Apiculture

Petit coléoptère : un rucher à nouveau infesté à Saint-Philippe

  • Publié le 4 avril 2023 à 19:20

La préfecture signale une nouvelle infestation d’un rucher situé à Saint-Philippe par le petit coléoptère. Un apiculteur professionnel aurait signalé sa présence ce lundi 3 avril 2023. Une présence confirmé par le Le laboratoire national de référence abeilles de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Ce site avait déjà été concerné par un foyer de petit coléoptère des ruches en juillet 2022. Nous publions le communiqué de la préfecture ci-dessous.

Le 3 avril 2023, un apiculteur professionnel de Saint-Philippe a signalé la présence de coléoptères douteux dans son rucher. Le laboratoire national de référence abeilles de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a confirmé l’infestation par le petit coléoptère des ruches sur ce site.

Ce site avait déjà été concerné par un foyer de petit coléoptère des ruches en juillet 2022. Depuis cette date, il a fait l’objet des mesures de police sanitaire mises en œuvre lors de la détection de foyer avec destruction, désinsectisation, interdiction d’installation de nouvelles colonies et interdiction de mouvements entrants ou sortants de ruches, abeilles et autres matériels.

En dépit de ces mesures, les services de la direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF) ont constaté l’installation de nouvelles colonies et diligenté des visites de contrôles le 6 février 2023, renouvelées le 17 mars 2023. Le petit coléoptère des ruches n’a pas été détecté à ces dates.

Ce site a de nouveau été placé sous surveillance renforcée dès le signalement de l’apiculteur. Il fera l’objet des mesures de police sanitaire requises.

Il est rappelé que ce rucher se situe dans la zone où la très grande majorité des foyers ont été détectés, et ne modifie pas la zone réglementée en place. La stratégie d’éradication des cas détectés demeure en vigueur.

Rappel de mesures préventives existantes

- Obligations déclaratives

Tout apiculteur, professionnel ou amateur, détenant au moins une ruche doit obligatoirement être déclaré sur le site Internet « Téléruchers ». Cette démarche, outre son caractère obligatoire, contribue activement à la connaissance du tissu apicole local, donnée importante pour la gestion sanitaire.

Sur l'ensemble du territoire, chaque mouvement de ruche(s), qu'il s'effectue au sein de la zone réglementée ou dans le reste du département, doit obligatoirement faire l'objet d'une déclaration simplifiée sur Internet. En complément, des moyens déclaratifs papier seront utilisables par les apiculteurs ne pouvant accéder aux solutions dématérialisées.

- Une surveillance active est maintenue par les services de l’État

Des visites de contrôle ou de recontrôle de ruchers continueront d’être menées par les services de l’État appuyés par le groupement de défense sanitaire, organisme à vocation sanitaire. Chaque apiculteur, professionnel ou amateur, concerné par la visite de ces services ou par les besoins de recensement des ruchers doit apporter la collaboration requise pour, au-delà de l’obligation qui en est faite, protéger collectivement la filière apicole locale dont les productions sont reconnues.

- La vigilance reste fondamentale

Tout apiculteur, professionnel ou de loisir constatant ou suspectant la présence du ravageur Aethina tumida doit obligatoirement informer immédiatement le vétérinaire chargé du suivi de son rucher ou les services de la direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt : alimentation.daaf974@agriculture.gouv.fr ou 02 62 30 89 89 ou, le soir et le week-end, le service régional de la communication interministérielle au 02 62 40 77 77.

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