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Gouvernement en sursis

Budget de la Sécu : Barnier enclenche le 49.3, la gauche va déposer une motion de censure, le RN va la voter

  • Publié le 2 décembre 2024 à 22:47
Le Premier ministre Michel Barnier, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 19 novembre 2024

Michel Barnier a enclenché le 49.3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale ce lundi 2 décembre 2024. Il s’expose ainsi à une motion de censure. Le Nouveau front populaire a annoncé qu'il va déposer une motion de censure, le RN de Marine Le Pen va la voter. Suivez notre direct (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

  • La motion de censure du NFP a été déposée

     

  • "Nous déposerons une motion de censure", annonce Marine Le Pen

    En plus de la motion de la gauche, le Rassemblement national indique qu'il déposera lui aussi une motion de censure. "D'où que viennent ces motions, nous les voterons", assure Marine Le Pen.

     

  • 48 heures de sursis

    Les député.es disposent désormais de 48 heures de délais avant le vote de la motion de censure, qui sera déposée avant la fin de la journée par la gauche. Michel Barnier a donc deux jours pour convaincre, notamment le RN, de changer d'avis sur cette motion.

     

  • Le groupe RN annonce qu'il "votera la censure" du gouvernement Barnier

    "Le premier ministre vient d’actionner l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le budget de la Sécurité sociale. Ce texte, comme ce gouvernement, méritent la censure", a écrit sur X le groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale.

     

  • Le NFP va déposer une motion de censure

    Mathilde Panot, cheffe des députés insoumis, a annoncé le dépôt d’une motion de censure. "Il aura à la fois le déshonneur et la censure", a-t-elle lancé.

    "Le chaos politique, c'est Emmanuel Macron", a-t-elle estimé.

     

     

  • Michel Barnier déclenche le 49.3

    "Nous sommes là aujourd'hui, parce qu'il est nécessaire que la France se dote d'un projet de financement de la Sécurité sociale, et d'un budget. Pour ça, j'ai été au bout des discussions, avec tous les groupes politiques", assure le Premier ministre

    "De très nombreuses heures de débat ont permis, pour la première fois depuis 14 ans, à un accord en commission mixte paritaire. Ce texte a fait l'objet de multiples évolutions", dit-il, mentionnant l'abandon du déremboursement de certains médicaments.

    "Ce texte est là, il est désormais temps d'agir pour le mettre en oeuvre (...) Les Français ne nous pardonneraient pas de préférer les intérêts particuliers à l'avenir de la nation", estime le Premier ministre. "C'est pourquoi, sur la base de l'article 49.3, j'engage la responsabilité de mon gouvernement sur l'ensemble du PFLSS.

    "Chacun doit prendre ses responsabilités, et je prends les miennes".

     


     

  • "Le gouvernement n'a jamais discuté avec la gauche", fustige Olivier Faure

    Le chef de file du PS confirme que le NFP déposera une motion de censure, face au 49.3 décidé par Michel Barnier. "Rien n'a jamais été entendu" sur les propositions de la gauche, regrette-t-il. "Nous avons adressé un dernier courrier hier (dimanche ; ndlr) au chef du gouvernement, pour alerter sur les impacts de ce texte", ajoute Olivier Faure.

    "Nous allons voter la censure, on verra si elle est adoptée."

  • La séance suspendue dix minutes

    Yannick Neuder, le rapporteur (LR) du budget de la Sécu, a longuement défendu le texte qui doit être imposé par le 49.3. "Nous avons fait inscrire dans le PLFSS que toutes les pensions soient revalorisées dès janvier et non juillet", a-t-il fait valoir. "Priver les Français d'un budget de la sécurité sociale, c'est institutionnaliser le chaos".

    Michel Barnier n'étant pas encore arrivé à l'Assemblée nationale, la séance est suspendue dix minutes

  • Gabriel Attal estime que "l’heure est grave"

    "Ce qui se joue dans l’hémicycle c’est le quotidien des Français. Dans un moment où la conjoncture économique se dégrade, où Donald Trump vient d’être élu, la France a besoin de stabilité. Notre pays a besoin d’un personnel à la hauteur de ce moment", déclare l'ancien Premier ministre, redevenu député.

    Le patron des macronistes accuse la gauche et le RN de vouloir "plonger le pays dans l’inconnu."

  • Un amendement pour éviter la censure du RN ?

    Alors que le gouvernement a annoncé recourir au 49.3 pour faire passer le PLFSS 2025, Marine Le Pen veut déposer un amendement sur le renoncement à la désindexation des retraites. Sans cet amendement, le RN déposera une motion de censure.

    La gauche, elle, a d'ores et déjà annoncé qu'elle déposera de son côté une motion de censure

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct

    La séance s'ouvre à l'Assemblée nationale, pour le budget 2025 de la Sécurité sociale. Restez avec nous, nous sommes en direct

À propos

Ses nouveaux engagements vis-à-vis des demandes du Rassemblement national n'auront pas suffi. Alors que le Premier ministre a annoncé plus tôt dans la journée s'engager "à ce qu'il n'y ait pas de déremboursement des médicaments" en 2025, accédant à une demande du Rassemblement national, il n'aura pas réussi à convaincre.

Selon le Monde, le parti lepéniste "maintient sa ligne rouge concernant la désindexation d’une partie des pensions de retraite sur l’inflation, ce qui a conduit Michel Barnier à ne pas aller au vote".

Avant la lecture définitive du PLFSS dans l’Hémicycle, Marine Le Pen a déclaré aux journalistes que "la décision reste être les mains du premier ministre (…), nous allons donc déposer un amendement sur le renoncement à la désindexation des retraites. A charge au gouvernement de l’accepter ou de ne pas accepter".

Ce texte, le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), issu d'un compromis entre une commission de sénateurs et députés, devait examiné à partir de 18h (heure de La Réunion).

Le déclenchement du 49.3 entraîne une annulation des débats et du vote autour du texte.

- Trois textes budgétaires -

La fragile coalition de Michel Barnier a mis en garde contre les conséquences qu'aurait un chute du gouvernement, notamment une hausse des taux d'intérêt de la dette. Antoine Armand, ministre de l'Économie, a appelé "chacun à ses responsabilités" pour éviter que la crise politique ne se double d'une crise financière.

Pilier du "barniérisme", dominé par une alliance droite-centristes qui soutient le gouvernement, le Sénat doit voter dimanche sur l'ensemble de la partie "recettes" du budget de l'Etat, un scrutin sans suspense.

Car c'est une série de trois textes budgétaires qui sont actuellement examinés par le Parlement: budget de l'Etat 2025, budget de la Sécurité sociale et projet de loi de fin de gestion de l'année en cours. Sur chacun d'entre eux, le risque censure existe.

www.imazpress.com avec l'AFP

 

 

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3 Commentaires
HULK
HULK
10 mois

J'espère bien qu'ils vont la voter et virer ce gouvernement d'incompétents qui n'écoute ni le peuple ni les conseils de gens sérieux. Ce sont des politicards qui essayent de préserver MACRON à l'Élysée alors que celui-ci n'a fait que des co...ries. A l'intérieur et à l'international. Le petit ATTAL qui n'a pas digéré d'être viré si vite ( MACRON n'en avait rien à faire),qui vise la mairie de PARIS,voire l'Elysée ne se sent plus du tout. Il se voit déjà Président. Ce serait dramatique. Il est tout juste bon à blablater sur une botte de paille. Et encore, les agriculteurs en rigolent encore. plus pour longtemps. Cette convergence des rages qui ne s'est jamais vraiment éteinte depuis les gilets jaunes, mutilés par les forces de l'ordre alors que les black blocs sont impunis, va rejaillir. Et çà va faire mal.

Mi dit mi pense
Mi dit mi pense
10 mois

Pour la motion censure

Le seul responsable de cette situation, le gamin à l’Elysée, arrogant » monsieur je sais tout » aggravation des déficits abyssaux, train vie de l’Etat, la facture de l’électricité.

Tout le monde se fout sa tronche,

Dissolution ratée, le gamin à l’Elysée doit partir

Missouk
Missouk
10 mois

Attal qui la ramène encore... Pathétique!