À l’issue de quatre jours d’audience devant la cour d’assises des mineurs de Saint-Denis, le jeune homme reconnu coupable d’avoir assassiné Shana après lui avoir tendu un piège a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Âgé de 16 ans au moment des faits et de 19 ans au moment du verdict, il n’a montré aucun signe d’émotion, ni exprimé le moindre regret. La co-autrice de ces actes d'une cruauté inouïe avait été sanctionnée à hauteur de 20 ans de réclusion en septembre 2025 (Photos : rb/www.imazpress.com)
Le procès aura duré quatre jours, rythmés par les témoignages, les expertises et la douleur intacte de la famille de Shana. Et pourtant, tout au long de ces débats, le jeune homme condamné pour avoir, avec sa co-autrice, sauvagement assassiné l’adolescente "pour voir ce que cela faisait de tuer" est resté d’un calme déroutant. Peu loquace, il s’est contenté de réponses brèves, souvent réduites à un “oui” ou un “non”, sans jamais livrer d’explication sur le passage à l’acte.
Même lorsqu’il a eu la parole en dernier, avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, il n’a prononcé aucun mot d’excuse, aucun mot de regret à l'égard de la famille de la victime. Pas même un regard.
- Une impassibilité troublante au moment du verdict -
Ce lundi 10 novembre 2025, lorsque la présidente de la cour d’assises des mineurs de Saint-Denis a annoncé la condamnation à 30 ans de réclusion criminelle, le jeune homme, qui fêtait ce jour-là ses 19 ans, n’a pas bronché. Toujours pas un geste, pas une larme, pas une réaction.
La cour a également prononcé un suivi socio-judiciaire de dix ans à sa sortie, assorti d’une interdiction de contact avec la jeune fille condamnée quelques semaines plus tôt par le tribunal pour enfants pour sa participation active au piège mortel et au crime.
Le jury populaire a par ailleurs levé l’excuse de minorité, considérant la gravité des faits, et n’a pas retenu d’altération du discernement ainsi que l'avait requis le parquet général.
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Mais au-delà de la lourdeur de la peine, c’est le silence du jeune homme qui marque désormais les esprits.
- "On aurait préféré qu’il nous donne des réponses" -
À la sortie de l’audience, Mikaël Alicalapa, le père de Shana, s’est exprimé avec dignité : “c’était le verdict qu’on attendait".
Tout au long de ces quatre jours, le père et les proches de la jeune victime ont espéré comprendre ce qui avait conduit à ce drame. “Nous attendions des réponses. Nous ne saurons jamais”, a-t-il confié.
Si cette décision ne peut apaiser la peine d’une famille brisée, elle vient rendre justice à Shana, tuée à 15 ans dans des circonstances d’une violence extrême.
"Cela montre qu’on ne peut pas faire n’importe quoi", a ajouté le père, saluant le travail de la justice et la dignité du jury.
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Au trou pendant 30 ans et c’est pas cher payé par rapport à cette jeune fille qui est morte dans des conditions atroces
si c est comme sarkosy il sera libre dans 18 semaine s.....
Encore un aliéné mental. Pauvres parents d'avoir un monstre comme fils.