Licenciements contestés chez Citroën Réunion : la direction s’explique après la grève

  • Publié le 30 septembre 2025 à 19:32
  • Actualisé le 30 septembre 2025 à 19:36
Citroën : une soixantaine de salariés en grève contre des menaces de licenciements [?]

Jeudi 25 septembre 2025, une soixantaine de salariés se sont mobilisés devant le site de Citroën Réunion à Saint-Denis, dans la zone industrielle du Chaudron, pour protester contre des menaces de licenciement. Parmi les deux employés visés, l’un a entamé une grève de la faim. Les sites du Port et de Saint-Pierre étaient restés fermés. Après avoir réunis son CSE, CFAO Motors Réunion a réagit dans un communiqué ce mardi. (Photo sly/www.imazpress.com)

Comme prévu, CFAO Motors Réunion (CMR) a réuni son CSE, dans le cadre des procédures disciplinaires engagées à l’encontre de deux collaborateurs. Dans un communiqué publié ce mardi 30 septembre, l'entreprise a rappelé qu'elle avait "engagé des procédures disciplinaires à l’encontre de deux salariés, à la suite de comportements graves et contraires aux valeurs de l’entreprise, révélés par une enquête interne menée par un cabinet indépendant et validée au préalable par le CSE".

La société automobile affirme ainsi que ces procédures sont conduites dans le strict respect du Code du travail et des droits des salariés, "sur la base d’éléments établis, vérifiables et préoccupants".

Lire aussi - Citröen : menacé de licenciement, un salarié en grève de la faim

"Dans le cas particulier du licenciement disciplinaire d’un représentant du personnel, la loi prévoit la consultation préalable du CSE.  Cette après-midi, le CSE de CFAO Motors Réunion a été informé et consulté sur les motifs justifiant l’ouverture de la procédure disciplinaire visant un représentant du personnel.  Il s’agit d’une des étapes de la procédure", précise le communiqué.

"Ces situations ne sont jamais simples, ni pour les représentants du personnel, ni pour l’entreprise. Mais il est de notre devoir de préserver un cadre de travail de qualité et respectueux de chacun”, a déclaré Christophe Morel, directeur général de CFAO Motors Réunion.  

- Une grève de la faim -

Selon les syndicats, les salariés sanctionnés seraient visés pour avoir déclenché une procédure liée à un "danger grave et imminent", en raison du stockage de batteries électriques et d’airbags en plein soleil. "Cela représente un danger pour l’environnement et pour le personnel", avait alerté Patrick Hoarau (CGTR), qui dénonce une tentative de la direction de retourner la situation contre les représentants syndicaux.

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

guest
0 Commentaires