Plus d'une semaine après le passage du cyclone Garance et son effet dévastateur sur La Réunion et les exploitations agricoles, les prix peuvent vite grimper dans les commerces et sur les marchés. Produits péi manquants ou circuits d'approvisionnements impactés, l'État veille à ce que certains n'en profitent pas pour augmenter les tarifs des produits du Bouclier qualité prix, comme ce mercredi 12 mars dans une supérette de Sainte-Marie (Photos : sly/www.imazpress.com)
Après le passage du cyclone Garance les équipes de la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DEETS) redoublent de vigilance sur le contrôle des produits du bouclier qualité prix dans les grandes surfaces et l’affichage obligatoire sur les marchés.
Les produits ciblés sont ceux de première nécessité: aliments, boissons et nettoyage. "Cette surveillance sera étendue aux marchandises liées à la construction", indique la représentation de l'État. Les 153 produits du bouclier qualité prix (BQP) sont prioritairement concernés.
Martine Le Cam, cheffe de service à la DEETS, explique, "dans le cadre du BQP, on contrôle les disponibilités, et là on voit que ce magasin a été approvisionné en riz, mais en coquillettes par exemple il y à des ruptures".
- Des prix qui restent relativement stables -
Sur les magasins concernés, "on voit une stabilité des prix, bien que les fruits et légumes pour certains ont été très impactés par le cyclone. Mais les prix restent raisonnables et sont les prix du marché", explique Martine Le Cam. "Si on devait voir un débordement des prix, nous ferions une remontée de filière, nous irions chez le producteur et nous interrogerions les différents opérateurs", affirme-t-elle.
Pour autant, on observe bien une augmentation du prix des fruits et légumes. On trouve par exemple des tomates à presque 8 euros le kilo. "Tout dépend de l'offre et de la demande" explique Renaldo Saint-Sauver, responsable du magasin U de Sainte-Marie.
Mais "forcément avec Garance, il y a une augmente du tarif". Et ce prix s'explique "car nous n'avons pas de stock sur les légumes". Hormis les tomates, le prix des bringelles a aussi augmenté. Pour les chouchous, vous aurez beau chercher, il n'y en a pas.
- Hausse de prix anormale : "n'hésitez pas à contacter les services de l'État" -
"Si vous constatez une hausse de prix anormale, n'hésitez pas à contacter les services de l'État sur le www.signal.conso.gouv.fr", annonce la préfecture.
www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Du pipo! Tout a augmenté! tomates, pommes de terres quand il y en a , choux bananes etc etc! Je sors d'un Leclerc!