Il menace son ex-compagne de mort dans sa voiture et écope d'un an ferme

  • PubliĂ© le 8 septembre 2025 Ă  16:10
  • ActualisĂ© le 8 septembre 2025 Ă  16:12
tribunal judiciare de saint-denis

Condamné en 2024 pour avoir violenté sa mère, Jean-Fabrice P., 46 ans, comparaissait lundi 8 septembre 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Son ex-compagne l’accuse de menaces de mort et d’agression dans sa voiture, en plein embouteillage. Le quadragénaire au lourd casier judiciaire a été condamné à un an de prison ferme, assorti d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime ou de s’approcher de chez elle. (Photo : rb/www.imazpress.com)

L’ex-compagne, encore sous le choc, a raconté comment elle avait dû laisser monter son ancien compagnon dans son véhicule par peur de représailles. Installé à l’arrière, il aurait tenté de l’étrangler, avant de proférer une série de menaces visant non seulement la plaignante, mais aussi son enfant, son nouveau conjoint et leurs proches. Selon la victime, l’homme a exigé qu’elle lui remette ses téléphones personnels et professionnels, allant jusqu’à se pencher à moitié dans l’habitacle pour les saisir.

- Interpellé chez sa mère avec qui il a interdiction de contact -

La scène prend fin par hasard, lorsqu’une patrouille de gendarmerie croise le véhicule dans le secteur de Cambaie à Saint-Paul. L’homme prend alors la fuite, mais il est interpellé quelques heures plus tard… chez sa mère, malgré l’interdiction judiciaire d’y paraître. Les tests de dépistage révèlent la présence de cocaïne et de THC.

Lors de la garde à vue de son fils, la mère du prévenu interrogée confirme que celui-ci revient régulièrement chez elle, malgré l’interdiction.

 - Une vie instable et un lourd casier -

À la barre, le quadragénaire reconnaît une consommation régulière de drogues et de médicaments. Sa vie instable – sans domicile fixe réel, en recherche d’emploi, percevant des indemnités – contraste avec son passé judiciaire déjà très lourd : dix mentions au casier, des faits de vols, une condamnation par la cour d’assises à douze ans de réclusion pour vol avec arme, purgée jusqu’en 2022, puis une condamnation en 2024 pour violences sur ascendant.

« Depuis sa sortie de prison, ma cliente vit dans la peur », a insisté l’avocate de la victime, évoquant des années de harcèlement, d’appels incessants et de menaces. Le parquet a requis 18 mois de prison dont 6 assortis d’un sursis probatoire, soulignant « le danger » que représente le prévenu. La défense, elle, a minimisé les faits, soulignant l’absence de certificat médical et de témoin direct, et pointant l’emprise de la drogue sur le comportement de son client.

Le tribunal a tranché : un an d’emprisonnement ferme, assorti de l’interdiction d’approcher la victime ou son domicile. 

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