Le député-maire de Saint-Leu reçu en préfecture (actualisé à 19h13)

2 000 à 3 000 contrats aidés supplémentaires pour La Réunion

  • Publié le 21 février 2013 à 14:54
T. Robert

A sa demande, Thierry Robert, député-maire de Saint-Leu, a rencontré ce jeudi 21 février 2013, Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, et Jean-François Dutertre, directeur des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Dieccte) à La Réunion. Thierry Robert avait demandé cette audience pour aborder la question des contrats aidés, suite à l'arrêté préfectoral prévoyant l'allongement de la durée de ces contrats à 10 mois, contre 6 mois en 2012. Un allongement dénoncé par Thierry Robert, car cela ferait perdre selon lui 6 000 contrats à La Réunion. A l'issue de sa rencontre avec Jean-Luc Marx, le député-maire de Saint-Leu est ressorti satisfait, précisant que "le préfet a reconnu que son arrêté était trop rigide, et qu'il allait prendre un arrêté beaucoup plus souple qui permettrait aux collectivités qui le souhaitent de continuer à faire des contrats de 6 mois. Ainsi, on va pouvoir avoir 2 000 à 3 000 contrats aidés supplémentaires", a-t-il déclaré. Par ailleurs, au cours d'une conférence de presse ce jeudi après-midi, Thierry Robert a attiré l'attention sur la nécessité pour tous les élus de La Réunion de se réunir. Au micro de Radio Festival, il a déclaré : "Il faut que tous ensemble, nous puissions parler d'une même voix à Paris pour faire plier le gouvernement par rapport à nos difficultés".

Dans un courrier adressé au préfet le vendredi 15 février, Thierry Robert avait demandé une audience au préfet Jean-Luc Marx. Le député-maire de Saint-Leu souhaitait aborder la question des contrats. Il estime que l’arrêté pris dernièrement par le préfet fait perdre 6 000 contrats aidés à La Réunion. En cause : l’allongement de la durée des contrats aidés. L’arrêté préfectoral prévoit en effet des contrats aidés d’une durée de 10 mois, contre 6 mois en 2012.

A l’issue de sa rencontre avec Jean-Luc Marx et Jean-François Dutertre, Thierry Robert est ressorti satisfait. "Le préfet a reconnu que son arrêté préfectoral était trop rigide et qu’il allait prendre un arrêté beaucoup plus souple qui permettrait aux collectivités qui le souhaitent de continuer à faire des contrats de six mois", a-t-il indiqué.

"Le nombre de contrats va donc augmenter. Pour le premier semestre, il était prévu 9 000 contrats de 10 mois. Si certains contrats restent à 6 mois, et d’autres sont à 10 mois, on va pouvoir gagner 2 000 à 3 000 contrats supplémentaires", a déclaré Thierry Robert.

"Je considère que c’est une avancée considérable puisque maintenant, il y a des quotas supplémentaires de contrats aidés qui sont possibles sur le territoire de La Réunion. C’est une bonne chose, ça permettra aux communes qui rencontrent des difficultés avec des jeunes d’avoir des contrats aidés supplémentaires", a ajouté le député-maire de Saint-Leu.

Interrogé par Radio Festival ce jeudi après-midi, Thierry Robert a par ailleurs indiqué : "Les contrats aidés, c'est une solution d'urgence, nous devons avoir des projets sur le long terme à côté et mettre en place des solutions pérennes". "Ce que j'espère, c'est que tous les élus réunionnais, quelle que soit leur étiquette politique, puissent à un moment donné se rencontrer autour d'une table, faire des propositions et parler d'une même voix à Paris dans l'intérêt des Réunionnais", a-t-il ajouté.

De son côté, la préfecture, dans un communiqué, indique que "l’arrêté fixant les paramètres des contrats aidés sera modifié dans les prochains jours pour simplifier les conditions de durée, en fixant une durée moyenne de 12 mois, avec une durée minimale de contrats de 6 mois". Le préfet rappelle également que "les contrats pouvaient être portés à 24 mois, voire plus dans certaines conditions, notamment pour les personnes âgées de 50 ans et plus". 

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1 Commentaires
Mensonges974
Mensonges974
12 ans

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