[EN DIRECT] 11ème journée de mobilisation

Réforme des retraites : près de 2 millions de manifestants en France d'après l'intersyndicale, 570.000 d'après l'Intérieur

  • Publié le 6 avril 2023 à 19:35
  • Actualisé le 6 avril 2023 à 22:37

Ce jeudi 6 avril 2023, marque l’acte 11 de la mobilisation contre la réforme des retraites voulue par l’exécutif. Un gouvernement toujours sourd aux requêtes de la majorité des Français. Et ce, ce n’est pas la réunion avortée de ce mercredi avec Élisabeth Borne qui arrange les choses, bien au contraire. Ce qui est certain, c’est que les syndicats ne vont pas jeter l’éponge de sitôt, et réclament de concert le « retrait » de la réforme. Suivez notre direct. (Photo : www.imazpress.com)

  • Quelques tensions subsistent à Paris

     

     

  • Les forces de l'ordre chargent les manifestants à Paris

  • Près de 2 millions de manifestants en France d'après l'intersyndicale, 570.000 d'après l'Intérieur

    Les syndicats ont comptabilisé "près de deux millions" de manifestants en France, tandis que le ministère de l'Intérieur en a recensé 570.000, en nette baisse par rapport à la dernière journée d'action du 28 mars (740.000). A Paris, l'Intérieur a compté 57.000 personnes et la CGT 400.000.

    Interrogé sur France 5 jeudi soir sur ce fléchissement, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a noté que les mobilisations restaient "importantes". "Oui, ça devient plus dur pour certains salariés parce qu'à chaque fois c'est une perte de salaire", a-t-il ajouté.

    L'intersyndicale a néanmoins appelé à une 12e journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites jeudi 13 avril, à la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel.

  • Le ministère de l'Intérieur annonce 154 blessés parmi les forces de l’ordre

    111 interpellations ont aussi eu lieu. On ignore pour l'heure combien de manifestants ont été blessés.

  • Heurts à Nantes

    Jeudi, la manifestation contre la réforme des retraites a rassemblé entre 15 000 personnes, selon la police, et 50 000 personnes, selon les syndicats, à Nantes, où de violents heurts ont opposé des manifestants aux forces de l’ordre.

    Pendant plus de trois heures, des affrontements ont en effet eu lieu entre des manifestants jetant des projectiles et commettant des dégradations, et les forces de l’ordre mobilisées en nombre, qui ont tiré des gaz lacrymogènes, a constaté l’Agence France-Presse.

    Des manifestants ont tagué sur les murs « gloire à la rue » et « vive les éboueurs », allumés plusieurs feux, et dégradé des panneaux publicitaires, une borne de vélos en libre-service, un arrêt de bus, la barrière d’un parking payant ou encore un feu tricolore. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, 23 personnes ont été interpellées.

    La manifestation a été particulièrement tendue en fin de parcours, sur le quai de la Fosse en bord de Loire, où des manifestants ont déterré puis lancé des pavés pris sur les voies du tramway, et la police a répondu par d’importants tirs de gaz lacrymogènes.

     

  • L'intersyndicale annonce une nouvelle journée de mobilisation le 13 avril, la veille de la décision du Conseil constitutionnel

  • Des tensions éclatent à Paris, 20 interpellations ont déjà eu lieu

     

     

     

  • La CGT annonce 400.000 manifestants à Paris, contre 450.000 lors de la précédente manifestation du 28 mars

     

  • Premiers heurts à Paris en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites

    Dans le quartier de Montparnasse à Paris, les forces de l'ordres commencent à essuyer des jets de bouteilles et d'objets divers, en marge de la 11è journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les gendarmes répliquent avec du gaz lacrymogène et des grenades de désencerclement. Le toit en toile de la Rotonde a commencé à prendre feu mais a il a été rapidement maitrisé par les pompiers.

  • Les requisitions de la raffinerie TotalEnergies en Normandie suspendues par décision de justice

    Le tribunal administratif de Rouen a rendu sa décision et a décidé de suspendre l'arrêté de réquisition visant depuis lundi les salariés de la plus grande raffinerie de France en Seine-Maritime.
     
    Les réquisitions avaient été lancées pour stopper les pénuries de carburant avant le week-end et les vacances de Pâques.
     
    Le juge a estimé que cette décision n'était pas justifié : "le préfet de la Seine-Maritime a porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève"
     
  • De nombreux manifestants à Saint-Pierre

    170.000 manifestants ont défilé à Marseille ce jeudi, selon les syndicats, et 10.000 selon la préfecture, d'après les chiffres rapportés par des médias présents sur place.

  • « La mobilisation continuera sous une forme ou une autre », promet Sophie Binet

    Face à la « profonde colère » contre la réforme des retraites, le gouvernement « fait comme si de rien n’était » et « vit dans une réalité parallèle », a affirmé jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, avant la manifestation parisienne. « Il n’y a pas d’autre issue que le retrait de cette réforme », a-t-elle martelé, dénonçant un « gouvernement bunkérisé » et en « rupture vis-à-vis du pays ». « Leur capacité à diriger le pays est remise en cause », a-t-elle insisté, affirmant que « la mobilisation continuera sous une forme ou une autre » après cette onzième journée à l’appel de l’intersyndicale.

    Une nouvelle date dès la semaine prochaine, ce ne serait « pas totalement idiot », a confirmé à ses côtés le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, observant que « la contestation est toujours aussi forte » même si les chiffres de participation du jour ne sont « pas les plus importants depuis le début » du mouvement social.

  • Des cheminots ont occupé les locaux de la multinationale BlackRock

    Une centaine de cheminots ont envahi les locaux de la multinationale américaine BlackRock, situés dans le centre de Paris.

    Munis de fumigènes, les manifestants ont occupé le bâtiment de ce fonds d'investissement, spécialisé notamment dans les retraites par capitalisation.

    Le groupe de cheminot s'est ensuite dirigé vers la place de la Concorde pour se rendre devant l'Assemblée nationale, tout en chantant : «Promenons-nous dans Paris, pendant que Macron n'y est pas.»

  • La manifestation a pris fin devant la préfecture, le Barachois a rouvert

    Le CRGT informe que sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, la manifestation au niveau de la Préfecture est terminée, le Barachois est rouvert à la circulation dans les deux sens.

  • Des lycées et universités bloqués à Paris, Rennes et Lyon

    En amont des manifestations partout en France, des actions de blocage se sont déroulées jeudi matin. Des blocages aux portes de grandes villes ont provoqué des embouteillages, notamment à Lyon et Rennes mais aussi autour de Brest et Caen.

    Quelques lycées et universités ont aussi fait l’objet de blocages, par exemple à Paris, sur les sites de la Sorbonne et d’Assas. A Rennes, la faculté de droit a été fermée par son doyen. Les trois campus de l’université Lyon 2 sont également fermés.

  • Le Saiper bloque le Barachois

    Les membres du syndicat Saiper ont décidé, le temps de la mobilisation, de bloquer le Barachois et de rester sur la route. Le syndicat enseignant est particulièrement remonté contre le projet de réforme des retraites.

  • Manifestation : le Barachois fermé jusqu'à nouvel ordre

    Dans un communiqué, le CRGT indique que sur les RN1 et RN2 à Saint Denis, en raison d’une manifestation au niveau de la Préfecture, le Barachois est fermé à la circulation dans les deux sens jusqu’à nouvel ordre.

    Une déviation est mise en place par la RN6 Boulevard Sud.

     

  • 1.280 manifestants à La Réunion

    Les chiffres viennent de tomber. Selon la préfecture de La Réunion, 1.280 manifestants étaient rassemblés ce jeudi 6 avril contre la réforme des retraites. 550 à Saint-Denis et 600 à Saint-Pierre.

    La préfecture recense également le nombre de véhicules des deux opérations escargot. Depuis le Port, ils étaient 80 personnes, tandis que dans l'Est ils étaient 50.

    Lors de la dernière manifestations, le 28 mars, ils étaient 1.470 à manifester

  • 7% de grévistes dans l'Académie de La Réunion

    Dans l'Académie de La Réunion, le taux global de grévistes ce jeudi est de 7% (contre 9% le 28 mars), 6,2% dans le premier degré (contre 4,6% le 28 mars), 9,8% dans les collèges (14,5% le 28 mars) et 5,2% dans les lycées (contre 8,5% le 28 mars).

  • Blocage à Roissy

    Un opération de blocage est en cours à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, selon les images de la CGT sur Twitter.

  • "Non à la retraite à 64 ans"

    L'intersyndicale s'est arrêtée rue de Paris pour prendre la parole. "Le gouvernement a montré son mépris à l'égard des forces vives du pays", déclare une manifestante.

    "Nous ne retournerons pas à la table des négociations, nous demandons le retrait pur et simple de la réforme des retraites", ajoute-t-elle.

  • "Ce gouvernement nous méprise"

    Marie-Hélène Dor le dit, "les syndicats restent plus que jamais mobilisés". "Ce gouvernement nous provoque, ce gouvernement nous méprise, il n'est pas question de lâcher", ajoute la représentante du FSU. "Le gouvernement mène une politique d'usure, mais nous avons avec nous la force de la nation", déclare Marie-Hélène Dor.

    La FSU appelle également toutes les organisations syndicales à prendre des initiatives avant le 14 avril, date où le Conseil constitutionnel rendra sa décision.

     

  • Trois complexes sportifs fermés au Port

    La ville du Port informe que suite au mouvement de grève, ce jeudi 6 avril 2023, les sites sportifs suivants sont fermés au public : complexe sportif municipal - complexe sportif Olivier Manès - stade Nelson Mandela. Piscine reste, elle, ouverte. 

  • L'intersyndicale mobilisée

    Le cortège poursuit son chemin en direction du Barachois dans une bonne ambiance et au son de la musique réunionnaise. L'intersyndicale est rassemblée, que cela soit la CFDT, la CGTR, l'Unsa, le Saiper ou encore FO.

  • Les manifestants descendent la rue de Paris

  • "Nous n'allons pas le perdre"

    La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier a réaffirmé ce jeudi matin la "détermination" du parti contre la réforme des retraites. "Nous sommes en avril toujours déterminés, (...) c'est un bras de fer qui a commencé et nous n'allons pas le perdre" a-t-elle assuré.

  • Manuel Bompard pointe "la cote popularité de Macron qui s’effondre"

    Invité ce jeudi sur LCI, le coordinateur de la France insoumise et député des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, a assuré que la mobilisation contre la réforme des retraites ne s'essoufflait pas. "Cela fait plusieurs semaines que chaque semaine, on dit que ca va s'essfoufler. J'observe que celui qui s'essouffle : c'est le président de la République. Sa côte de popularité s'effondre ", lance-t-il.

  • Véran répond à Berger: "La crise démocratique, c'est si les extrêmes arrivent au pouvoir"

    Laurent Berger a estimé ce mercredi que "la crise sociale est en train de se tranformer en crise démocratique", après une réunion entre Élisabeth Borne et les syndicats qui n'a pas abouti, sans surprise, sur le retrait de la réforme des retraites.

    Sur France Inter, Olivier Véran répond au patron de la CFDT. "La crise démocratique ce n'est pas ça, la crise démocratique, c'est si les extrêmes arrivent au pouvoir". "Nous avons respecté le chemin du droit", défend le porte-parole du gouvernement, reconnaissant néanmoins que "le 49.3 comme issue du texte ne soit pas la solution privilégiée par les Français". Tout en ajoutant cependant que cette disposition est "constitutionnelle".

    Olivier Véran avoue tout de même que le gouvernement "n'a pas réussi à convaincre" les Français sur son projet de loi.

  • Les manifestants mobilisés à Saint-Pierre

    À Saint-Pierre, dans le Sud de l'île, la mobilisation se poursit. Après des distributions de tracts, le cortège s'est élancé du boulevard Bank pour se rendre vers le front de mer.

    Des lycénes sont d'ailleurs présent dans le défilé, pour eux aussi, protester contre la réforme des retraites.

  • Opération escargot : 13 km de bouchons de l'Est vers le Nord

    L'opération escargot suit son cours dans l'Est de l'île. Le CRGT indique que la tête de l'opération vient de passer le stade de l'Est, la queue du cortège se trouve actuellement dans la montée Bel-Air de Sainte-Suzanne.

    La seconde opération escargot, partie de Sainte-Thérèse au Port, est arrivée au Barachois il y a moins d'une heure.


  • Elisabeth Borne réaffirme sa volonté de dialogue pour faire "avancer le pays"

    Après une réunion avec les syndicats à Matignon hier considérée comme un "échec", la première ministre s'est exprimée ce matin sur les réseaux sociaux. Elle se dit "convaincue" que le dialogue est la solution pour "réunir les bonnes volontés" et "faire avancer le pays".

     

  • Le cortège démarre à Saint-Denis

    Ce jeudi 6 avril, le cortège s'est élancé du petit marché à Saint-Denis pour se rendre en direction de la préfecture. Des manifestants pour lesquels la détermination reste intacte, et ce, malgré l'inflexibilité du gouvernement.

    Un gouvernement qui dit entendre la colère mais qui dans les faits, ne compte pas faire marche arrière.

     

  • Environ 80 députés sanctionnés par l'Assemblée pour leur comportement

    Le bureau de l'Assemblée nationale a adressé des rappels à l'ordre à plusieurs dizaines de députés. La plupart sont des insoumis, sanctionnés après avoir chanté la Marseillaise et brandi des panneaux indiquant "64 ans, c'est non", lorsque Élisabeth Borne a déclenché le 49.3 sur la réforme des retraites.

    Des rappels à l'ordre visent aussi les députés qui avaient communiqué sur les réseaux sociaux lors des débats à huis-clos de la commission mixte paritaire (CMP) entre députés et sénateurs, le 15 mars, sur la réforme. Là encore, il s'agit de députés de la Nupes.

    Par ailleurs, plusieurs députés sont rappelés à l'ordre pour avoir "enfreint les règles de communication avec l'extérieur depuis l'hémicycle", lors d'un reportage diffusé sur France 2, pour lequel ils avaient porté des microcravates.

    Sont notamment concernés le député LR Aurélien Pradié et le socialiste Arthur Delaporte, selon une source parlementaire.

  • Pour Julien Bayou, "le gouvernement s’entête à voler deux ans de la vie des gens"

    "Ceux qui se battent contre la réforme des retraites, ce sont la Nupes et l’intersyndicale", estime Julien Bayou sur RMC. Le député écologiste de Paris "appelle le plus grand monde à participer aux cortèges aujourd’hui".

    "Le gouvernement s’entête à voler deux ans de la vie des gens. On transforme les deux meilleures années de retraite en deux pires années de travail", fustige l'ancien secrétaire national d'Europe Écologie - Les Verts, avant d'ajouter:

  • La CGTR Port et docks à la tête de l'opération escargot

    Wilson Payet de la CGTR déclare que « on va montrer que la mobilisation ne faiblit pas dans les DOM, bien au contraire ». « Une heure d’embouteillages pour deux ans de retraites supplémentaires, ce n’est rien », ajoute-t-il.

    La CGTR Port et docks qui annonce qu'elle ne défilera pas mais mène "une convergence des luttes vers la préfecture.

  • Deux opérations escargot en cours à Sainte-Suzanne et La Possession en direction de Saint-Denis

    Ce jeudi matin, deux opérations escargots sont en cours. L'une du côté de Sainte-Suzannne au niveau de la Marine.

    L'autre se trouve au niveau de La Possession en direction de Saint-Denis.

     

  • Deux manifestations à La Réunion

    Ce jeudi, deux appels à la mobilisation ont été lancés dans le département. Rendez-vous est donné dès 9 heures à Saint-Denis comme à Saint-Pierre. Dans le chef-lieu, le cortège partira du petit marché. Dans le Sud, c’est au rond-point du boulevard Bank que les grévistes seront rassemblés avant d’entamer leur défilé.

    Dans l'Hexagone et selon une note du renseignement territorial, les autorités s'attendent à un public multigénérationnel et multicatégoriel pour les rassemblements de ce jeudi, tout en redoutant une radicalisation d'une partie des manifestants. Selon ce même document, les cortèges de province les plus fournis devraient être organisés à Toulouse (17.500 personnes attendues), Nantes (16.000), (Rennes et Lyon (15.000), Montpellier (12.500), Brest (12.000), Bordeaux et Grenoble (10.000) ou encore Saint-Nazaire (9.000).

    Lire aussi - Retraites: à l'approche de la décision des "Sages", une 11e journée d'action

  • Barrages à Saint-Pierre

    Le rond point des Casernes à Shamrock - Saint-Pierre est également bloqué par des grévistes pour une distribution de tracts. Les forces de l'ordre sont sur place.

    (Photo : Alex Chil)

  • Opération tractage à Saint-Pierre

    Ce jeudi 6 avril, un barrage filtrant est en place au niveau du rond-point Bank à Saint-Pierre. Les manifestants procèdent à une distribution de tracts pour sensibiliser contre la réforme des retraites.

    Cela provoque quelques ralentissements dans le secteur.

    (Vidéo : Azilis David)

  • BRAV-M

    Après un vote, la commission des lois de l'Assemblée nationale a classé la pétition pour la dissolution de la Brav-M sans suite. L'unité parisienne est accusée de violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites. Le texte avait recueilli plus de 260.000 signatures.

  • J'appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases"

    Le secrétaire général de la CFDT a appelé mercredi Emmanuel Macron "à garder ses nerfs" après plusieurs attaques du chef de l'État ou de son entourage visant l'attitude du premier syndicat français dans le conflit sur les retraites.

    "J'appelle au calme. J'appelle à garder ses nerfs. J'appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases (...) sinon il va finir par se mettre à dos l'ensemble des organisations syndicales", a déclaré Laurent Berger sur BFMTV visiblement excédé contre ces propos.

    Depuis la Chine où le chef de l'État est en déplacement, l'entourage d'Emmanuel Macron a ciblé mercredi l'intersyndicale et en particulier la CFDT et son secrétaire général qui ont parlé à la sortie d'une réunion avec Elisabeth Borne de "crise démocratique" à propos du conflit sur les retraites.

  • Pas de retour à la table des négociations

    Dans un communiqué commun publié sur Twitter, l'intersyndicale affirme qu'elle ne "retournera pas à la table des concertations sur d'autres dossiers" après l'échec de la réunion avec la Première ministre Elisabeth Borne. "Nous refusons de tourner la page et d'ouvrir, comme le propose le gouvernement, d'autres séquences de concertation sur des dossiers aussi divers que le plein emploi ou le partage des richesses", a assuré l'intersyndicale avant de réaffirmer que "nous ne retournerons pas à la table des concertations comme si de rien n'était et appelons une fois encore au retrait pur et simple du texte"

    Les syndicats en appellent enfin "à la sagesse du Conseil constitutionnel" qui doit désormais examiner la réforme et donnent rendez-vous demain "pour dire non à cette réforme injuste et brutale".

  • "Toujours disponible"

    Sur Twitter, Elisabeth Borne est revenue sur "l'échange important" qu'elle a eu avec l'intersyndicale, autour notamment de la réforme des retraites, et qui a tourné court.

    Elle dit mesurer "les colères qui peuvent s'exprimer" et croire "toujours autant à la nécessité du dialogue social face aux défis que connaît le monde du travail". Et la Première ministre d'affirmer qu'elle restera "toujours disponible".

  • Retirer le texte "signifie laisser les déficits s'accumuler"

    Interpellé au Sénat lors des questions au gouvernement, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a défendu une nouvelle fois la réforme des retraites, estimant que retirer le texte "signifie laisser les déficits s'accumuler". "Il n'y a que vous qui pensez que les marches seraient plus faciles à gravir dans quelques années. Cela signifie des pensions de retraite qui décrochent", a-t-il lancé aux opposants à la réforme.

    Il est également revenu sur la réunion entre l'intersyndicale et Elisabeth Borne ce matin, estimant qu'il s'agissait d'une "étape importante" alors que "l'échange entre le gouvernement, la Première ministre et les organisations syndicales a été respectueux".

  • Macron recevra les syndicats

    Le président de la République recevra les syndicats après la décision du Conseil constitutionnel sur le projet de loi réformant les retraites, attendue le 14 avril, a annoncé son entourage depuis la Chine où il est en déplacement.

  • Bonjour La Réunion

    Merci de nous suivre en direct pour cette 11ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

    Reçus par Elisabeth Borne ce mercredi, les syndicats ont dénoncé une "réunion inutile", la Première ministre ayant exclu le retrait de la réforme. Cette dernière estime néanmoins avoir eu "un échange important" avec l'intersyndicale.

    Un "échec" qui a d'autant plus attisé l'appel au rassemblement.

À propos

Ce jeudi, deux appels à la mobilisation ont été lancés dans le département. Rendez-vous est donné dès 9 heures à Saint-Denis comme à Saint-Pierre. Dans le chef-lieu, le cortège partira du petit marché. Dans le Sud, c’est au rond-point du boulevard Bank que les grévistes seront rassemblés avant d’entamer leur défilé.

« L’intersyndicale maintient la pression sur le gouvernement Macron », lance Janick Sidney, secrétaire de l’union départementale FO.

L’intersyndicale annonce également des opérations coup de poing tout au long de la semaine à venir, et jusqu’au 14 avril prochain, date où le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur la réforme. « Il y aura des actions ponctuelles », prévient Janick Sidney. Des actions qui pourraient prendre la forme de barrages aux abords des centres commerciaux.

Dans l’Hexagone, la défenseure des droits Claire Hédon sera présente jeudi dans la salle de commandement de la préfecture de police à l'occasion pour la 11e journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites. Claire Hédon a précisé sur France Info que ses services avaient été saisis de « 90 » signalements pour des violences policières.

Dans l'histoire récente de la préfecture de police, ce sera la première fois que le numéro un de cette institution indépendante sera présent dans la salle où la préfecture de police pilote le maintien de l'ordre lors des manifestations. À plusieurs reprises, alors que les critiques se multiplient contre le recours de la force jugé excessif des forces de l'ordre, Laurent Nuñez a affirmé n'avoir "rien à cacher".

Lire aussi - Réforme des retraites : l’intersyndicale annonce des opérations coup de poing

Lire aussi - Grève du 6 avril : perturbations annoncées dans les écoles et transports de La Réunion

- Les syndicats pointent un "échec" après la réunion avec Elisabeth Borne -

Après moins d’une heure de réunion, les syndicats ont brutalement quitté la table des négociations ce mercredi 5 avril. Pourquoi rester, alors que la Première ministre a répondu aux syndicats qu’elle souhaitait maintenir son texte. « Une décision grave » pour Cyril Chabanier, président de la CFTC.

"Nous sommes venus demander le retrait de la réforme des retraites. La Première ministre nous a adressé une fin de non-recevoir et choisit de nous renvoyer dans la rue", déclare Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. "Nous avons choisi de mettre fin à cette réunion inutile dès lors que la Première ministre nous a indiqué qu'elle continuerait à gouverner contre le pays."

Laurent Berger de la CFDT a lui dénoncé « une grave crise démocratique ». Nicolas Dupont-Aignan parle lui d'un véritable fiasco.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, "le gouvernement prend la responsabilité d’une fracture démocratique et enfonce le pays dans la crise".

« Le gouvernement veut tourner la page mais va voir qu’on ne veut pas tourner la page », a affirmé un leader syndical. « L’intersyndicale est bien unie, soudée. »

« Tant qu’il n’y aura pas de retrait, on ne passera pas à autre chose », a lancé la patronne des écologistes, Marine Tondelier, à l’issue d’une rencontre avec Elisabeth Borne.

"Notre présence prouve notre sens des responsabilités et du dialogue", poursuit Sophie Binet. "Nous avons trouvé face à nous un gouvernement radicalisé et déconnecté. C'est une gifle au visage des millions de Français dans la rue. Nous devons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce que le gouvernement comprenne qu'il n'y a pas d'autre issue que le retrait de cette réforme."

Jean-Luc Mélenchon appelle lui de son côté à « la censure populaire contre ce gouvernement obtus ». « Mobilisons dans le calme et le sang-froid et grève dans tous les secteurs seront la censure populaire de ce gouvernement obtus qui choisit le blocage", a-t-il écrit sur son compte twitter Jean-Luc Mélenchon.

Lire aussi - Retraites : échec de la rencontre avec Élisabeth Borne, les syndicats appellent à une grève massive

- Face aux syndicats, Élisabeth Borne a rappelé "la nécessité de la réforme" -

La Première ministre, sans reculer sur sa réforme, a dit « entendre le désaccord des syndicats ». "Il était important, dans le moment que nous vivons, de parler avec l'ensemble de l'intersyndicale", a assuré Élisabeth Borne depuis Matignon. "C'était un échange respectueux, chacun a pu s'exprimer et s'écouter. J'ai entendu le désaccord sur le relèvement de l'âge, j'ai pu leur redire ma conviction de la nécessité de cette réforme."

"D'autres sujets ont également été évoqués", poursuit la cheffe du gouvernement. "Je pense aux carrières longues, à la pénibilité, à l'emploi des séniors, même si nos désaccords sur l'âge n'ont pas permis d'en discuter de façon approfondie.

La locataire de Matignon a tout de même estimé que cette réunion marquait «une étape importante», affirmant que les syndicats s'étaient montrés «disponibles pour travailler ultérieurement sur ces sujets».

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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