Cancers urologiques : une mortalité 10 % plus élevée à La Réunion qu’en Hexagone, le CHU rappelle l'importance du dépistage précoce

  • Publié le 10 novembre 2025 à 10:20
  • Actualisé le 10 novembre 2025 à 17:24
 chikungunya analyse sang

À l’occasion du Mois de la sensibilisation aux cancers masculins le service d’urologie du CHU sites sud de La Réunion a organisé ce vendredi 7 novembre 2025, une journée de prévention et d’information dans le hall du CHU. À La Réunion, leur mortalité est 10 % plus élevée qu’en Hexagone, soulignant la nécessité d’un dépistage plus précoce et d’une meilleure information de la population (Photo d'illustration : www.imazpress.com)

L'initiative de cette journée avait pour objectif de sensibiliser le grand public aux cancers urologiques et de favoriser le dépistage précoce, facteur clé pour améliorer la survie des patients.

- Une journée d’échanges et de prévention sur les cancers urologiques -

Informations et échanges avec les professionnels de santé du service d’urologie, ateliers de sensibilisation et de prévention autour des bons réflexes à adopter, rencontres et discussions sur le dépistage et la prise en charge des cancers urologiques... Patients, visiteurs et personnels hospitaliers ont pu dialoguer avec les équipes médicales, poser leurs questions et obtenir des conseils pratiques pour mieux comprendre les enjeux de la prévention.

Le service d’urologie du CHU de La Réunion rappelle que la prévention passe avant tout par l’information, le dialogue avec son médecin et la réalisation d’examens de dépistage adaptés à l’âge et aux facteurs de risques.

Le but d’un diagnostic précoce est d’améliorer la survie et la qualité de vie des patients. En identifiant les cancers à un stade plus précoce, les traitements peuvent être plus efficaces et moins lourds.

- Des cancers dont la mortalité est 10 % plus élevée à La Réunion -

Les cancers urologiques représentent un enjeu majeur de santé publique. À La Réunion, leur mortalité est 10 % plus élevée qu’en Hexagone, soulignant la nécessité d’un dépistage plus précoce et d’une meilleure information de la population.

Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers masculins en France, avec près de 60.000 nouveaux cas chaque année.

Le cancer de la vessie, souvent lié au tabac, touche 26.000 personnes par an, ce qui en fait le second cancer urologique le plus fréquent.

Le cancer du rein connaît une augmentation préoccupante, notamment chez les personnes de moins de 50 ans.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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3 Commentaires
Marianne
Marianne
5 heures

La pollution des sols et des nappes phréatiques au glyphosate (molécule active des désherbants type "roundup") serait-elle la raison de ces 10 % supplémentaires de cancers ?

astride
astride
8 heures

ZembroKaf vos commentaires n'engage que vous et vos sources sont certainement très poussiéreuses.
le service du CHU site Sud est certainement une référence sur l'ile, chirurgie robot assistée , je rajouterais le service d'imagerie avec des actes endovasculaire pour les adénomes (qui ne sont pas des cancers)
des médecins et des chirurgiens très impliqués dans la prise en charge de ce cancer

ZembroKaf
ZembroKaf
11 heures

Comment le CHU peut "parler" du dépistage des cancers urologiques .... alors que les 2 services (nord et sud) sont "à la ramasse" sur cette pathologie ... il ne reste juste que les "rokins" dépassères d'honoraires du privé !!!