Le dernier numéro des Chroniques de l'eau publié par l'Office de l'eau Réunion montre que les précipitations associées au passage du cyclone tropical Bejisa - qui s'est abattu sur l'île le jeudi 2 janvier 2014 -, améliorent l'état des ressources en eau en ce début d'année 2014.
" En ce qui concerne les cours d’eau, les débits médians mensuels sont en hausse sur l’ensemble du département ", indiquent les Chroniques de l’eau. Les excédents concernent particulièrement la Rivière Saint-Denis (+86%), le Bras Noir à La Plaine des Palmistes (+57%), la Rivière Langevin (+33%) et la Source Dussac au Tévelave (+473%). Les cours d’eau de l’Est et du Nord-Est ont été particulièrement touchés par les déficits en 2013. En ce mois de janvier 2014, leurs débits se rapprochent des normales saisonnières (+2% sur la Rivière Sainte-Suzanne, +5% sur la Rivière des Marsouins) voire les dépassent (+16% sur la Rivière des Roches, +43% sur le Bras Panon).
" La situation des eaux souterraines est plus nuancée. Les niveaux moyens mensuels sont en augmentation sur l’ensemble du département. Cependant, de nombreux aquifères restent déficitaires, signes de l’importance des déficits accumulés depuis 2010 " soulignent les Chroniques de l’eau. Ainsi, certains aquifères du Sud, de l’Est et de l’Ouest présentent encore des déficits importants, notamment au niveau de Saint-Pierre Ravine Blanche (-116%), de Pierrefonds (-56%), de Saint-Gilles (-51%), de Saint-André (-98%) et de Bras-Panon (-91%). Le secteur de la Ravine Blanche connaît un nouveau minimum historique pour un mois de janvier. La situation s’améliore nettement sur les régions de Saint-Denis (+109%), de Sainte-Marie (+9%), de Saint-Benoit (+12%), de Saint-Louis (+29%), de La Saline (+64%), de Saint-Paul (+90%) et du Port (+42%).
Le niveau piézométrique de l’aquifère de Saint-Denis passe au-dessus du maximum connu pour un mois de janvier. Les fortes précipitations consécutives au cyclone tropical Bejisa provoquent des crues conséquentes le 2 janvier 2014 ; le Bras Noir à la Plaine des Palmistes, la Rivière des Marsouins et la Grande Rivière Saint-Jean se distinguent par des valeurs de débit de pointe remarquables. Sur les autres cours d’eau, les crues générées ne présentent pas de caractère exceptionnel.