Avant son déploiement au niveau national, près de 2000 réunionnais en grande précarité vont expérimenter la " garantie jeunes ". Victorin Lurel et Marie-Arlette Carlotti ont annoncé sa mise en place dans un communiqué, ce jeudi 31 octobre 2013. La Réunion fait partie des 10 premiers territoires à tester cette mesure avant son application au niveau national. 1839 jeunes de l'île pourront "bénéficier d'un soutien spécifique et d'un surcroît d'autonomie."
Suite à la présentation du plan national de lutte contre la pauvreté par François Chérèque sur l’île, 1 839 Réunionnais bénéficieront d’une "garantie jeunes". Cette mesure expérimentale concernera au total 10 000 Français. A noter que 18% de l’allocation nationale est accordée aux Réunionnais. "L’Etat a souhaité tenir compte de la situation particulière de la Réunion, dont la jeunesse est très fortement touchée par le chômage", précise le communique du ministre des Outre-mer et de la ministre en charge de la lutte contre l’exclusion. Un comité de pilotage trimestriel président par le préfet suivra la mise en œuvre du plan national de lutte contre la pauvreté.

Sur les 10.000 contrats prévus, seuls 1.800 pour La Réunion, qui compte plus de 25.000 demandeurs d'emploi au pôle Emploi. On fait quoi des 24.200 jeunes sans emploi. Si des mesures réelles ne sont pas prises à quoi bon un dispositif pour +10% des jeunes réunionnais. En quoi alors la Garantie Jeunes est "en priorité pour La Réunion". Quelle priorité pour La Réunion? Seulement parce qu'il est venu débattre sur place.... Il en a fait de même dans dix autres départements. Il a d'ailleurs dit lui même qu'il "faudra aller les chercher", raison pour laquelle, ce dispositif va à sa perte, si déjà personne n'y croit et n'y comprend rien! L'idée du comité de pilotage présidé par le préfet est une bonne idée, faudrait que cela aboutisse à un débat avec l'ensemble des partenaires sur l'emploi des jeunes pour trouver des solutions pérennes. Fred. Mourate AJFER-Nou Lé Kapab