la FRBTP, ça aide bien et ça rapporte aussi un max, il faut croire

almuba
almuba
4 mois

Les fouteurs de m....e sont de retour.

totof
totof
4 mois

mais les forces de l'ordre ne peuvent pas empêcher de bloquer la circulation ?
hier, il y a eu un accident sur la NRL, heureusement matériel, a cause des bouchons générés par ces blocages. il faut des morts ?

l'entrave à la circulation est un délit.

Lili
Lili
4 mois

« Si les salariés sont sur la touche faute de chantiers, la hausse des matières première n'y est pas non plus indifférente. »
1- ce ne sont pas les matières premières qui montent, mais leur coût.
2- L’adjectif indifférent est ici un non sens : cela signifie que la hausse du coût des matériaux n’est pas concernée. Il aurait convenu d’écrire que la hausse du coût des matières premières est aussi responsable…

Merci Lili, nous avons tenu compte de vos remarques.

Simple Mind
Simple Mind
4 mois

Vivement l'arrêt du bétonnage massif,
Des entrepreneurs véreux,
Le Capitalisme touche à sa fin, Enfin... Cry Freedom

le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cat
le kiré totocheur de la pointe du diable, lé + cat
4 mois

Les syndicalistes ont tellement l’habitude de ne rien faire que lorsqu’ils font grève , ils appellent çà une journée d’action

Coluche
Artiste, Comique (1944 - 1986)

Marie
Marie
4 mois

Manifester d' accord ,mais que nos artisans du BTP soient responsables de la qualité de leurs ouvrages quand les défauts relevés dans les malfaçons sont nombreux que toute construction de logements soient soumis à un contrôle qualité par des contrôleurs experts en construction afin de déceler les futurs défauts sans être soudouyes par les artisans avant de mettre ces logements a la disposition des futurs résidents un contrôle qualité zéro défaut.