Ce mercredi 30 novembre 2022, la présidente de la Fédération nationale des marchés de France était en visite au marché forain du Chaudron à Saint-Denis. C’est accompagné de Pierrick Robert, président de la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR) qu’elle a pu discuter, échanger et recueillir les avis et les points d’amélioration à apporter sur les marchés. (Photo : ef/www.imazpress.com)
Entre les étals de mangues, de letchis, d’ananas, de brèdes ou encore de piment, Monique Rubin, la présidente de la Fédération nationale des marchés de France (re)découvre cet espace où l’on retrouve quelque 360-380 forains. Depuis vendredi dernier, elle est à La Réunion. Elle s’est notamment rendu au marché de l’Etang-Salé, celui de Saint-Paul, et était aussi présente à l’inauguration du marché Bancoul à Saint-Denis.
« C’est une visite de cœur et une visite de travail », lance ainsi Monique Rubin. Derrière ce séjour plusieurs objectifs comme : la rencontre avec des représentants de collectivités qui interagissent avec les marchés ; le recueil les doléances des différents forains pour voir les points d’améliorations à apporter pour de meilleures conditions de travail.
De cette visite elle en tire déjà un premier bilan positif. Avec cette venue, Monique Rubin annonce par ailleurs que la Fédération nationale des marchés de France compte appuyer leur représentation syndicale dans l’île, en remettant en route leur bureau à La Réunion, après qu’il ait été mis en sommeil il y a deux ans. Ecoutez :
La CCI de La Réunion se positionne aussi en tant qu’acteur pour apporter des solutions et accompagner les bazardiers de l’île. Comme l’explique Pierrick Robert, président de la CCI Réunion, « nous sommes attentifs au bien être des forains pour qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions ». Il revient sur tout l’intérêt de cette venue dans le marché, regardez :
Les forains ont donc pu discuter activement avec leurs « invités » du jour. Certains n’ont pas hésité à leur donner quelques pistes pour que le marché soit plus attractif. Pour Joseph, « il y a beaucoup de chose à améliorer ; déjà les conditions de placements, la mise en place de réglementation pour travailler avec des marchandises de qualité. On demande aussi à ce que l’on puisse nous fournir de meilleurs moyens pour travailler dans les même conditions qu’en métropole ».
Didier, bazardier, suggère plus d'animation. « On peut mettre un podium avec des groupes de musiques ». Il affirme par la suite que pour le moment il n’y a pas de problème particuliers à relever de son côté. « Il y a le placier, l’agent de sécurité ; on n’est pas abandonné. Il y a toujours l’accompagnement et le contact »
C’est donc la valise remplie de doléances – et de souvenirs locaux – que la Présidente de la fédération et deux de ses membres retournent dans l’Hexagone avec déjà en tête un retour d’ici le mois de mars 2023.
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