Le site réunionnais pourrait prochaienement être labellisé

Recherche scientifique : l'observatoire atmosphérique du Maïdo et la NASA collaborent

  • Publié le 19 mai 2015 à 09:00
 Maïdo

Deux scientifiques américains de la Nasa sont basés à l'observatoire du Maïdo jusqu'au 29 mai, pour la campagne MORGANE (Maïdo observatory gaz and aerosols NDACC experiment). Cette opération est destinée à labelliser les équipements de la station du Maïdo et de mesurer les composants chimiques responsables du changement climatique. Un ballon-sonde sera lâché ce mardi 19 mai 2015 dans le cadre de ces travaux.

Mandatés par le NDACC, réseau international pour la détection des changements de la composition atmosphérique composé de 70 stations dans le monde, Thierry Leblanc et Tom McGee effectuent une série de tirs de lidars (ndlr : une onde pour détecter les aérosols) et de lâcher de ballons sondes simultanément avec les équipements de la NASA, et ceux de l’Observatoire du Maïdo.

L’objectif de ces recherches est de comparer les mesures de la NASA et de l’observatoire, pour pouvoir labelliser le parc instrumental du Maïdo. Il s’agit également d’étudier les distributions de l’ozone et la vapeur d’eau dans l’atmosphère de l’Hémisphère sud. Ces composants sont deux gaz à effet de serre influençant le climat.

L’observatoire atmosphérique du Maïdo, créé en 2012 sous la tutelle de l’Université de La Réunion et du CNRS, possède 5 lidars, qui sont des machines de télédétection effectuant des mesures jusqu’à des dizaines de kilomètres d’altitude, en se basant sur l’analyse d’un faisceau de lumière laser, la nuit.  

La labellisation de ces équipements devrait ouvrir des perspectives de financement pour l’observatoire du Maïdo et confortera sa position de plus grand observatoire atmosphérique de surveillance du climat en zone tropicale de l’hémisphère sud, note l’Université de La Réunion.

Les mesures d’ozone, d’aérosols et de vapeur d’eau récoltées permettront de "mieux comprendre l’évolution de la composition chimique et la dynamique de la haute troposphère et de la base stratosphère tropicale, directement impactées par le changement climatique", souligne la note.

www.ipreunion.com

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