Vous pensiez pouvoir tout mettre dans votre bac jaune de recyclage. Pourtant actuellement, certains contenants sont refusés dans les centres de tri de La Réunion. À compter du 1er janvier 2026, tout change. L'ensemble des habitants de La Réunion seront concernés par l’extension des règles de tri des emballages et des papiers. Un changement majeur puisque le geste de tri sera désormais plus simple. Dans l'île, chaque réunionnais produit plus de 615 kilos de déchets par an et seuls 37 kilos par habitant terminent dans la poubelle jaune (Photo : rb/www.imazpress.com)
"C'est une avancée incontestable qui va avoir lieu car tous les emballages plastiques vont aller dorénavant dans la poubelle jaune", se félicite Fabrice Hoarau, conseiller régional, délégué à la politique des déchets, environnement et mobilités durables.
Auparavant, seuls les bouteilles et flacons en plastique pouvaient être jetés dans le bac jaune. Le reste était proscrit, précisait à Imaz Press Philippe Moccand, directeur schéma industriel et Outre mer chez Citeo, en 2023.
Désormais, les Réunionnais pourront trier, dans leurs bacs et bornes jaunes, tous les emballages et papiers. Non seulement les bouteilles et flacons en plastique, les emballages en métal, les emballages en carton et tous les papiers, mais aussi, à partir du 1er janvier 2026, tous les emballages en plastique tels que les pots de yaourt, de crème, les barquettes en polystyrène, les films en plastique.
"C'est un gain de tri et avec cela notre poubelle verte sera beaucoup plus légère", ajoute Fabrice Hoarau. Écoutez.
Une nécessité alors que le 26 août 2025, la Chambre régionale des comptes de La Réunion (CRC) a préconisé de renforcer la prévention grâce à des dispositifs concrets et incitatifs, comme les consignes ou les gratifications pour le tri et le réemploi, de cibler la sensibilisation des jeunes et des habitants en habitat collectif, et de généraliser les zones de réemploi dans les déchèteries.
- Pour contenir le flux de déchets plastiques, les centres de tri s'adaptent -
Afin d’adapter les centres de tri, qui traitent actuellement les tonnes d’emballages et papiers triés par les Réunionnais, des travaux de modernisation sont menés.
Citéo - qui accompagne la transformation du parc de centres de tri en France et l’amélioration des performances de tri - finance les travaux des trois centres de tri à La Réunion -Cycléa, SEMRRE et VALOI, pour permettre le traitement de tous les emballages en plastique. Écoutez Philippe Moccand, directeur schéma industriel et Outre mer chez Citeo.
Dans l'ouest et le sud, Ileva "a mis en place une modernisation de ses deux centres de tri (Le Port et Pierrefonds), avec une mise en service industrielle en janvier 2026 au Port et mi-juin 2026 pour Pierrefonds", détaille Mohammad Omarjee, le président. Cela permettra par la suite de "garantir le tri collectif de 30.000 tonnes de déchets, sans rupture". Écoutez.
Dans le nord-est, "nous traitons environ 10.000 tonnes de déchets sur le centre de tri mais nous avons 35% de refus, ce qui n'est pas rien", précise Daniel Alamélou, président du Sydne. Écoutez.
Mohammad Omarjee le dit, "si nous n'étions pas au rendez-vous au 1er janvier, c'était une perte financière pour les deux syndicats. Pour avoir un soutien financier de l'éco-organisme Citéo, il fallait tout mettre aux normes.
Pour les trois centres de tri réunionnais CYCLEA, SEMRRE et VALOI , les travaux pour traiter tous les emballages et papiers représentent près de 17 millions d’euros.
- Trier pour mieux valoriser -
Étendre le geste de tri est également un moyen d'inciter les industriels et acteurs économiques "à créer des entreprises pour valoriser ces déchets recyclables", dit Fabrice Hoarau. "C'est dans cette filière que l'on peut créer de la valeur ajoutée et des emplois à La Réunion", ajoute-t-il. Écoutez.
Pour créer "une unité locale de recyclage et de revalorisation, il faut augmenter la performance", dit Philippe Moccand.
Pour l'heure, ce qui est trié, sera collecté et "rapatrié dans l'Hexagone pour aller vers des unités de recyclage au Proche-orient", dit-il. Le coût d'exportation de ces déchets étant évalué à 3 millions d'euros par an.
ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

‘Pour l'heure, ce qui est trié, sera collecté et rapatrié dans l'Hexagone pour aller vers des unités de recyclage au Proche-orient". Sans commentaire.
Tout ça pour ça, je me souviens que nettoyais les cartons à pizzas et passait de l’eau dans les contenants de jus , hélas cela ne suffisait pas on s’est retrouvé avec le bac scotché à plusieurs reprises. Depuis cela j’ai banni le bac jaune. Je verrais bien en 2026!
Il faudrait coller sur les poubelles ou distribuer dans les boîtes à lettres des autocollants sur les matières à recycler, précisément et en images.
Ceux d’il y a 20 ans sont illisibles avec le temps et désormais dépassés.
Moins d'emballage, de sur emballage
Sous les Vira, cette gestion a été une catastrophe. Ils avaient tous dans les mains : la Cirest, la mairie, ld département.
Un peu comme le problème de l'eau a st André. Vira voulait même vendre l'autre aux pays arabes.
Nirlo maire de ste Marie n'a toujours pas compris comment fonctionne le tri sélectif.
Il pense écrire à Trump pour faire part de ses revendications ?
Pauvre ville de ste Marie.
Une rumeur dit que tous les déchets finissent enfouis à Sainte Suzanne et que le tri des déchets n'est pas réel. Le centre de tri est où? On peut le visiter ?
Comme indiqué dans l'article, les centres de tri sont: Cycléa, SEMRRE et VALOI.
Ensuite annuaire, téléphone ou mail pour une visite.